•chapitre 18•

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Mathieu Pruski

Paris, Février 2023•••••••••••••••••••••••••••••••

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Paris, Février 2023
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Assis sur le bord du lit d'Alice, je m'apprête  à la réveiller lorsqu'elle se tourne vers moi encore endormie. Cela va faire bientôt un mois qu'elle porte un corsaire et elle ne s'y habitue toujours pas.

— T'es déjà rentrer? Elle dit les yeux mis clos.

— Depuis longtemps, il est 9h15 faut que tu te lèves pour ton rendez-vous.

Elle grogne en cachant sa tête dans l'oreiller. Elle est vraiment trop mignonne le matin. Aigrie aussi, mais ça c'est un autre détail.

J'entre dans la cuisine et me fais couler un café. Ma petite blonde arrive seulement vêtu d'un short et d'un de mes sweats qu'elle m'a volé. Elle pose ta tête contre mon torse encore endormie. Je passe mon bras sur ses épaules et appuie mon menton sur son crane. On reste comme ça pendant cinq minutes.

Je sais pas ce qu'on est avec Alice, mais depuis que je reste quasiment tout le temps avec elle, on est de plus en plus proche, il y a déjà eu quelques bisous, mais rien de plus. J'aimerais bien qu'on se pose enfin et qu'on mette au clair notre relation.

— Aller, faut que tu te prépares Alice.

— Non. Elle dit en grognant.

Je ricane en enlevant sa tête de mon torse pour que j'aille moi me préparer. Elle grogne encore une fois et elle prend un bol pour mettre ses céréales et ensuite son lait. Je pars dans la salle de bain et me prépare.

Quelques minutes plus tard, la petite blonde entre à son tour dans la pièce, et se brosse les dents toujours endormie. Le matin, elle met vraiment une heure pour être bien réveiller c'est aberrant.

(...)

— J'vais pas survivre avec ce corsaire de merde pendant deux mois encore! Souffle Alice en penchant sa tête en arrière.

— Ça va passer vite, tu vas voir. Je dis en essayant de la rassurer comme je peux.

— Nan mais Mathieu, je peux même pas aller en boite et si je reste debout pendant au moins quinze minutes, j'ai grave mal au dos.

Je ne dis rien et me contente de poser ma main sur sa cuisse.

Le trajet, se fait rapidement. On monte dans son appartement et elle se dirige dans son canapé, concentrer sur son portable.

J'ai vraiment envie de lancer le sujet du possible "nous", mais j'ai trop peur qu'elle me mette un stop.

Faut que je porte mes couilles, ça va plus là. Depuis quand je flippe pour une meuf? Après, c'est pas n'importe laquelle, c'est Alice. Il faut que je lui fasse un truc à sa hauteur.

— Alice? Je demande pas du tout sûr de moi.

Putain, j'suis un puceau ou quoi?

— Ouais? Elle en relève sa tête de son bigo.

— Heu.. Nous deux, on- on est quoi? Je dis en bégayant.

Je la vois écarquiller les yeux ne s'attendant surement pas à cette question. Elle ouvre la bouche et la referme directement en se pinçant les lèvres.

Je reste debout devant elle, incapable de bouger les bras ballant, tandis que elle, me regardait ne sachant pas quoi, elle se frotta plusieurs fois le nez. On dirait deux adolescents de quinze ans amoureux.

— Bah, je sais pas.. Je- Tu veux quoi toi? C'est la première à briser le silence qui devenait désagréable.

— Etre avec toi. Je réponds directement sans même réfléchir. Enfin je- Si tu veux bien hein c'est.. Je lâche un petit rire nerveux en sachant pertinemment que je parle trop.

Elle hausse les sourcils ne s'attendant pas à se que je sois cash comme ça, mais elle finit tout de même par sourire doucement.

Elle se lève du canapé et s'avance vers moi.

— Bien sur que je veux bien Mathieu, honnêtement je savais pas comment lancer le sujet. Elle dit en souriant en regardant ses pieds.

Je me rapproche encore doucement d'elle en lui demandant:

— Du coup, on- on est couple?

— Oui Mathieu, on est en couple. Elle me répond en se mordant la lèvre inferieur.

— Du coup, j'peux dire que t'es ma meuf.

— Oui Mathieu. Elle rigole.

— Et du coup, j'peux t'embrasser?

— Depuis quand tu demandes la permission? Dit-elle en levant un sourcil.

Je ne me fait pas prier et je l'ai embrasse. Je pose mes mains sur ses hanches malgré son corsaire , je peux sentir son cœur battre hyper vite, le mien aussi d'ailleurs. Le baiser est doux. Je sens mon bide se tordre, comme il y a un mois lorsqu'elle m'a embrasser. Elle place ses mains sur mon cou tout en étant sur la pointe des pieds. Ma langue caresse sa lèvre inferieur afin de demander accès à sa bouche ce qu'elle accepte directement. Je la sens sourire contre mes lèvres.

A bout de souffle, nous nous séparons doucement toujours en souriant. On se regarde dans les yeux, mon ventre a toujours ces espèces de papillons à l'interieur.

— Donc t'es officiellement mon copain?

Pour seule réponse, je déposa un smack sur ses lèvres.

On se pose sur son canapé, moi assis et elle, couchée la tête sur mes jambes. Je passe distraitement ma main dans ses cheveux en regardant notre série, on a commencé la saison 2 il n'y a pas longtemps et Alice est à fond dans chaque épisodes.

Soudain, elle relève la tête en me regardant les yeux paniquer.

— On- on dit quoi à Yvick?

Putain, oui son frère. Je l'ai oublié depuis qu'on était rentré.

— Pour le moment on dit rien? Je propose.

— Et aux autres?

— La même, on dit rien.

— Si Yvick l'apprend, il va nous tuer.

— Pense pas à ça, pour le moment il est pas la. Je dis en reposant ma main sur sa tête pour la forcer à remettre sa tête coucher sur ma cuisse.

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ig- silence.desmaux

𝘕𝘖𝘜𝘝𝘌𝘓𝘓𝘌𝘚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant