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Alice Letexier

Paris Accor Arena, Avril 2024••••••••••••••••••••••••••••••

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Paris Accor Arena, Avril 2024
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Assise sur le canapé présent dans la loge, je regarde Mathieu se faire préparer par sa styliste, Sarah,

Ce soir il va joué son troisième et dernier Bercy de sa tournée. Il a beau en avoir déjà fait deux, il ne l'avouera pas, mais il est tout autant stresser que le premier ou le deuxième. Il a déjà fait plus de la moitié de la tournée et chaque fois il est comme un fou.

Je n'est pas été présente sur toute les dates, mais au vu des retours que lui et les garçons qui l'accompagne durant la tournée, chaque soir et chaque concert c'est le feu.

Je lui ai fais la surprise d'être là pour le concert à Bordeaux, j'ai kiffé l'ambiance. Encore plus quand il a sortit le disque de Platine de son dernier projet Chambre 140. Le public était incroyable.

Mon copain remercie Sarah, et vient vers moi. Il s'assoit à ma droite avant de se pencher en avant pour prendre un joint déjà préparé. Il sort un briquet de sa poche et l'allume avant de tirer une grande taffe.

— Stresse pas Math'. Tu en as déjà fait deux, tu vas gérer comme d'habitude.

— Je stresse pas. J'suis pas une baltringue. J'l'ai déjà fait deux fois, pas besoin de stresser.

Je pouffe de rire au vu de sa réponse à Matou son dj . Il est tellement pas crédible, que tout le monde présent dans sa loge ne le croient pas. C'est flagrant en même temps. En même pas cinq minutes, il s'est enfilé deux joints.

Je passe ma main dans son dos doucement pour le détendre un minimum, mais monsieur en décide autrement puisque quand il est grognon, il ne laisse personne l'approcher.

Il se lève et sort de la loge tout en prenant bien soin de claquer la porte. Mon regard croise celui du meilleur ami de Mathieu, soit Ormaz, et on ne peut s'empêcher de rire devant cette scène.

Je décide de le laisser tranquille pour le moment. C'est lui qui se met la pression tout seul. J'avoue que là, je ne le comprends pas du tout. Je ne vois aucune raison de stresser sachant qu'il a déjà fais deux fois le Bercy.

Dix minutes plus tard, Marcel se lance sur la scène pour faire la première partie. Je me lève après l'avoir encourager et me dirige vers l'extérieur où mon copain s'est posé.

— Mathieu? Je l'appelle.

— Quoi?

Je tourne ma tête et le découvre un joint à la bouche encore une fois.

— Mon cœur, pourquoi tu stresses? Tu l'as déjà fait plusieurs fois.

— C'est pas que je stresse. Juste c'est la dernière et j'ai pas envie.

Je souris devant ses paroles et me pose contre lui. Son bras droit vient entouré ma taille et il me rapproche de lui.

— Mais tu te met la pression quand même Mathieu.

— Hmm.

Sans suit un petit silence, il n'est pas désagréable, au contraire. J'aime bien profiter de ses moments avec mon copain, c'est calme et paisible. Et avec lui, ce n'est pas toujours le cas.

(...)

Je souris niaisement en voyant mon copain regarder la salle une dernière fois.

— Bercy! J'vous regarde une dernière fois! Il lance dans le micro.

Le public se met à l'acclamer. Mathieu sourit fier de lui. Très vite, des larmes apparurent à ses yeux. Je me mords la lèvre en le voyant dans cet état. Je me répèterais jamais assez, mais je suis extrêmement fier de lui et de l'homme qu'il est devenu. Il m'a toujours répété qu'il réaliserait vraiment de son chemin, quand il serait devant le public de Paris. Et bien aujourd'hui c'est le cas. Et on peut le voit rien que dans ses yeux. Il est reconnaissant envers tout le monde. Sa famille, son public, le Panama, ses amis, moi. Tous ceux qui l'ont soutenu au final. Tous ceux qui sont là depuis le début. Bon moi je suis une exception, mais dès que je l'ai connu, je l'ai soutenu et encourager dans ses projets.

Il remercie une dernière fois le public qui s'est déplacé pour cette soirée et revient vers nous. Il me saute dessus et me serre fort dans ses bras.

Je grimace doucement en sentant sa transpiration mais passe finalement mes bras autour de son cou.

— Je suis fière de toi mon cœur.

Sa prise se resserre autour de ma tailler et on reste comme ça de longues secondes.

Sa tête dans mon cou, je le sens s'humidifier signe que Mathieu pleure un peu plus.

On se décolle finalement et tout les garçons du Panama et les autres sautent sur lui comme des sauvages.

Je les prends en photo et la poste en story privé.

Une heure plus tard, on rentre à l'appartement. Aucun de nous deux n'est fatigués.

Mathieu pose ses mains sur mes hanches après avoir refermer la porte derrière nous. Il me tourne vers lui et pose ses lèvres sur les miennes. Je passe mes mains autour de son cou et on part sans un long baiser langoureux.

Le bassin du polonais coller au mien, il exerce une pression sur mes hanches, me soulevant et j'entoure sa taille avec mes jambes. A l'aveugle, on se dirige vers notre chambre sans même que nos lèvres ne se décollent.

Il me balance sur le lit avant se mettre sur moi pour recoller nos bouches ensemble. La tension s'installe dans la pièce. Seul le bruit de nos baisers et de nos corps frottant contre le matelas résonne.

Très vite, on se retrouve sans vêtements et monsieur ne perdit pas de temps.

Nos gémissements et le bruit de nos peaux qui claquent se faisaient entendre.

La nuit fut courte, mais plaîsante.

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ig: silence.desmaux

𝘕𝘖𝘜𝘝𝘌𝘓𝘓𝘌𝘚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant