•épilogue•

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Alice Pruski

Monaco, Septembre 2040••••••••••••••••••••••••••••••

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Monaco, Septembre 2040
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Alors que Esther s'accroche à ma jambe, je pose les casquettes sur les têtes de tous mes enfants avant d'en poser une sur ma tête. On est à Monaco depuis trois jours pour l'anniversaire d'Eliott. On lui a fait la surprise d'aller voir une course de F1 puisqu'il est fan de ce genre de sport. Il fait du karting quasiment tous les week-ends avec ses amis . Honnêtement, je n'y comprends rien, mais je fais un effort avec lui pour m'y intéresser.

— Maman, il est où papa? Me demande la petite voix d'Esther, toujours accrochée à ma jambe.

Esther est notre petite dernière, elle n'était pas du tout prévu, mais c'est un vrai petit rayon de bonheur. Elle est une vraie fille à papa, pour le plus grand bonheur de Mathieu. Je ne m'en plains pas puisque les jumeaux réclament et demandent la plupart du temps mon attention. Mathieu avec ses enfants, c'est comme s'il avait le même âge qu'eux. Toujours à faire des bêtises avec eux et à les embêter. Mais avec Esther c'est vraiment autre chose, il est un vrai papa poule. Plus qu'il ne l'ai avec Maëlle. Avec sa première fille; il est plus du genre à la taquiner et à faire des conneries avec elle. Alors que quand c'est Esther, il peut se braquer juste quand on parle d'elle. Ils ont une vrai relation fusionnelle et je trouve ça magnifique.

— Il est parti chercher de quoi boire mon cœur, il revient bientôt. La petite brune hoche la tête et se colle un peu plus à moi quand il y eu un mouvement de foule.

Esther est du genre très timide et très anxieuse. Elle déteste quand il y a trop de monde. Ça lui fait peur et elle fait quelques crises de panique des fois. Avec Mathieu, on fait de notre mieux pour la rassurer dès qu'il le faut. Sur ce côté là, elle a le même caractère que moi lorsque j'avais son âge.

Alors que je m'écarte de la foule avec Esther et Eliott pour rejoindre mon mari, Maëlle se dirige vers moi en colère. Le même caractère que son père.

— Maman, Clément il a jeté ma casquette par terre et elle est dégeulasse maintenant. Elle s'énerve en me montrant sa casquette blanche qui n'est plus très blanche.

— Clément, pourquoi t'as fait ça?

— Mais c'est elle qui m'a tapé!

— C'est pas vrai!

— Sale menteuse.

— Je mens pas, c'est toi qui l'a prise et qui l'a jeté par terre alors que je suis trop gentille avec toi. Se défends Maëlle en battant innocemment des cils.

— Bon stop, vous allez arrêter de vous disputez, vous vous excusez et Maëlle je te rachèterais une casquette tout à l'heure.

— Pourquoi, elle, elle peut avoir une nouvelle casquette et moi j'ai la vieille casquette toute moche de papa? Se plains Clément.

— Qu'est-ce qu'elle a ma casquette? Dit Mathieu en arrivant avec les bouteilles d'eau.

— Rien, elle est trop belle papa.

— Ouais, fais gaffe à toi quand même. Le menace faussement Mathieu en lui lançant un regard hautain.

Maëlle rigole de son jumeau avant de boire dans sa bouteille. Esther se dépêche d'aller dans les bras de son père et de plonger sa tête dans son cou. Mathieu lui embrasse le front et il s'approche de moi.

— Ils se sont encore embrouiller les jumeaux?

J'hoche simplement la tête excéder alors qu'il lève les yeux au ciel.

Eliott s'excite d'un coup en voyant les voitures, en s'approchant plus du bord.

— Eliott fait attention.

— Laisse le faire orh. Me reprend Mathieu.

— Mais imagine il tombe et-

— Et vas-y toujours tu stresses pour rien de toute façon.

Je le fusille du regard alors qu'il se met à regarder avec Eliott les voitures qui passent à toute vitesse. Notre fils s'émerveille devant toutes ces voitures et montre tout à Clément à côté qui lui ne comprend rien.

— En français s'te plait?

— T'abuses c'est grave simple ce que je viens de dire. Dit le bouclé en râlant.

Clément se tourne vers moi un sourcil lever pour me demander mon avis.

— Je comprends rien non plus mon chéri.

Eliott souffle et se re concentre sur le spectacle la mine fermé. Il est vexé. Il se vexe souvent quand on ne s'intéresse pas à son sujet où on ne lui porte pas assez attention.

— Maman on rentre quand? Demande Maëlle assise par terre.

— Je sais pas, et lève toi c'est sale par terre.

— Mais j'ai mal aux jambes.

Je lève les yeux au ciel et passe ma main dans mes cheveux. Ses enfants vont me rendre folle. Mais je les aime quand même.

(...)

— Enfin! Crit Maëlle en sautant sur la canapé de l'appart qu'on avait loué.

— Saute pas dessus tu vas le péter sale grosse. Dit Clément en la tchippant.

— Me parles pas toi.

S'en suivit un jeu de regard noir entre les jumeaux alors que Mathieu va déposé Esther dans son lit puisqu'elle dort.

— Vous voulez manger quoi se soir?

— J'sais pas.

— Comme tu veux.

— N'importe.

Comme d'habitude, les mêmes réponses chaque soirs et tout les week-ends. Eliott s'assoit à côté de moi en souriant.

— T'es content de ta journée mon cœur?

— Oui c'était trop bien. Merci maman. Il dit en embrassant ma joue.

Je passe ma main dans ses cheveux bouclés et le colle à moi.

Eliott me ressemble énormément. Mêmes cheveux, mêmes yeux, mêmes caractère, mêmes visage. En gros c'est moi en garçon.

À peu près trois heure plus tard, on a mangé et on est tous posé dans le canapé à regarder un film  qu'Esther a choisit, soit un Disney. La petite Sirène passe sur l'écran ce qui a fait râler les garçons. Mathieu, lui, n'a rien dit. Par contre quand moi je veux regarder un Disney, là il râle. Injustice.

Je me lève pour aller boire dans la cuisine et lorsque je retourne au salon, je vois mes quatre enfants tous endormis les uns sur les autres. Mes bébés.

Je tourne mon regard vers Mathieu qui me regarde déjà avec un sourire con aux lèvres.

J'ai réussi ma vie. J'ai de beaux enfants et un mari. Une belle vie. Je ne demande rien de plus.

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ig- silence.desmaux

𝘕𝘖𝘜𝘝𝘌𝘓𝘓𝘌𝘚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant