Chapitre 42

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Pendant plus de deux jours, nous nous dirigeâmes vers Dunharrow en prenant rarement des pauses. Je parlais très peu et me concentrais sur notre future bataille, je me demandais sur quoi on va tomber en arrivant au Gondor. Il aurait beaucoup d'orc, de Troll, les Nazgûls et bien d'autres choses. Sauron a décidé d'anéantir la race des hommes et il mettrait probablement ses meilleurs atouts dans cette bataille. Il allait avoir probablement plus d'ennemies là-bas qu'à la bataille du gouffre de Helm.

Nous étions arrivés au campement, beaucoup d'hommes du Rohan avaient répondu à l'appel de leur souverain, mais ce n'était probablement pas assez. Pour le moment, je ne voyais aucune solution pour gagner cette bataille. Nous partirons probablement demain matin pour ne pas perdre de temps. Je sortis de mes pensées lorsque j'entendis Gamelin hurlé : « Rassemblement ! Faites place au Roi ! Gloire à vous mon Seigneur. »

Je regardais Théoden à ma droite et il saluait les hommes qu'il croisait.

–Combien, demanda le roi avec empressement sans même s'arrêter.

Gamelin qui était au sol avec quelques hommes autour lui répondit : « Environ cinq cents hommes de l'Ouestfolde et trois cents de plus de la Fenmarche. »

Je vis le roi être déçu du nombre de personne ayant répondu à l'appel et il demanda :" Où sont les cavaliers de Snowbourn? »

–Aucun n'est venu, mon Seigneur.

Je sentis dans mon dos le relâchement de Thorin et je sus que lui-même était déçut avec cette nouvelle, comment on devrait gagner la guerre ? Le roi ne rajouta rien et on continuait notre route vers notre campement dans une montagne. On m'a attitré à une tente avec mon fils et j'y déposais mes affaires. Je rejoignis Aragorn et on se dirigeait vers Théoden qui regardait le campement en haut de la montagne.

–Six mille lances. Moins de la moitié de ce que j'espérais. Se découragea le roi.

Aragorn s'avança vers Théoden en expliquant : » Six mille ne seront pas suffisante pour percer les lignes du Mordor. »

Je regardais les deux hommes qui étaient à ma droite et le monarque décidait de lui répondre en ayant repris un peu plus d'espoir : « D'autres viendront. »

Je décidais de lui répondre : « Oui peut-être, mais entre-temps combien de morts il va avoir, car on aurait entendu. »

Aragorn décidait de rajouter pour me défendre : « Chaque heure perdue accélère la défaite du Gondor. Nous avons jusqu'à l'aube. Après il nous faudra repartir. »

Le roi hochait la tête sans rien rajouter en me regardant mon frère et moi. Cependant, nous entendîmes les chevaux s'agiter et je sentis le vent monté. J'avais une mauvaise impression au sujet de cette montagne. J'essayais d'en savoir plus et je marchais dans la direction de la montagne. Je vis Legolas, Gimli, Thorin et mon fils regarder la route qui continuait dans la montagne.

– Les chevaux sont agités, les hommes silencieux. Nous fîmes remarquer Legolas.

Je m'approchais de mon fils et je mis mes mains sur ces épaules tout en continuant d'écouter. Je vis Éomer s'approcher de nous avec la selle dans ces bras et il nous informa : « La tension monte à l'ombre de la montagne. »

Je me questionnais de plus en plus sur cette montagne et elle ne m'inspirait pas confiance.

- Cette route-là, où conduit-elle ? demanda mon fils curieux.

Legolas se retourna vers nous et il répondit à la question que tout le monde se posait : » C'est la route de Dimholt ; la Porte sous la montagne. »

Souffrance? Le seigneur des anneauxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant