Chapitre 37 : Attirance irrésistible (Noah) ✔️

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Nos lèvres sont sur le point de se toucher, lorsque mon téléphone sonne.

Elle ferme les yeux et retire prestement ses mains de sur les miennes, comme si elle venait de se brûler.

Sa réaction me déstabilise momentanément, mais je ne peux m'attarder sur ce sentiment plus longuement, la sonnerie de mon cellulaire nous agressant encore les oreilles.

Je retire ma paume de son cœur et étire mon bras afin de pouvoir saisir mon téléphone derrière elle, là où elle l'a laissé plus tôt.

Je profite de notre étroite proximité pour inhaler subtilement son doux parfum, tentant à la fois de capter son regard.

Juste un bref coup d'œil dans ses yeux me suffirait.

Je veux seulement savoir ce qu'elle pense, ce qu'elle ressent.

Toutefois, étant visiblement d'un autre avis, elle détourne la tête, me faisant ainsi comprendre son point.

Elle regrette ce moment d'égarement.

Je me refroidis aussitôt, mon ego prenant le dessus.

Je me racle la gorge et décroche l'appel.

Noah Prévost à l'appareil, dis-je d'un ton brusque.

Une pression subite contre ma poitrine me fait reculer et je baisse alors les yeux pour la voir s'éloigner de moi.

Son visage est tout à fait impassible et cela m'enrage au plus haut point.

Comment suis-je supposé savoir son humeur maintenant ?

Est-elle heureuse que mon téléphone ait sonné ou, au contraire, est-elle déçue ?

Je ne la quitte pas du regard, voulant m'assurer qu'elle ne s'enfuira pas avant que j'aie pu lui parler.

« Bonjour, M. Prévost, lance soudainement une voix féminine au bout de la ligne. Je tenais à vous informer que la robe que vous aviez commandée vient tout juste de vous être livrée. »

Bien, dis-je distraitement.

Sans un mot de plus, je raccroche.

S'engageant vers la porte, elle cherche à me fuir.

Malheureusement pour elle, je n'ai pas encore fini.

Un instant.

Elle m'ignore, continuant résolument son cheminement vers la sortie.

Je marche à grand pas vers elle, souhaitant la rejoindre avant qu'elle n'ait le temps de franchir le seuil de cette pièce.

J'ai encore beaucoup trop de questions à lui poser avant qu'elle ne puisse se permettre de me laisser en plant comme ça.

Elle ouvre la porte, mais je plaque ma main sur celle-ci, la refermant dans un claquement sourd.

Elle sursaute légèrement, n'ayant probablement pas remarqué que je la suivais d'aussi près.

J'ai dit : un instant, répétais-je d'une voix légèrement plus sévère, près de son oreille.

Elle se retourne lentement vers moi, ses beaux yeux verts étincelants d'agacement.

Elle pince les lèvres et pointe sèchement du menton mon bureau.

Qui était-ce, au téléphone ?

Est-ce vraiment important ?

Elle hausse un sourcil et croise ses bras sur sa poitrine, attendant une réponse.

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