Le Hameau du Fjord 3/8 🍋

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Ce matin-là, Jaya s'éveilla, bercée par une douce pression enveloppant son corps fiévreux

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Ce matin-là, Jaya s'éveilla, bercée par une douce pression enveloppant son corps fiévreux. Lorsqu'elle tourna la tête, elle vit Vadim, plongé dans un profond sommeil. Le voir ainsi, si paisible, l'emplit de bonheur. Être dans ses bras chauds et réconfortants et sentir sa peau était comme un rêve devenu réalité. Pourtant, elle avait encore du mal à croire qu'il était bien là, tout près d'elle. Après des mois de souffrance, ils avaient enfin retrouvé leur vie là où ils l'avaient laissée. Le vide qui l'avait longtemps habitée avait été comblé. Vadim avait refermé la plaie béante sur son cœur du bout de ses lèvres.

Son tendre amour, son guerrier, qu'elle avait tant attendu et cherché, était enfin là, à ses côtés. Et elle ne voulait plus jamais le quitter, quoi qu'il advienne.

Jaya se tourna légèrement vers Vadim, qui bougea dans son sommeil et se mit sur le dos. Un sourire espiègle sur les lèvres, la princesse décida qu'il avait assez dormi. Elle quitta la chaleur des draps pour monter sur lui à califourchon, rapprochant sa poitrine de la sienne. Elle déposa une pluie de baisers sur sa joue et son cou, tandis qu'il gardait les yeux fermés.

Il avait le sommeil lourd... songea-t-elle.

Les joues gonflées, Jaya se redressa alors, réfléchissant au meilleur moyen de le réveiller. Une idée lui vint : tendrement, sensuellement, elle se mit à onduler sur lui. Ses hanches glissaient avec grâce, suivant le rythme de ses caresses, qui effleuraient ses pectoraux gainés du bout des ongles. Elle savait que Vadim était tout particulièrement friand de ce genre de réveil. Selon lui, le sexe matinal était le meilleur moyen de commencer la journée, et elle ne pouvait le contester.

Soudain, Jaya vit un sourire fripon étirer lentement la bouche de son époux, puis il ouvrit un œil. Elle le fixa une poignée de secondes, avant de réaliser la situation.

— Tu ne dormais pas ?

Il ricana.

— Non. Mais ça m'amuse beaucoup de te voir essayer de me réveiller.

— Ça t'amuse seulement ?

Le ton qu'elle employa sonnait terriblement sexuel, et il en frissonna. Il glissa ses deux grandes mains sur ses magnifiques collines de chair, si soyeuses, posées sur son bas ventre.

— Je dois avouer que te voir nue sur moi de bon matin me donne envie de certaines choses.

Elle se mordit la lèvre inférieure en souriant.

— Quel genre de choses ?

Le sourire de Vadim grandit bien davantage.

𝐋𝐀 𝐌𝐀𝐋𝐄𝐃𝐈𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐄 𝐋'𝐇𝐈𝐕𝐄𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant