Chapitre 45 : Lake

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Bonjour à tous,

Je tiens, tout d'abord, à souhaiter une bonne fête à toutes les mamans. J'espère que vous passerez, toutes, un merveilleux moment auprès de vos bouts de chou. Pour ma part, je vais profité de cette journée avec ma fille dès que j'aurais cliqué sur le bouton "publier".

Je vous poste, exceptionnellement, le chapitre du lundi aujourd'hui, car je n'aurais pas le temps de le faire demain. 

La suite reprendra de manière habituelle.

Bonne journée à tout le monde ! Je vous embrasse !



Il était étrange de marcher tranquillement dans la rue sans devoir surveiller mes arrières. Je ne parvenais pas à observer chaque personne que je croisais comme s'ils pouvaient être des ennemis potentiels. Pourtant, je savais que je ne craignais rien.

Je revenais d'un entretien d'embauche. Il n'était pas question de vivre éternellement sous de toi de Lorna sans contribuer aux finances du couple. Antonio, son mari, était un homme adorable qui m'avait accueilli à bras ouverts. Il était ravi de pouvoir rencontrer la personne dont parler souvent sa femme avec émotion. Je l'en remercierai jamais assez mais, malgré leurs accueils chaleureux, je ne me sentais pas à ma place dans cette famille uni. J'avais longtemps rêvé de retrouver Lorna et que tout recommence comme avant. Je n'avais pas pris en compte, cependant, les changements qui s'étaient opérés en moi. Je n'étais plus du tout la petite fille que j'étais. La distance et mon attitude défensive faisaient de la peine à mon ancienne nourrice. J'avais surpris une conversation, au détour d'un couloir de la maison, entre Antonio et elle, il y avait deux semaines.

Elle s'attristait de ne pas reconnaître l'enfant que j'étais. Ma bombe, le jour de mon arrivée, l'avait profondément affecté. Elle souhaitait me faire rencontrer un psychologue, ce que j'avais immédiatement refusé. Il en était hors de question. Les problèmes se résolvaient en interne. Pour avoir travaillé pour mon père, elle le savait.

Le passé était le passé et resterait là où il était. Je n'avais aucunement besoin d'un tripoteur de cervelle.

Je traversais la rue et eu un sourire en coin. S'ils se pensaient discrets, ils avaient tout faux. Pour le commun des mortels, ils seraient invisibles mais, pour ma part, je les avais repéré dès le lendemain de mon arrivée chez Lorna.

C'étaient des professionnels. Ils n'y avaient pas à en douter. Néanmoins, je venais de passer huit ans de ma vie à alimenter mes radars afin qu'ils ne laissent rien passer. Ce n'était pas toujours les mêmes types. Au départ, cela m'avait mise en alerte et j'avais prévu de disparaître, pensant qu'Omarosa n'était, finalement, pas mort. Cependant, je m'étais rapidement ravisé en voyant un visage connu parmi les deux gardes. Mathias. Il travaillait pour Léandro.

Ainsi, il avait décidé de me faire surveiller. Pour quelles raisons ?

J'avais pu constater qu'il s'agissait de quatre hommes, qui se reliaient à ma garde. Trois visages inconnus et Mathias, celui qui gardait la porte de ma chambre lorsque j'étais encore confiné au manoir.

Il devait être ravi de reprendre du service, ricanais-je intérieurement, me rappelant qu'il n'avait pas apprécié de donner dans le baby-sitting. Pour quelles raisons, Léandro, m'avaient octroyé quatre de ses hommes ?

Cela n'était à n'y rien comprendre.

Il avait tout fait pour me voir quitter le manoir au plus vite, une fois décider qu'il ne me garderait plus. Je ne comprenais donc pas les raisons de ses hommes sur le territoire Américain. Ils me collaient aux basques à longueur de temps, signe qu'ils avaient des ordres précis.

Dance in the flamesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant