Quand la Nuit Retrouve le Jour 2/4 🍋

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La chaleur monta plus rapidement que le froid dehors

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La chaleur monta plus rapidement que le froid dehors.

Si Jaya avait d'abord imaginé des retrouvailles douces ou même colériques durant ces jours à marcher dans la montagne, il n'en était point le cas. À cet instant, plus rien ne comptait ; ni les précédents événements, ni les dégâts matériels, ni même la pièce où ils se trouvaient. C'était comme s'il n'y avait jamais eu d'absence, seul le désir sauvage qui rugissait à travers eux. Cette alchimie sexuelle si forte entre eux et qui, malgré la séparation, n'avait pas désempli d'une seule goutte.

Versant des larmes de bonheur, la brune sourit contre les lèvres avides de son homme.

— Oh, Jaya, tu m'as tellement manqué.

— Toi aussi tu m'as manqué...

— Il ne passait pas une nuit... sans que je ne pense à toi. Je pensais à toi jusqu'à en devenir malade. Je revoyais ton corps, ta peau, tes lèvres, tes seins... (il en empoigna un dans une caresse) et je crevais d'envie.

Il l'embrassa éperdument, avalant ses souffles d'excitation.

— Si tu savais... comme j'ai pu ressentir la même chose.

Il frissonna sous sa voix ; un éclat de perversion dans la sincérité pure. Si c'était un rêve, il aurait aimé ne jamais se réveiller.

Mais ce n'était pas un rêve. Ça ne l'était plus.

L'incendie, adouci par ce moment d'accalmie, revint plus fort. L'aidant à retirer son pull, Jaya fit courir voluptueusement ses mains sur le torse nu de son mari. Elle reconnaissait les sillons sculptés de ses abdominaux, ses pectoraux gainés et le creux sensuel entre ses clavicules. Il était toujours aussi robuste, aussi fort, aussi beau qu'elle en perdait le souffle. Un véritable étalon. Ses muscles saillants lui donnaient envie de les embrasser ; pourquoi hésiter ?

Ses doigts s'entortillaient dans les mèches blondes de sa chevelure tandis que sa bouche charnue s'abandonnait à quelques baisers lubriques dans son cou, lui provoquant un frisson délicieux. Elle s'abreuvait du nectar exhalé par sa peau fouettée aux plantes nivéales et au feu de bois. L'envie de remonter vers sa mâchoire la prit, mais il la stoppa dans son élan en scellant rapidement les poignets de sa femme au mur, au-dessus de sa tête. Ses mains sensuelles descendirent alors le long de ses bras pour s'accrocher à son gilet épais.

Il la voulait sans attendre nue sous ses doigts.

Les habits de montagnes recouvrirent le sol, plus aucune barrière n'était entre eux. Vadim glissa sa main dans le dos de Jaya et plongea dans son cou qu'il gratifia de baisers gourmands. Soudain, il sentit un bandage sous ses doigts.

Était-elle blessée ?

— C'est quoi ça ?

Son souffle à son oreille piqua l'attention de Jaya qui le fixa. Il glissa son pouce sur la blessure à son épaule, le regard froncé.

𝐋𝐀 𝐌𝐀𝐋𝐄𝐃𝐈𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐄 𝐋'𝐇𝐈𝐕𝐄𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant