𝘕𝘖𝘜𝘝𝘌𝘓𝘓𝘌𝘚

•chapitre 38•

Alice Letexier

Paris, Mars 2024
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— Meuf! On a reçu les vêtements! S'exclame Elsa en débarquant dans notre magasin en travaux avec un gros carton dans les mains.

— Putain enfin!

Elle pose l'énorme carton en plein milieu de la pièce principale de notre boutique et elle en ressort en me disant qu'il y en a d'autres. Je sors avec elle et on prends les plusieurs cartons qu'il y a. Une fois tout ça fait, on se pose et on ouvre notre premier carton.

— Mon dieu, ils sont trop beaux! Elle hurle presque en prenant des sweats dans ses bras.

— Putain, regarde l'ensemble orange comment il claque! Je cria à mon tour en lui montrant l'ensemble en question.

On continue de découvrir notre première collection. On est vraiment hyper satisfaite du résultat.

— Meuf, on va ouvrir notre propre magasin. Je me mord la lèvre excitée à l'idée d'enfin faire cette étape avec ma meilleure amie de toujours.

Elle me fait un énorme sourire avant de me prendre dans ses bras.

— Maintenant faut tout agencer. Elle dit en regardant tous le magasins en bordel.

— On fait comme on a dit, à gauche la partie homme, à droite celle des femmes et à l'étage les enfant? Je demande alors qu'elle me confirme cela en hochant la tête. De toute façon on a pas finit de peindre l'étage, on fait les hommes et les femmes se soir.

Elle hoche la tête encore une fois et prend le carton des vêtements pour hommes pour commencer à ranger dans la partie gauche de la boutique. Quant à moi, je commence à m'occuper de la partie droite.

(...)

Après avoir enfin fini de tout ranger, on s'est séparer pour rentrer chacune chez nous. J'arrive chez moi et mon chien, Guizmo, arrive tout de suite vers moi. Il a vraiment grandi, il avait atteint sa taille adulte depuis des mois et j'avoue que le voir petit me manque parce qu'il était énormément câlin. Maintenant il vient vers nous que pour sortir ou pour manger.

Etant donner que je l'ai sortis que ce matin je reprends le bonnet de Mathieu et met la laisse à mon chien. Je sors et je me dirige vers la parc habituelle pour laisser Guizmo se défouler. Alors qu'il cours comme un fou je m'assois sur un banc et pile à ce moment mon portable se met à sonner. Je le prends et souris en voyant que c'est mon amoureux qui m'appelle. Il est actuellement en tournée et je ne l'ai pas vu depuis fin février. Cela va bientôt faire un mois, mais heureusement il va faire deux dates de suite à Paris.

Je décroche en souriant.

— Coucou loulou! Je dis enjoué.

— Rappelle moi comme ça et je te balaye quand je te vois. Il grogne.

— Toi aussi tu me manques ma star t'inquiètes. Je pouffa.

— Bref, ça va?

— Ouais, on a reçu les habits pour le magasin. J'ai trop hâte de l'ouvrir. Ils sont trop beaux je te jure.

— Vous l'ouvrez quand déjà votre boutique? Il demande.

— Le 4 avril.

Il se pince les lèvres. Je sais, il sait, on sait , nous savons tout les deux que il ne pourra pas être là car il sera encore en tournée et que c'est pile le soir ou il joue à Nantes. Je comprends qu'il ne peut pas venir mais je suis un peu, même énormément déçu. C'est l'un de mes plus gros projets que je sors avec Elsa. Le seul même. Et savoir que mon copain ne pourra pas être là pour me soutenir me décourage. J'exagère peut-être mais j'avoue, je m'en fou.

— Et, tu viens pour la date de Clermont hein?

— Je sais pas Math'. La boutique est pas encore prête et-

— Frère ça fait depuis des mois que tu me parles de ça, lâche la ta boutique au bout d'un moment. Il me coupe sèchement.

— Pourquoi t'es aigri? Et même le magasin il ouvre bientôt je peux pas me permettre de me barrer à l'autre bout de la France pour un de tes concerts alors que tu vas en faire encore plein.

— Et? T'es jamais venu me voir? Viens un peu non?

— Parle bien par contre, j'suis pas ta pote. Et comment ça je suis jamais venu te voir? Tu te fou de ma gueule? A Dour? J'étais là. En corse? J'étais là. Pour les trois dates à Paris je serais là. Arrêtes de t'énerver pour rien.

— Cousine, je te parle d'une date pas de toute la tournée, fait l'eff-

Je ne le laisse pas terminer sa phrase et lui raccroche au nez. Il commence à me faire un caprice pour un concert alors que je pourrais très bien venir à une autre tournée ou à des futurs festivals.

Je rappelle Guizmo et je lui remets sa laisse pour rentrer à l'appartement.

Une fois chez moi, je commande directement un McDo et met de la musique sur l'enceinte du salon. Je fais souvent ça depuis plusieurs mois quand Mathieu n'est pas là et ça me détends. Je me couche sur le canapé et me mets à réfléchir à pas mal de chose. À ma dispute avec Mathieu, au magasin. Et si il marche pas? Si c'est un énorme flop. Je commence à stresser alors qu'elle ouvre dans une vingtaine de jour, je voudrais bien appeler Mathieu pour qu'il me rassure mais je suis encore énervée contre ce bouffon pour le faire. Je soupire et me concentre sur le son qui passe en fermant les yeux. C'est un son d'Olivia Rodrigo. Drivers license. Ça fait longtemps que je ne l'ai pas écouter.

La porte sonne me coupant de mes pensées, je vais ouvrir au livreur qui m'apporte mon menu et je referme la porte après l'avoir remercier. Je me rassois sur le canapé et commence à manger tout en continuant d'écouter ma Play List. Une fois mon menu finit, je me recouche dans le canapé et prends mon livre que j'ai commencée à lire. Risibles Amours de Milan Kundera. C'est Ken qui me l'a conseiller quand je lui ai demander des livres qu'il a lu et adorait. Il m'a passé tout ses livres favoris et m'a fait promettre de lui dire ce que j'ai pensée de chaque livre lu.

Vers la fin de mon livre, complètement fatiguée, je m'endors sans même avoir éteint la musique et la lumière. Je m'endors le livre sur le visage.

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ig- silence.desmaux