————— Matin, Commissariat central de police de Madrid, 11h45, le lendemain matin.
Raquel avait enfin fini sa déposition avec sa fille. On leur avait demandé de repasser pour confirmer celui-ci déjà fait hier. Le niveau avait baissé depuis son départ. Elle se leva. Sa fille Paula pleurait. Le policier venait de la gronder car elle avait suivit l'homme. Autant vous dire que Raquel venait clairement de l'envoyer foutre avec tout le style incroyable qu'elle avait. Le policier était de toute évidence vexé et blessé car il venait de partir « en pause café » de l'autre côté du commissariat.
- « Incapable de protéger notre fille hein ?! Je me demande toujours comment tu as pu avoir la garde Raquel ! » cracha Alberto en s'approchant d'elles.
- « Lâche moi les basques Alberto. » râla-t-elle en essayant de s'éloigner de lui avec Paula qui se cachait de son père.
- « Regarde-moi quand je te parle putain ! »dit-il en lui attrapant violemment le poignet pour la forcer à le regarder.
- « Lâche moi tu me fais mal pauvre andouille ! »
- « Un jour je t'aurais pouffiasse! » lui susurra-t-il à l'oreille avant de s'éloigner l'air de rien.
Raquel soupira de soulagement. Il était parti. Les messages de Sergio lui revinrent en mémoire. Et si c'était lui ? Raquel rassura sa fille qui paniquait encore plus comme elle pouvait. C'est à ce moment-là qu'Ángel entra. Il se dirigea directement vers Raquel avec confiance. Ils avaient passé du temps ensemble aujourd'hui, beaucoup, c'était le bon moment, il le sentait.
- « Raquel ! J'ai réservé un restaurant ce soir si tu veux. » lui proposa-t-il avec enthousiasme.
- « Désolé mais je suis occupée ce soir Ángel je ne peux pas. En plus Paula a besoin de moi. Cette journée a été assez traumatisante pour nous deux. »
- « Justement ça te fera du bien de sortir un peu et de penser à autre chose. »
- « Ángel non. Paula a besoin de moi. » répéta Raquel qui commençait sérieusement à en avoir assez.
- « Elle peut rester avec sa grand-mère tu sais. » plaisanta-t-il.
Le regard noir de Raquel le glaça sur place.
- « Euh... Je veux dire qu'elle peut venir avec nous si tu veux ! C'était une petite blague pour détendre l'atmosphère... » balbutia Ángel.
- « C'était la pire blague du monde Ángel. ET c'est toujours non ! Elle a besoin de moi et de dormir. Je veux passer du temps avec ma fille. Tu peux le comprendre ça ou c'est trop compliqué pour toi ?! » commença à s'énerver Raquel.
Ángel lui pompait l'air. Il ne comprenait rien. Non, c'est non !
- « Oui je peux le comprendre mais allez vient ! Tu peux même emmener ta fille et ta mère si tu veux ! Ça me dérange pas Raquel je te jure. »
- « J'ai dit non. »
Elle se détourna pour sortir du commissariat. Elle tenait la main de sa fille en pleurs dans sa main gauche.
- « Attend Raquel ! Allez s'il te plaît ! On se voit plus en ce moment ! Fait un effort s'il te plaît ! Demain ça t'irai ? » continua-t-il en lui attrapant la main, la faisant se retourner face à lui.
Paula pleurait toujours.
- « ÁNGEL PUTAIN ! NON ! JE T'AI DIT NON ! ARRÊTE ! J'AI ÉTÉ PATIENTE PENDANT DES ANNÉES EN ESPÉRANT QU'UN JOUR TU LAISSERAI TOMBER ! MAIS TU NE COMPRENDS TOUJOURS PAS ! JE NE T'AIME PAS ! JE NE SUIS PAS AMOUREUSE DE TOI ET JE NE LE SERAI JAMAIS ! EST-CE QUE C'EST CLAIR MAINTENANT ?! CE QUE TU PEUX ÊTRE PUTAIN DE TÊTU DES FOIS MERDE ! NON C'EST NON COMPRENDS LE BORDEL ! IL Y A DES MILLIERS DE FILLES SUR TERRE ! PASSE À AUTRE CHOSE PUTAIN ! ARRÊTE DE ME COURIR APRÈS COMME UN CHIEN ! »
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FanfictionPrologue/Résumé: (ce résumé contient du spoil sur la saison une et deux) Le 21 octobre 2016, un groupe de braqueurs dirigé par celui que l'on appelle le Professeur prennent en otages les 67 personnes présentes dans la Fabrique de la Monnaie et du T...