•chapitre 39•

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Mathieu Pruski

Paris, Mars 2024•••••••••••••••••••••••••••••••

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Paris, Mars 2024
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On est le 9 mars, j'ai fait hier le concert à Bordeaux et c'était une pure dinguerie. Les fans étaient à fond. Plusieurs jours sont passés depuis mon embrouille avec Alice et je n'ai pas eu de nouvelles. J'avoue que je me suis énervé pour rien, mais avec la fatigue et le stresse, j'suis sur les nerfs et c'est ça qui m'a fait parler. Et j'avoue que ça me saoule aussi qu'elle ne puisse pas venir pour certaines dates à cause de sa marque dont elle va bientôt ouvrir le magasin.

Mais la j'ai une pause d'environ dix jours ou moins avant de reprendre la tournée pour les deux dates à Paris. Donc une bonne semaine pour me faire pardonner de mon comportement de merde. En plus, je dois seulement rentrer à Paris le 10. Et elle pense que je ne serais pas là avant mardi.

On est encore dans le tour bus avec les gars, c'est-à-dire Ormaz, Matou, Lisko et Zeu. Il y a aussi le staff et tout mais ils ne sont pas avec nous dans le tour bus. On a fini la date de Bordeaux il y a quelques heures donc on se dirige vers l'hôtel pour dormir là-bas et se poser un peu avant de reprendre la route pour rentrer à Paname et de rentrer dans la nuit. Assis dans le fond du bus avec mes gars, on parle tranquillement.

— Et toi Mathieu, t'as rappelé ta meuf? Demande Ormaz en se tournant vers moi.

— Nan, pas eu le temps. Je ne relève pas la tête vers lui, occupé à rouler mon joint.

— Crari, là t'es occupé. Dit Zeu en levant un sourcil.

— Bah on parle.

— J'vais lui foutre des baffes. Souffl3 Matou en marmonnant des trucs incompréhensible.

— Gros, on parle d'Alice. C'est pas elle qui va revenir vers toi si elle n'est pas en tord. Me dit Rayan en s'allumant une cigarette.

— Et pourquoi pas? Je tire une taffe de mon pilon.

— Nan frère, c'est toi qui t'énerve pour rien. Tu vas la voir demain hein.

— Ouais, t'inquiètes.

Les gars changent de sujet, alors que je me mets à réfléchir.

La vérité c'est que j'ai déjà prévu d'aller la voir à son magasin dès qu'on sera sur Paname. Je sais pertinemment qu'elle sera avec Elsa là-bas, donc je vais essayer des m'arranger avec la brune pour que je sois seul avec ma copine. J'ai prévu d'arriver à leur boutique avec la fleur préférée d'Alice, pour me faciliter la tâche de me faire pardonner. Même si la connaissant ça ne changerait rien.

(...)

On vient d'arriver sur Paris et il est six heure du matin. J'suis littéralement crever mais je m'en bats les couilles puisque ma priorité est de me réconcilier avec Alice. J'ai eu confirmation d'Elsa qu'elle est bien à leur magasin à tout agencer. J'suis devant ce dernier avec ma rose à la main. J'attends comme un con. Je souffle un coup et entre. Je la découvre derrière le comptoir de la caisse avec un fond de musique, je souris en entendant le début du son de Nouvelles. Elle est en train de s'énerver sur un néon qui a la forme du logo qu'elle n'arrive pas à accrocher. Je ricane doucement avant de m'approcher.

— Besoin d'aide?

Elle sursaute et se retourne vers moi.

— Qu'est-ce que tu fou là? Elle demande presque agressivement.

— J'viens voir ma petite go.

— J'croyais qu'elle te saoulait avec son magasin. Elle crache en se retournant.

Je soupire et continue de m'approcher du mini escabeau où elle est perchée pour accrocher le néon. J'entoure ses jambes de mes bras et exerce une force pour la poser sur mes épaules avant de la poser par terre pour qu'elle me regarde.

— J'suis désolé. J'étais juste sur les nerfs et fatigué avec la tournée.

— Et c'est moi qui doit me prendre ton énervement en pleine gueule?

— Nan mais...

— Bah voilà.

Elle remonte sur son escabeau et réussi à accrocher sa lumière. Elle le branche et je me mis a rapper sur le son de ma voix. Elle continue à accrocher des espèces de tableaux et d'autres néons ailleurs tout en m'ignorant.

Alors que je me suis assis sur le comptoir de la caisse côté magasin , elle passe devant moi et je l'attrape par les hanches pour la tirer contre moi. Je la cale entre mes jambes alors qu'elle fait exprès de tourner la tête à mon opposé pour ne pas me voir.

J'attrape de force sa mâchoire pour qu'elle me regarde.

— Arrête de froncer les sourcils, t'es pas belle comme ça.

— C'est toi qu'est pas beau. Elle marmonna.

Je lève les yeux au ciel et l'embrasse vite fait.

— Oh, j'suis pas d'accord pour t'embrasser moi. Elle râle en essayant de quitter mes bras.

— Je sais que t'en a envie.

Elle lève les yeux au ciel à son tour avant de croiser les bras sur sa poitrine toujours en fronçant les sourcils.

— Tiens. Je lui tends la rose.

Elle regarde la rose et j'esquisse un sourire en voyant qu'elle s'empêcher de sourire.

— Merci. Elle marmonne.

— J'suis pardonné? Je tente.

— Non. Elle assure alors qu'elle plonge sa tête dans mon cou.

— Ton attitude me dit le contraire. Je ris.

— Ta gueule.

Je sens l'odeur de ses cheveux qui m'ont manquer alors qu'elle pose la rose sur le comptoir avant de se redresser et de sortir de mes bras.

— La prochaine fois que tu me parles mal comme ça je te fous dehors. Elle dit sérieusement.

Je lève les yeux au ciel devant sa menace en passe ma main sur son épaule.

— T'inquiètes le sang, j'vais faire des efforts.

— Rappelle moi comme ça et je t'en fou une. Elle me menace avant de reprendre ses occupations.

Je la regarde faire et me met à rapper en entendant le son Avé du Panama.

— T'es une groupie enfaite. Je m'exclame alors que le refrain arrive.

— Bah oui.

Je rigole et me remets à rapper.

Environ une heure après, Alice s'écrase sur le canapé complètement fatiguée alors que son chien me saute dessus. Je lui fais des caresses alors qu'il repart vers son panier pour dormir. Alice se relève et on va dans la chambre pour dormir. Elle saute sur le lit et je fronce les sourcils en voyant qu'elle est de mon côté.

— Pourquoi t'es pas à droite?

— Parce que je dormais à ta place. Elle souffle en baillant.

— Mooh t'es trop mignonne. Je te manquais trop en faite. Je la taquine en pinçant ses joues.

— Bouge de là. Elle râle en me poussant.

— Grave pas, j'suis la maintenant. Retourne de ton côté.

Elle grogne mais se décal3 tout de même en dormant à moitié.

J'enlève mon tee-shirt et me glissa sous la couette à mon tour avec Alice dans mes bras avant de sombrer dans un sommeil mérité.

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ig- silence.desmaux

𝘕𝘖𝘜𝘝𝘌𝘓𝘓𝘌𝘚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant