Chapitre 54

146 10 32
                                    

Je me réveillais tout doucement de ma fameuse nuit avec Thorin. J'étais sur un petit nuage et je me sentais enfin heureuse dans les bras de l'homme que j'aimais. Je pris conscience un peu plus de mon environnement, j'avais ma tête déposée sur le torse de Thorin, mon bras gauche était déposé sur son ventre. Le second bras était en dessous de ma tête, je sentais des doigts caresser mes cheveux. J'avais aussi un drap qui était déposé dans le bas du dos. Puis, je relevais ma tête pour observer Thorin, il avait un sourire sur ses lèvres heureux de la nuit passée. Je lui demandais : « Tu me regardes dormir depuis combien de temps ? »

–Peut-être une dizaine de minutes, ça m'a manqué de t'avoir dans mes bras en me réveillant. Dis celui que j'aime en continuant de caresser mes cheveux.

Je décidais des commencer à faire de légers cercles sur son ventre et je sentis sous mes doigts des frissons d'anticipation. Je décidais de donner un petit baisé sur les lèvres du nain, je reposais ma tête au même endroit qu'il était quelques secondes plus tôt. Son second bras était posé sur sa poitrine, il prit délicatement ma main pour me faire une bis main. Le rouge me montant aux joues, peu habituer, non, je n'étais plus habitué à de petites attentions romantiques de mon amant. Il l'avait déposé sur son torse, mais il fit des mouvements circulaires sur le dessus de ma main.

Je lui informai : » À moi aussi de t'avoir dans mes bras m'avait manqué. Je me sens plus légère, je n'ai plus peur de laisser, mes sentiments pour toi, sortir. Je t'aime et je t'aimerais toujours. »

J'entendis son cœur battre la chamade dans sa poitrine, je ne pouvais peut-être pas le voir, mais je savais qu'il souriait, ému, que j'aille dit notre phrase qu'on se disait il y a plus de 60 ans.

–Je t'aime et je t'aimerais toujours, Sarahtia. Je suis heureux, on a enfin pu laisser notre passé derrière nous.

Je souriais à ce que Thorin venait de dire, on ne l'avait pas eu facile tous les deux. À présent, je pouvais enfin voir le nuage noir disparaître pour laisser place au soleil. Je glissai ma main pour que j'aille caresser ses doigts. J'avais tellement l'impression d'avoir de si petites mains comparées à la sienne. Je rajoutais, concentrer sur ses doigts : » Grâce à toi, je peux enfin voir le positif. »

–Je suis heureux de l'apprendre.

Je ne voulais pas que cet instant finisse, j'étais extrêmement bien dans ses bras, je pourrais y être à longueur de journée, mais toute bonne chose à une fin. Il faudrait se lever, Milendil devait s'inquiéter de ne pas nous voir de la soirée d'hier. Il fallait que je détruise notre petite boule d'amour et il fallait revenir à la vraie vie. Je tournais la tête vers celui que j'aime et je lui informais : « Je suis si bien dans tes bras, mais il va falloir rejoindre les autres. »

Je vis Thorin grimacer, ce qui me fit rire, mais avant même qu'il ne proteste qu'on était bien là en ce moment. Je mis ma main sur sa bouche pour le faire taire : « Tu as peut-être oublié, mais on a un fils qui devrait se demander où on est passé. »

Je sentis qu'il me tirait la langue en dessous de ma main, j'enlevais ma main en riant. J'essuyais ma main pleine de sa bave sur lui en lui faisant une grimace et je sortais rapidement du lit pour me sauver. J'étais à côté du matelas, j'avais un grand sourire sur mes lèvres et Thorin prit un deux secondes pour admirer mon corps. Le temps écoulé, il se leva avec précipitation et le nain essaya de me rattraper. Je le contournais, pour qu'il ne puisse pas m'attraper, en riant. Il avait le grand sourire aux lèvres et il me demanda lorsqu'on était tous les deux à chacun des côtés du lit : » Qu'est-ce que je vais te faire si je t'attrape? »

Je lui faisais les yeux doux en répliquant : « Tu vas être clément avec ta reine ? »

–Toi, ma reine ? Je n'en suis plus aussi sûr en ce moment. J'aurais plutôt dit « vile sorcière ». Dis le noiraud avec l'intention de me décourager, mais il a oublié pendant quelques secondes qui j'étais vraiment.

Souffrance? Le seigneur des anneauxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant