•chapitre 40•

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Alice Letexier

Paris, Avril 2024•••••••••••••••••••••••••••••••

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Paris, Avril 2024
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Ça y'est.

C'est le jour J.

Notre magasin va ouvrir.

Je suis avec Elsa dans l'arrière boutique. On stresse toutes les deux à mort. On a vraiment peur que la marque fasse un énorme flop. Plus les minutes passées, plus le stresse et l'angoisse montent. Il va bientôt falloir ouvrir la boutique pour que nos proches arrivent. On a vraiment inviter un max de monde et des gens que l'on ne connaît pas forcement pour avoir de la pub. Elsa a vraiment gérée à ce niveau, puisque avec son talent de dessinatrice elle a pu nous faire les croquis des vêtements mais aussi des pancartes que nous avons affichée partout dans le quinzième.

Ma meilleure amie me coupe de mes pensées en m'annonçant qu'il est l'heure.

Je souffle un coup et enfile le sweat de notre marque. On a décidée de s'habiller corda en portant le même jean et un sweat avec l'effigie de notre marque. Il y a le logo sur le côté du cœur en petit et au dos en gros au milieu. Elle le porte en vert et moi en rouge. Je sors de l'arrière boutique et remis en place quelques portant avant de me dirige vers l'entrée principale où directement, lorsque j'ouvre la porte mon frère débarque avec une casquette. Evidement, elle est de notre marque.

— Ça va? Pas trop stresser?

— Si, j'en peux plus.

— T'inquiètes, ça va bien se passer.

J'hoche la tête et part accueillir les nouveaux arrivant. Tous le monde regardent les vetements, visitent le magasin. Je croise le regard d'Elsa qui me souris confiante. Je lui rends et je me mets à observer les gens. J'entends pas mal de retour positif pour le moment. Ma grand-mère arrive et elle vient tout de suite me prendre dans ses bras en me félicitant.

Ma mamie, c'est vraiment une safe place. Elle est vraiment une personne à qui je peux donner ma vie. Elle a un caractère bien doux et elle sait nous remettre à notre place, Yvick et moi, lorsqu'on fait une connerie. C'est même elle qui m'a accueillit quand j'ai quittée le domicile familiale de mon père et ma mère avant que je débarque à Paris chez Yvick, pour le volley.

Après avoir longuement discuter avec elle, Elsa arrive en me disant qu'il est temps de faire notre discours. J'ai oubliée ce détail. Je ne sais absolument pas quoi dire et me connaissant j'allais être impressionnée et bégayer comme une énorme merde.

Alors que Elsa appelle toute les personnes présentes, mon portable sonne. Je le regarde et vois un message de Mathieu, ce qui me fait automatiquement sourire.

De Math'💛 à moi:

bravo pour ta boutique bb jsui fier de toi jtm❤

Je lui envoie un cœur et monte à mon tour sur le comptoir de la caisse aux côtés de ma meilleure amie qui m'attends pour commencer à parler.

— Alors, bonsoir tout le monde. Elle débuta. Merci beaucoup d'être présent ici pour l'ouverture de notre magasin. C'est vraiment un énorme projet qu'on prépare depuis des mois avec Alice, on a essayée de faire de notre mieux pour vous satisfaire vous et nos futurs clients.

— Malgré les galères qu'on a eu, on s'est battu et on a réussi à ouvrir le lieu ou vous vous trouvez. On s'est vraiment inspiré de nombreux style vestimentaire mais particulièrement du notre, le streetwear. On a fait une marque qui nous représente nous. Et on espère vraiment qu'elle va plaire. C'était quel genre de discours ça même?

— Alors, on se répète, mais vraiment, merci d'être présent ce soir et de nous laisser vous présentez notre marque SWS. Termine Elsa.

On nous applaudis et on redescends du comptoir.  Et on va ensemble vers les gens pour leur parler.

Les premiers sont les parents d'Elsa.

— Les filles, c'est super vraiment. Vos vêtements sont vraiment magnifique. Dit Sylvie, sa mère.

— Merci maman.

— Pourquoi l'avoir appeler SWS? Nous demande le père d'Elsa.

— En fait, vous le savez mais on aime énormément le style streetwear. Et vu que on s'habille tout le temps comme ça, on a décider de nommer la marque comme ça. Mais la boutique, si on regarde sur la devanture du magasin, il y a écrit StreetWear Store. Donc pour le logo et même pour parler couramment ça va plus vite. J'explique en leur souriant.

— Ah oui, très réfléchi.

Je souris et on continue de vagabonder dans les rayons.

(...)

Il est à présent deux heures du matin. Je viens tout juste rentrée chez moi et pour de bon cette fois, puisque quand je suis rentrée, un Guizmo sauvage m'a sauté dessus pour pouvoir sortir. Donc je suis allée le promener avant d'enfin pouvoir me poser dans mon lit, au chaud. Maintenant que je n'ai plus la pression de l'ouverture du magasin. Je vais enfin pouvoir dormir tranquillement.

Alors que je commence à m'endormir après avoir lu quelques chapitres de mon livre du moment, mon portable sonne. Je suis enfuis dans ma couette au chaud et quelqu'un ose me déranger?

Un long râle sors de ma gorge et je sorts vite fait mon bras pour attraper mon portable et de répondre sans même regardait qui c'est.

— Allô? Je grogne.

— Oula tigresse. Pourquoi t'es aigrie? Je leva les yeux au ciel en reconnaissant la voix de mon copain.

— J'suis pas aigrie, j'suis fatiguée. Je dis en baillant.

— Bah c'est la même avec toi.

— Continue et je raccroche.

— Mais je rigole orh. Bref, c'était bien? T'as pas eu peur? Il dit en ricanant.

— Bah non, j'suis un bonhomme moi.

— Mytho, Yvick il m'a dit que tu stressais.

— Toujours il parle pour dire de la merde lui. Je marmonne.

— Mais ça c'est bien passer au final. Donc c'était bien.

— Ouais de fou. J'pense que ça va pas être tant un flop que ça.

— T'inquiète, je vais te faire de la pub. T'auras des clients.

— J'ai pas besoin de toi, je veux que la marque marche toute seule.

— En j'en doute pas. T'es trop forte.

— Je sais. Je souris fièrement.

— Prends pas la confiance non plus.

On continue de parler une bonne heure avant que je m'endorme au téléphone pendant que je lui raconte mes aventures des deux jours précédant puisqu'on a pas eu le temps de s'appeler. Lui avec sa tournée, et moi avec l'ouverture du magasin.

Au final je suis heureuse et fière de ma meilleure amie et moi d'avoir enfin réussi notre projet, et j'ai également super hâte que Mathieu finisse sa tournée pour l'avoir pour moi un peu. Cela fait longtemps qu'on ne s'est pas vu, malgré les nombreux appels qu'on fait, ça ne me suffit pas. Il me manque vraiment, mais je lui dis pas. Il va prendre la confiance sinon.

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ig- silence.desmaux

𝘕𝘖𝘜𝘝𝘌𝘓𝘓𝘌𝘚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant