𝐄 𝐏 𝐈 𝐋 𝐎 𝐆 𝐔 𝐄 : Là où le Vent Nous Porte 1/2 🍋

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❅ Trois mois plus tard

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Trois mois plus tard...

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La brise soufflait tendrement sur son visage.

Douce, presque chaude, elle virevoltait sur la totalité de son corps nu et détendu, allongé dans l'herbe. Oui, Vadim était détendu pour la première fois depuis un long moment, les yeux braqués sur le ciel d'un bleu plus bleu qu'il n'ait jamais vu. La réverbération du lac, à ses pieds, le rendait peut-être plus magnifique encore ?

Ou bien était-ce simplement cette sensation d'être réellement libre.

Un corps frêle et délicat se hissa sur le sien, tout aussi dénudé. Un visage se posa sur sa poitrine, des yeux clairs le guettaient, gorgés d'amour.

— Tu dors ?

Il sourit, avant de poser son regard sur cette petite fée qui portaient des pâquerettes dans ses cheveux, tout comme lui.

— Non... Comment pourrais-je dormir avec un tel paysage ?

— Moi, je n'en étais pas loin, tout est si calme. Les battements de ton cœur m'ont réveillée.

— Je suis désolé.

Elle gloussa avant de remonter vers sa joue où elle déposa un baiser.

— Ne t'excuse pas d'être en vie, guerrier... J'aimerais me réveiller de la sorte chaque jour de ma vie.

Ce serait si parfait... Elle lui faisait un grand honneur de l'aimer aussi fort. Pour la remercier, il se redressa sur un coude et l'embrassa à pleine bouche.

— Alors, comment trouves-tu le lac ?

— Très beau. Tu avais raison... Il est magnifique en été.

Au cœur de la clairière verdoyante, se trouvait le lac au sud des vallées du massif, offrant un spectacle enchanteur. Entouré d'arbres, ses eaux scintillantes reflétaient les rayons du soleil. On pouvait apercevoir des libellules virevoltant gracieusement au-dessus de la surface. Joyeusement, les faisant fuir, Liloïa la fendit dans un saut torsadé avant de plonger à nouveau, loin du bord.

L'atmosphère était empreinte de sérénité. Une sérénité bienvenue et chérie. Les doux murmures de la nature transportaient les chants des oiseaux et les clapotis de l'eau, les feuilles des arbres bruissant et le parfum frais des fleurs sauvages.

Un havre de paix, où le temps semblait suspendu.

Vadim lui avait promis de l'emmener ici, il y avait bien longtemps... et il avait tenu sa promesse. La voir se détendre un peu après tout ce qu'il s'était passé était pour lui le meilleur remède à la mélancolie.

Ils s'étaient échappés du royaume et cachés des ymosiens en colère durant des mois, parcourant l'île et ses terres sauvages afin de trouver tout ce qui leur fallait pour partir. Leurs compagnons avaient pris des chemins séparés, voilà quelques jours, pour tenir le plus de mages au courant de leur grand projet de départ. Ils nourrissaient l'espoir de bientôt les retrouver, sur le lieu de rendez-vous.

𝐋𝐀 𝐌𝐀𝐋𝐄𝐃𝐈𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐄 𝐋'𝐇𝐈𝐕𝐄𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant