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Chapitre 64 - Phoenix 👤

-Non, refuse Andrea en secouant négativement la tête. Je ne pense pas que ce soit la solution.

-Si, rétorqué-je en rangeant une arme dans ma poche arrière de mon jean.

-Elle n'accepterait pas que tu te mettes en danger de cette manière.

-Elle n'accepterait rien de tout ce qu'on est en train de prévoir Andrea. Je ne vais pas rester un jour de plus dans cette situation. J'ai besoin de récupérer ma femme.

-Elle va s'inquiéter pour rien si elle voit ça à la télévision, tu sais très bien qu'elle ne fait que suivre les informations.

-C'est faux, parce que mes parents ne l'y autorisent pas.

-Matteo t'as dit qu'elle ne devait pas stresser.

-Je sais, c'est pour ça que j'agis la nuit. Au moins elle pourra dormir sur ses deux oreilles cette nuit. Tiens toi prêt pour la seconde partie, on agira plus vite que tu ne le penses.

Il secoue négativement la tête en désaccord avec mon plan, surtout lorsqu'il me voit enfiler ma veste. J'attrape mes clefs de voiture et me rends dans mon garage pour monter à bord de ma Ferrari.

Je prends une grande inspiration en démarrant le moteur, et soupire longuement en dépassant la grille du domaine. Comme par automatisme, je conduis jusqu'au hangar, où j'ai prévu de me rendre seul ce soir.

Andrea a beau être mon meilleur ami, il ne sait pas véritablement tout de mon plan. Il pense que je vais me jeter inconsciemment dans la gueule du loup, mais j'ai prévu autre chose qu'il ignore totalement. Comme on dit, que la fête commence.

Dès que j'arrive aux alentours du hangar, des hommes braquent leurs armes sur moi et je grimace en espérant qu'aucun ne tire maintenant.

Je stationne ma voiture en plein milieu et sors doucement de ma voiture en levant les mains en l'air. Je m'appuie sur le capot de ma voiture et croise les bras en attendant que Adam pointe le bout de son nez.

Il ne débarque qu'au bout de longues minutes d'attente, où tous les viseurs sont braqués sur mon corps. Lorsqu'il débarque, plusieurs voitures se garent autour de la mienne et d'autres hommes descendent. Ce sont des alliés de la mafia sicilienne, qui souhaitent tous que je récupère mon rôle. Ils ont refusé de faire un marché avec Adam, surtout lorsqu'ils ont appris ce qu'il a osé faire à ma femme.

Adam se pose face à moi en me regardant mal et sourit narquoisement.

-Quel culot d'oser te pointer chez le parrain, ricane-t-il en rejetant la tête en arrière. Il suffirait que je lève la main pour te retirer ta vie.

-Mais tu ne le feras pas, répliqué-je avec confiance en me redressant, parce que tu veux savoir ce qu'on fout tous là.

-C'est vrai, alors dépêche-toi de me dire ce que tu fais sur mon territoire. Tu devrais prendre ta femme et te barrer de mon pays.

-Enfin Adam, tu sais que ce n'est même pas ton pays. Toi, tu viens d'Amérique, alors que la mafia sicilienne a besoin d'un vrai sicilien. C'est dans la logique, tu ne crois pas ?

-Comment tu sais ça ?

-Comment je sais que tu as changé de continent parce que l'Amérique entière te cherche pour le meurtre de quarante-cinq hommes afin de violer toutes leurs femmes et leurs enfants, tout comme la séquestration d'un nombre incalculable de jeunes adolescentes ? N'est-ce pas Mason ?

Il fronce les sourcils alors que son visage devient rouge de colère. Ses poings se serrent sous la colère, et je souris en retour. Bien sûr que j'ai fait mes recherches pour trouver la véritable identité de ce salopard. C'est pas compliqué grâce à Adrian et ses talents de piratage.