•chapitre 50•

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Mathieu Pruski

Paris, Juin 2027••••••••••••••••••••••••••••••

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Paris, Juin 2027
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Installé au côté de ma copine, je la regarde s'allonger sur l'espèce de lit pour qu'elle fasse l'échographie du sixième mois. Pour le moment, tout va bien depuis le début de sa grossesse. Son ventre s'arrondit de plus en plus, ce qui me fais bien kiffer contrairement à elle qui se trouve énorme.

Une femme arrive dans la salle en nous saluant, Alice lui répond alors que je me contente simplement d'un signe de tête. Elle s'installe et pose quelques questions à Alice.

— Alors, tout va bien? Le bébé ne donne pas trop de coups?

— Si, surtout la nuit.

La gynéco hoche la tête avant de prendre un tube et de l'ouvrir.

— Ça risque d'être froid.

Elle appuie dessus et un gel s'étale sur le ventre de ma fiancée. Elle prends je ne sais quoi et le déplacé toujours sur le ventre. Pourquoi y'a que des objets chelou dans les hôpitaux? Au bout d'un moment, elle tourne l'écran vers nous.

— Alors, le bébé va très bien. Vous pouvez le voir ici. Elle dit en pointant l'écran du doigt.

On peut y voir une forme. Plus je la fixe, plus je peux apercevoir la forme d'un petit bébé. Je regarde ma blonde qui regarde l'écran les larmes aux yeux. À mon tour, les larmes viennent automatiquement au coin de mes deux yeux. J'pense pas pleurer un jour devant une image de bébé.

Je sens Alice me prendre la main et la serrer.

— Vous voulez entendre son cœur?

— On peut? Je demande étonné.

— Oui bien sûr.

Elle appuie seulement sur un bouton et les battements d'un cœur se font entendre. Je pince les lèvres pour retenir mes larmes de bonheur. C'est à ce moment là que je réalise que je vais devenir papa. Et putain, qu'est-ce que j'aime ce sentiment.

(...)

Alors que je regarde partout autour de moi pour trouver des choses dans le Ikea pour le bébé, j'entends Alice me gueuler dessus.

— Putain mais Mathieu, fais attention! Tu viens de renverser une boîte imbécile!

— Pardon bébé.

Je me stoppe net en voyant un rayon avec plein de peluches.

— Woah bébé tema! Le gosse il va plus avoir de place dans son lit carrément on prend tout.

— Est-ce qu'on est autant investi que ça même? Souffle ma fiancée en levant les yeux au ciel. Mais qu'est-ce que tu fous?

— Bah t'as vu comment elles sont incroyables les peluches? C'est obligatoire que notre fille ait tout ça.

— Et si c'est un mec?

— Bah on les donnera au deuxième.

Elle lève les yeux au ciel une nouvelle fois avant de prendre une peluche.

— Mathieu, on est là pour trouver des meubles et des vêtements, pas des doudous. On en prend deux si tu veux mais pas toute, il y en a au moins dix.

— Alors on prend le lion et le requin.

— Et dire que t'as 30 ans. Marmonne-t-elle.

Je lui frappe l'arrière de la tête et continue mon chemin.

— Mon cœur s'te plait, pousse le cadis. J'en peux plus.

— Vas-y passe. Je prends le cadis et lui embrasse rapidement le front.

Quelques minutes plus tard on passe enfin les caisses. On paie ensemble avant de commencer à se diriger vers la sortie. Alors que je m'apprête à sortir je vois Alice se diriger à l'opposer.

— Tu fais quoi?

— Je prends leur stylo.

— Mais y'en à des milliers à la maison.

— Oui mais pas des Ikea.

— Et ça change quoi? Je demande alors qu'elle revient vers moi en mettant les crayons dans sa poche.

— Tout.

-T'façon depuis que t'es enceinte, t'es trop bizarre.

— J'te permet pas. S'indigne-t-elle.

— Je le fais tout seul t'inquiète

— Je le fait tout seul bébé t'inquiète. Elle m'imite en levant les yeux au ciel.

Elle me dévisage avant de sortir du Ikea et de se diriger vers la voiture. Elle s'appuie sur la portière en croisant ses bras sur sa poitrine. Poitrine qui a prit du volume depuis le début de sa grossesse pour mon plus grand bonheur.

Je vais vers ma voiture et ouvris le coffre.  Je range les cartons qui contient les meubles dans celui-ci et le referme. J'entre dans ma voiture et regarde Alice s'attacher, toujours vexée.

— Faut pas se vexer bébé, c'est pas méchant.

Elle marmonne quelque chose d'inconpréhensible.

— Hein?

— J'ai dit que si t'arrêtais de me faire chier, je me vexerai pas.

— T'es trop susceptible aussi.

— Ta gueule et roule.

Je rigole et démarre.

— J'espère que nos enfants auront pas ton rire, les pauvres sinon.

Je claque sa cuisse violemment.

—Aïe, mais t'es malade!

— Arrête de me tailler sur mon rire alors. T'es juste jalouse de mon rire trop sexy.

— Sexy? Une cacrotte c'est sexy?

— J'écoute pas les rageux. Je dis en faisant un stop avec ma main vers son visage.

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ig- silence.desmaux

𝘕𝘖𝘜𝘝𝘌𝘓𝘓𝘌𝘚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant