L'Homme aux doigts de fée

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Après quelques minutes à profiter de cette étreinte pleine de bonne chose, Ponce s'écarta légèrement pour regarder Antoine.

- On peut dormir ensemble ? Demanda-t-il à Antoine.

- Bien sûr, j'allais te demander la même chose. Répondit Antoine.

- Mais tu n'as pas peur ? Lui demanda Ponce.

- De quoi ? Lui demanda Antoine.

- Que je te contamine. Lui répondit Ponce.

- Ne t'inquiète pas j'ai demandé à John, il m'a dit que c'est surtout les premières 48 heures que tu contamine le plus et après il y a bien moins de chance, sauf si on s'embrasse bien sûr. Lui répondit Antoine.

- Je ne suis pas con à ce point, surtout s'il s'agit de toi. Répondit Ponce.

- Et puis j'ai déjà pris quelques risques donc on verra bien. Continua Antoine.

- Pour ce que tu as fait ça devrais aller. Lui répondit Ponce.

- C'est vrai. Lui répondit Antoine.

Antoine s'allongea doucement, emmenant doucement Aurélien sur lui.

Celui-ci roula légèrement pour se mettre sur sa droite.

Ils enlevèrent tout deux leurs masques, en ayant marre de le garder même entre eux et se relevèrent pour se déshabiller.

- Oh j'ai failli oublier ! Dit Ponce d'un coup.

- Quoi ? Demanda Antoine.

- Regarde. Lui demanda Ponce.

Ponce lui montra son ventre et il y vit de nombreuses vergetures.

- Oula oui, je vais chercher ça. Répondit Antoine avant de partir chercher de l'huile de massage spéciale contre les vergetures.

En arrivant il vit Ponce qui avait pris ses aises.

Celui-ci était allongé sur le dos, les bras derrière la tête, l'attendant.

- Eh beh, t'es bien toi. Lui dit Antoine en rigolant légèrement.

- Je ne fait que t'attendre. Lui répondit Ponce avec un grand sourire.

Antoine le rejoint en s'asseyant sur le bord du lit.

Il réchauffa en premier temps l'huile pour ne pas surprendre Aurélien puis commença à le masser.

Ponce ne resta pas longtemps dans la position dans laquelle il était, les massages lui faisaient tellement du bien qu'il se détendît entièrement et allongea ses bras le long de son corps.

Chaque mouvement d'Antoine envoyait des bonnes ondes.

Il se sentait très détendu, dans une bulle de confort incroyable.

Il se sentait tellement bien qu'il ne s'en rendait pas compte mais il serait légèrement les draps avec ses mains en rythme, comme un chat qui pétrit.

Quand Antoine massait certains endroits de son ventre, il ne pouvait s'empêcher de gémir de satisfaction.

Antoine termina le massage au bout de quelques minutes, il était très fatigué de tous ses événements.

- Désolé mon petit chat, je le ferais plus longtemps la prochaine fois, j'en peut plus. Lui dit Antoine.

- Ton petit chat ? Lui demanda Ponce.

- Tu était tellement bien que tu pétrissais. Lui répondit Antoine.

- Manquerait plus que tu ronronnes. Lui dit Antoine en rigolant légèrement.

- Il manquerait plus que ça. Lui répondit Ponce en rigolant légèrement à son tour.

Antoine s'allongea sur le dos, il n'en pouvait plus.

Ponce vint se blottir dos contre son torse et Antoine l'entoura de ses bras.

Il lui caressa légèrement le ventre du bout des doigts.

Ponce soupira de satisfaction, même ces petites caresses du bout des doigts lui faisaient un bien fou, même si Antoine ne s'en rendait pas forcément compte.

- Antoine tu es incroyable, tu as des doigts de fée, c'est impressionnant. Lui dit Ponce.

- Tu parles de mes gros doigts là ? Lui demanda Antoine.

- Ça n'a rien à voir avec la taille, tu as un touché spécial, des mouvements parfait, c'est incroyable. Lui dit Ponce.

- Je t'en ferais profiter le plus possible. Lui répondit Antoine.

- Merci beaucoup Antoine, je t'aime. Lui dit Ponce en attrapant ses mains et en les serrant légèrement.

- Je t'aime de tout mon cœur Aurélien, tu as été incroyable aujourd'hui. Lui répondit Antoine.

- Bonne nuit Toinou. Lui dit Ponce.

Il ne put réprimer son fameux petit frisson à l'entente de ce surnom.

- Bonne nuit mon petit chat. Répondit Antoine.

Il sentit Aurélien frissonner légèrement contre lui.

Il avait enfin trouvé un surnom lui faisant le même effet que quand Aurélien l'appelait Toinou.

Ils s'endormirent tout les deux rapidement, fatigués des récents évènements.

Le Miracle - AntonceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant