Je ne t'ai pas oublié

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Le lendemain matin, Ponce se réveilla avant Antoine et alla chercher des fleurs qu'il a commandé plus un petit déjeuné.

Il les transporte dans une grande boîte adaptée pour qu'on ne voit pas ce qu'il transporte.

Quand il rentre à la suite d'hôtel, Antoine est réveillé et levé.

Il le regarde surprit qu'il soit autant chargé.

- T'as pris tout ça comme bouffe ? Demanda-t-il en pensant que le contenu de la boîte était le même que celui du sachet qu'il avait dans une de ses mains.

- Mais non petit gourmand, viens plutôt m'aider. Demanda Aurélien.

Antoine vint vers lui et voulus lui prendre la grosse boîte.

- Hep petit curieux pas touche à ça, prend le sachet s'il te plaît. Dit Ponce.

Antoine pris le sachet, déçu.

Il alla dans la cuisine pour y déposer le sachet puis alla se poser dans le canapé

Ponce le rejoint et posa la boîte à ses pieds.

Antoine tourna la tête à l'opposé de lui, boudant toujours.

- Antoine ? L'appela Ponce, voulant qu'il le regarde.

Antoine resta de marbre.

- Antoine regardes-moi s'il te plaît. Lui demanda Aurélien.

Antoine ne bougea toujours pas.

Ponce savait bien pourquoi Antoine boudait.

Il ne lui avait pas offert de fleur lors du Zevent alors que de nombreux autres en ont eu.

Mais ce qu'Antoine ne savait pas c'est que Ponce avait fait exprès de ne pas lui en donner du week-end pour lui en offrir ce lundi.

Ponce décida d'utiliser une des armes les plus puissantes qu'il a contre Antoine, celle qui le fera se retourner à tous les coup et qui lui procurera des frissons.

Il posa avec grande douceur une de ses mains sur celle d'Antoine et le regarda le plus mignonnement possible.

- Toinou... Dit-il d'une petite voix toute mignonne.

Il vit et sentit Antoine frissonner à ce mot.

Celui-ci se retourna et le prit instinctivement dans ses bras.

- Pardon mon cœur, je te regarde. Dit Antoine en le regardant.

Le regard attendrissant d'Aurélien lui procura un second frisson.

- Je te regarde... Dit-il d'une voix douce en caressant doucement la joue de Ponce.

- Est-ce que maintenant tu peux fermer les yeux s'il te plaît. Demanda Ponce.

- C'est un peu contradictoire mais d'accord. Répondit Antoine avant de fermer les yeux.

- Maintenant relâches-moi et met toi droit. Lui demanda Ponce.

Antoine s'exécuta.

Ponce ouvrit la boîte et commença à se pencher pour prendre une fleur.

- Tu ne bouges pas et tu n'ouvres pas les yeux tant que je ne t'ai rien dit. Dit Ponce.

- D'accord. Répondit Antoine.

Ponce sortit un œillet rouge de la boîte et le mit sur l'oreille d'Antoine.

Antoine sursauta légèrement.

Ponce sortit le bouquet et le mit dans les mains d'Antoine.

- Ça sent bon. Réagit Antoine, ayant le bouquet sous le nez.

- C'est bon, tu peux ouvrir les yeux. Lui dit Ponce.

Quand Antoine ouvrit les yeux, des paillettes y prirent tout de suite place.

- Oh merci mon cœur c'est adorable, elles sont magnifiques. Dit Antoine tout en inspirant la bonne odeur que les fleurs émanaient.

Ponce le regarda avec amour et joie, la réaction d'Antoine lui faisant chaud au cœur.

- A aucun moment je ne t'ai oublié du week-end, je voulais juste te faire une surprise. Lui dit Ponce.

Antoine le prit dans son bras libre dans une étreinte pleine d'amour.

- Pardon mon ange, je suis désolé d'avoir boudé pour ça. S'excusa Antoine.

- Ce n'est pas grave, ne t'inquiète pas. Lui répondit Aurélien.

Ils profitèrent au maximum de l'étreinte avant qu'Antoine ne s'écarte légèrement.

- Je suppose que tu n'as pas choisis ces fleurs par hasard et la couleur non plus. Dit Antoine.

- Non tu as raison, tu veux savoir ? Demanda Ponce.

- Oui, vas-y. Demanda Antoine.

- L'œillet rouge que je t'ai mis sur l'oreille c'est pour l'amour profond que je te porte. Dit Ponce.

- J'avais presque oublié que tu m'en avais mis une sur l'oreille. Répondit Antoine.

Ponce lui enleva et lui donna.

- Et pour le bouquet de roses, les rouges sont l'amour ardent et durable et les quelques oranges exprime le désir charnel. Expliqua Ponce.

- Merci beaucoup, tu es incroyable mon ange. Le remercia Antoine.

- Pas plus que toi mon Toinou. Répondit Aurélien.

Antoine mit en sécurité les fleur dans la boîte avant de prendre Aurélien dans les bras.

Après quelques minutes d'étreinte, Antoine relâcha légèrement l'étreinte et posa une main sur la joue de Ponce.

- Tu sais, cette nuit quand tu as fait ton cauchemars au début j'ai cru que c'était parce que je boudais. Avoua Antoine.

- Je sais que je peux être plus sensible à certains moments mais je ne suis pas un bébé non plus. Répondit Ponce en rigolant légèrement.

Ils profitèrent de leur suite sans oublier d'aller récupérer ce qu'ils avaient laissé la veille dans la salle du Zevent.

Ils rentrèrent dans l'après-midi pour que Ponce puisse dormir suffisamment pour son live du lendemain matin.

Le Miracle - AntonceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant