•chapitre 51•

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Alice Letexier

Paris, Septembre 2027••••••••••••••••••••••••••••••

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Paris, Septembre 2027
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Alors que Mathieu est parti au studio, j'attends sagement mon frère chez moi. Lui et mon copain m'ont complètement interdit toute sortie puisque j'arrive bientôt à mon terme. Le bébé est prévu pour le 23 et nous étions le 21. Soit dans deux jours. Et je n'ai qu'une hâte, qu'il sorte enfin. J'en ai vraiment marre de marcher comme un canard et de devoir supporter cet énorme ventre.

Mathieu refuse limite que je puisse me déplacer dans la maison. Par exemple il n'y a pas longtemps, alors qu'il était au studio, j'avais décidée de peindre les murs de la chambre du futur bébé puisque je n'avais que ça à faire. Quand il est rentré et qu'il s'en ai aperçu, il m'a engueulé car je ne dois pas faire d'effort. J'ai terminée en pleure dans ses bras. Vive les hormones.

Alors que je regarde Netflix dans le salon, j'entends enfin mon frère rentrer chez moi.

— Salut la grosse!

— Si c'est pour dire ça retourne chez ta mère igo.

— On a la même daronne bouffonne.

— T'as été adopté, ta gueule.

— Tu dis ça mais t'es la seule blonde de la famille, je serais toi, je parlerais pas trop. Il dit en s'écrasant sur le fauteuil.

Je lui balance un coussin en pleine tête alors qu'il me fusilla du regard. Il prend la télécommande et change ma série que je regardais.

— Mais Yvick! Arrête, elle était trop bien.

— Mais Yvick! Il m'imita avec une voix de fille. Elle est nulle ta série et je la connais déjà, Elsa la terminer hier soir.

— Mais c'est le dernier épisode.

-M'en fous.

Je me lève du canapé en soufflant. Je vais au toilette, c'est horrible j'ai l'impression d'y aller toutes les 10 minutes, et encore.

Alors que je reviens m'installer dans la canapé, Yvick m'interpelle.

— J'ai faim, tu peux commander?

— Et puis quoi encore? Tu commendes tout seul, je suis pas riche moi.

— S'te plait ma petite sœur d'amour. Il me supplie.

— Non, j'ai même pas faim.

Il râle avant de prendre son portable pour commander. La commande arrive une dizaine de minutes plus tard.

Au final il est resté tout l'après-midi et on a rien fait à part se lancer des piques comme de bons frère et sœur qui se respectent.

(...)

𝘕𝘖𝘜𝘝𝘌𝘓𝘓𝘌𝘚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant