Arriva enfin ce fameux week-end.
Quand Antoine arrivât devant la porte le samedi en fin de matinée, il n'eut qu'à toquer une seule fois.
Ponce était tellement impatient qu'il s'était levé tôt et attendait Antoine avec impatience.
- Salut Antoine, tu vas bien ? Demanda Aurélien tout heureux.
- Très bien, tu m'as l'air d'aller bien toi aussi. Répondit Antoine en souriant.
- Oui, trop trop bien. Répondit Ponce un énorme sourire sur le visage.
- Vas-y rentres.
Ponce se décala et laissa rentrer Antoine.
- Waw, ça fait tellement longtemps que je ne suis pas venu chez toi que j'ai l'impression que c'est un nouvel appart.
- Visite, prend tes marques, t'es comme chez toi ici ce week-end. Lui dit Ponce tout souriant en prenant la direction de la cuisine.
Antoine commença à faire le tour de l'appartement d'Aurélien, prenant petit à petit ses marques.
Il passa dans la salle à manger et le salon mais n'osa pas aller voir la chambre même s'il savait qu'il y dormirait le soir.
Il alla toutefois dans la salle de bain par curiosité et fut surpris de voir à l'intérieur de celle-ci une quantité de produit d'hygiène ne correspondant qu'à une personne.
Lui qui pensait que Ponce avait quelqu'un, il s'était mis le doigt dans l'œil.
Il continua de prendre ses marques dans l'appartement de Ponce quand il fut pris d'un petit coup de fatigue.
Ne se voyant pas aller dans la chambre sans demander à Ponce, il alla le retrouver dans la cuisine.
Il semblait préparer une sorte de pâte à crêpe mais d'une couleur plus foncée.
- Auré, je peux aller dans la chambre pour me reposer ?
- Bien sûr. Lui répondit Aurélien.
- Tu sais, tu n'avais pas besoin de demander, je t'ai dit qu'ici tu es comme chez toi.
- Ok, merci Auré. Lui répondit Antoine d'un sourire fatigué.
Antoine prit la direction de la chambre mais Ponce l'appela juste avant qu'il franchisse la porte.
- Antoine ?
- Oui ? Répondit le concerné.
- Tu aimes toujours autant le pesto ? Lui demanda Ponce.
- Bien évidemment. Lui répondit Antoine.
- Et tu aimes bien les galettes ? Lui demanda Ponce.
- Oui. Répondit Antoine.
- Ok merci, je prépare à manger c'est pour ça. Lui expliqua Ponce.
- Tu veux que je te réveille quand c'est prêt ou je mets de côté pour quand tu te réveilleras ? Demanda Ponce.
- Si ça te prend plus de 30 minutes je veux bien que tu me réveilles. Lui répondit Antoine.
- Ok, ça risque de prendre du temps, reposes toi bien. Lui dit Ponce.
- Merci, à plus tard. Répondit Antoine.
Antoine entra dans la chambre et eu à peine le temps de s'allonger qu'il s'endormit presque instantanément.
Ponce de son côté essaya de faire au mieux une recette de galette que lui avait donné Rivenzi.
Quand il commença à en faire, les premières étaient catastrophiques.
Elles ne ressemblaient à rien et avaient des trous partout.
Au fil des galettes, il prit de plus en plus la main et réussi à faire de belles galettes bien rondes avec presque plus aucun trou.
Il était fier de lui, pour une première fois il ne s'en sortait pas si mal et il pouvait proposer quelque chose de bon à Antoine.
Sachant qu'il allait galérer rien que sur les galettes, Ponce avait bien prévu de ne pas faire lui-même la garniture mais de l'acheter.
Il misa tout de même sur des produits de qualité pour ne pas décevoir Antoine.
Après plus de 45 minutes de préparation de galettes, Ponce termina enfin la dernière et put aller chercher Antoine.
Quand il entra dans la chambre, il vit Antoine recroquevillé sur lui-même, les mains sur sa tête comme pour la protéger.
Quand il s'approcha, il vit qu'Antoine tremblait légèrement.
Il s'assit sur le bord du lit et posa avec hésitation sa main sur celle d'Antoine pour le sortir de son sommeil légèrement agité.
Quand Antoine sentit cette main, il la saisit presque immédiatement de ses deux mains avec force.
Ponce, la main piégée, tenta de réveiller Antoine en lui caressant l'épaule de l'autre main.
Antoine sursauta et trembla un peu plus qu'il ne le faisait déjà.
Quoi qu'il rêvait, il devait y avoir très peur pour réagir comme ça.
Aurélien commença alors à doucement caresser le visage d'Antoine pour le rassurer.
Sous ses caresses il pouvait sentir qu'Antoine tremblait de moins en moins et qu'il tenait un peu moins fortement sa main.
- Antoine ? L'appela doucement Aurélien.
Antoine relâchait de plus en plus sa main et ne tremblait presque plus.
- Antoine je suis là si tu as besoin. Lui dit d'une voix douce Ponce.
Antoine relâcha totalement la main de Ponce et se releva doucement.
Il se blottit contre Aurélien qui l'accueillait à bras ouvert.
Ponce qui avait toujours sa main sur son visage continua de lui caresser doucement le visage pour le rassurer.
Il mit doucement son autre main dans le haut de son dos pour le rassurer.
Antoine paraissait étrange.
Il n'avait pas décroché un mot et le regard qu'il a pu observer avant qu'il se blottisse contre lui semblait effrayé comme s'il avait vu ou vécu quelque chose d'horrible.
- Antoine ça va mieux ? Lui demanda Ponce après quelques minutes à le rassurer.
- Ou-Oui merci. Répondit Antoine.
- Tu veux m'en parler ? Demanda Ponce.
- Je... Pas maintenant, pardon. Répondit Antoine en se détachant de Ponce.
- Tu n'as pas à t'excuser. Le rassura Aurélien en lui faisant une dernière caresse sur le visage.
- Aller viens on va manger, ça va te faire du bien. Dit-il en se relevant.
- Bonne idée, j'ai vraiment très faim en plus. Répondit Antoine en le suivant dans le mouvement.
- Part devant, je te rejoins dans 30 secondes.
Ponce parti dans la salle à manger pendant qu'Antoine fit un petit détour à la salle de bain.
Une fois dans celle-ci, il s'humidifia le visage pour bien se réveiller et essayer de se changer les idées suite à son cauchemar.
Quand il releva la tête pour se regarder, il remarqua quelques petites rougeurs sur ses joues.
J'espère qu'il ne les a pas vues. Pensât-il.
Il souffla quelques secondes avant de rejoindre Ponce dans la salle à manger.
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Le Miracle - Antonce
Fiksi PenggemarGrande Fanfiction sur Antoine et Ponce sur de nombreux chapitres. Ces personnes ne m'appartiennent pas, elles sont réelles, alors si l'une d'entre elles veut que cette fanfiction soit supprimée alors je le ferais. Je tiens à signaler que cette fanfi...