•chapitre 2•

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Alice Letexier

Paris, Septembre 2022••••••••••••••••••••••••••••••••

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Paris, Septembre 2022
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Affalée sur le canapé, j'attends mon frère. Honnêtement, je m'ennuie beaucoup trop sans lui, il est vraiment beaucoup trop drôle, et quand il n'est pas dans les parages, je ne sais pas quoi faire. Avec Yvick, nous sommes très proches, malgré la différence d'âge, on arrive a bien s'entendre pour le bonheur de notre grand-mère.

Je leve la tête d'un coup lorsque j'entends que les clés ouvrent la porte d'entrée. Je me met à sourire comme une folle quand je remarque mon frère qui s'avance dans le salon de notre appartement.

— Alors la grosse, qu'est ce que t'as fait aujourd'hui? Je lève tout de même les yeux au ciel lorsque j'entends son surnom qu'il me donne h24.

Ça pourrait presque le vexer mais je suis tellement habituée maintenant que je n'y prête plus attention. Puis je sais qu'il dit ça pour m'embêter.

-Pas grand chose... J'attendais mon grand frère d'amour pour qu'il puisse me déposer à mon entraînement! Lui dis-je en souriant de toutes mes dents.

Il soupire puis ré enfile son sweat qu'il a balancé sur le fauteuil en rentrant. C'est lui qui me dépose à mes entraînements de volley puisque je n'ai pas mon permis, que j'avais ratée cinq fois.

Eh oui, cinq... Je ne sais même pas comment je fais pour encore avoir le courage de le repasser. Mais tant que je suis motiver c'est ce qui compte.

— Faut vraiment que tu fasses un effort pour passer ton permis toi, je vais pas t'emmener tout le temps à tes entraînements hein. Il souffle en sortant.

— Oui t'inquiètes, je vais l'avoir la prochaine fois. Le rassure-je en prenant mon sac de sport.

Mais je suis presque sûr que c'est plutôt moi que je rassure en disant cela.

— Tu avais dis la même chose la dernière fois, je te rappelle. Aller dépêche-toi, je dois passer voir polak au studio après, ça fait longtemps que je l'ai pas vu.

J'hoche la tête en baissant le regard et sorti de l'appartement le laissant fermer la porte, nous dévalons les escaliers ensemble puis rentrons dans la voiture.

Le volley. C'est vraiment important pour moi, je suis capitaine de mon équipe et je vais probablement être sélectionner en équipe de France pour participer au Jeux Olympiques 2024. Je sais que mon frère est fier de moi sur ça, mais il ne me l'avouera jamais puisque sa fierté est bien trop grosse pour ça.

— Ils sont bien tes entraînements au moins pour en faire quatre fois par semaine ? Me coupe-t-il de mes pensées.

-Ouais, en plus la je m'améliore de plus en plus et ça va être parfait pour être sélectionnée au JO. Lance-je joyeusement, je le vis regarder la route en souriant.

On a vraiment une relation fraternelle particulière lui et moi. Pas besoin de parler, on se comprends. Et c'est ça que j'adore avec Yvick. Il ne fait pas le grand-frère protecteur et me laisse faire ma vie comme je le souhaite. Par contre, je sais que s'il vient à m'arriver quelques chose à cause de quoique se soit ou même quelqu'un, il sera là pour me réconforter et aller voir celui ou celle qui m'a fait du mal.

Il se gare enfin devant le gymnase et tourne sa tête vers moi. Je lui embrasse la joue en le remerciant et sors de la voiture en lui disant au revoir. Je me dépêche d'entrer dans l'immense bâtiment pour aller dans les vestiaires rejoindre mes coéquipières. Je rejoins Juliette et lui fais la bise.

— Salut, tu vas bien? Me demande-t-elle.

— Super et toi? Je sais pas si tu es au courant mais apparemment le sélectionneur de l'équipe de France va venir aujourd'hui pour nous regarder...

— Oui il est déjà la même, je l'ai vu discuter avec Kellian. M'informe-t-elle

Émile Rousseaux. C'est vraiment un homme que j'admire beaucoup. Il a énormément de talent et le rencontrer pour peut-être faire les Jeux Olympiques 2024. C'est vraiment un rêve. Mais pour ça il faut que je me donne à fond et que je sois une capitaine parfaite pour lui prouver que j'ai ma place en équipe de France.

— Alice! Le coach et le sélectionneur veulent voir notre chère capitaine. L'horrible voix de Shana s'élève dans le vestiaire.

Je grimace et me tourne vers elle en lui souriant faussement. Je sors du vestiaire en lui lançant un "merci"  inaudible. Je la déteste, elle aussi d'ailleurs me déteste. Pourquoi ? Parce qu'elle est jalouse de mon poste de capitaine. Pour elle, c'est elle qui devrait l'être. Elle dit qu'elle a plus de talent, mais le coach, Kellian, n'a pas l'air du même avis puisqu'à chaque match, elle est sur le banc.

Je pénètre dans la grande salle du gymnase où on peut entendre le raisonnement des ballons de volley qui tapent sur le sol ou les mains.

Je m'avance vers mon coach et le sélectionneur. J'essaie de cacher mon stresse mais c'est plus fort que moi. Je triture du bout des doigts le collier qu'Yvick m'a offert à l'anniversaire de mes dix-huit années.

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ig- silence.desmaux

𝘕𝘖𝘜𝘝𝘌𝘓𝘓𝘌𝘚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant