Alice Pruski
Paris, Septembre 2037
••••••••••••••••••••••••••••••— À table! Je cris à travers la maison.
Très vite, mes petits monstres arrivent en courant et en criant. Ils s'installent autour de la grande table et je les sers un par un. Je n'ai fait rien de fou à manger. C'est samedi soir, et généralement on fait toujours chill ce jour-là.
— Clément, arrête d'embêter ta sœur. Je le réprimande.
— Mais regarde, elle rigole.
Et en effet, la petite bouille d'Esther est couvert d'un énorme sourire et son petit rire de bébé fait fondre mon cœur. Je termine de me servir avec un sourire niais sur le visage et appelle Mathieu qui n'est toujours pas là.
— Ouais deux secondes!
Je commence à donner la purée pour bébé à Esther. Elle se met à taper des mains en regardant derrière moi. En me retournant, jé découvre mon mari qui est là cause du grand sourire de ma fille.
— Pa'!
—Ça va mon amour? Il sourit en s'approchant d'elle pour couvrir son visage de bisous la faisant rire.
Il s'installe à côté de moi et débute une conversation avec Eliott qui lui raconte son match de foot qu'il a gagné cet après-midi. Clément continue de faire des grimaces à Esther qui le regarde mal puisqu'il l'empêche de manger sa purée correctement.
Un bruit de verre s'écrasant au sol résonne dans la salle à manger. Je me tourne pour voir d'où provient le bruit et voit Maëlle se cacher la bouche avec ses mains.
— Pardon, j'ai pas fais exprès.
Les pleures d'Esther se font entendre et je soupire en me tournant vers elle pour la prendre dans mes bras et la calmer.
— Maëlle, c'est la troisième fois cette semaine. Dit Mathieu.
— Pardon. Notre fille baisse la tête vers ses pieds.
La petite brune se lève pour réparer ses dégâts.
— Laisse Maëlle, je m'en occuperais.
Elle me regarde en hochant la tête et se rassoit à sa place pour continuer à manger dans le silence.
Mon regard croise le regard de Mathieu qui hoche la tête en même temps que moi. On s'est comprit, pas besoin de paroles. Il faut absolument qu'on parle avec notre première fille.
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𝘕𝘖𝘜𝘝𝘌𝘓𝘓𝘌𝘚
Fanfiction𝓹𝓵𝓴 | 𝐑𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝𝐚𝐧𝐭 𝐭𝐫𝐢𝐬𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞 𝐜𝐢𝐞𝐥, 𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐞𝐬𝐩𝐞́𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐫𝐞𝐜𝐞𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐮𝐧 𝐚𝐩𝐩𝐞𝐥 𝐨𝐮 𝐪𝐮𝐞𝐥𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 "Elle m'dit que j'donne jamais de nouvelles, que j'ai pas tant d'amour pour elle, ma...