Lorsqu'il se tourne vers moi, mon cœur bat comme un fou dans ma cage thoracique. Ma température corporelle augmente, mon désir est bien présent. Il me consume comme il l'a toujours entrepris. Kaden m'observe avec une passion qui fait briller ses deux magnifiques prunelles. Il est et sera toujours mon plus gros fantasme. Je sens mon corps frissonner, des papillons sont lâchés dans mon ventre. Quand sa main se pose sur ma cuisse, je halète, j'ai conscience de ce qui va se dérouler. Il va me permettre d'atteindre le nirvana ! Ses doigts glissent sur mon épiderme déclenchant de délicieuses décharges dans mon bas ventre.
— Est-ce que tu me veux ? demande-t-elle.
— Oui, murmuré-je dans un souffle.
— Qu'est-ce que tu désires, ma chérie ?
— Toi !
— Soit plus précise, susurre-t-il en continuant de me caresser.
— Prends moi Kaden, ça fait trop longtemps !
Il me sourit avant de glisser ses mains sur mes hanches et de me retirer mon boxer en dentelle. Le tissu glisse, j'anticipe ses gestes, ceux qui m'ont toujours fait perdre la tête. Il dépose des baisers sur mon bras avant d'écarter mes jambes, puis d'enfouir son visage. Sa langue trouve mon clitoris, il me lappe, me torture. Mes paumes glissent dans ses cheveux, je le maintiens contre moi. Je veux qu'il me libère, j'en ai besoin !
C'est trop bon !
Un gémissement m'échappe et cela amplifie lorsqu'il pince l'un de mes tétons avec ses doigts. Il me rend dingue avec sa langue si parfaite.
— J'ai envie de t'attacher pour te faire jouir pendant des heures, annonce-t-il avant de recommencer à me torturer.
Puis je sens son doigt me pénétrer, mon corps se cambre afin de l'accueillir.
— Ma queue est jalouse ! Putain Lya tu me fais perdre la tête !
Mes yeux s'ouvrent, mon corps est tendu à l'excès, l'orgasme n'est pas loin. Mon visage se baisse et il est là en train de s'occuper de moi. Je vois son cul parfait moulé dans son boxer. Il remonte vers moi, un second doigt me pénètre et je me cambre.
Je devrais l'arrêter, mais je n'y parviens pas ! J'en ai trop envie ! J'ai tellement rêver de lui, fantasmer sur nous !
Il me torture me taquine avec son pouce alors que ses dents mordillent ma poitrine à travers le tissu de mon pyjama. Mes paumes glissent sur sa peau, il est chaud, chaud comme la braise ! Son épiderme se hérisse sur mon passage. J'arrive sur ses hanches et libère sa hampe que je sens sous mes doigts et je m'en empare. Il grogne contre moi avant de se jeter sur mes lèvres.
— Tu m'as tellement manqué !
Mes iris captent les siens, je n'ai aucun doute il est sincère. Si seulement il savait que c'est réciproque ! Cependant, je m'abstiens de le lui dire.
Nos doigts bougent au même rythme, ce qu'il me fait je le lui rends. Que nous nous touchions ne veut pas dire que je lui pardonne ou que je le reprends, nous en avons juste besoin tous les deux.
Mon désir se décuple, il me titille jusqu'à ce que j'explose sur lui, il me rejoint en prononçant mon prénom. Sa semence se mélange à ma cyprine.
Ah oui, je suis une femme fontaine...
Je suis essoufflée, repue et honteuse, cependant je n'ai pas le temps de me reprendre que Kaden m'embrasse. Sa langue rencontre la mienne, il court-circuite mon cerveau.
— Non ! m'écrié-je en m'arrachant à sa bouche.
Je me redresse, puis je cours jusqu'à la salle bain en veillant à fermer la porte derrière moi. Mon souffle est erratique, mon cœur pique un sprint. Les larmes viennent s'agglutiner derrière mes paupières.
C'est un tueur !
Je me sermonne, parce que si je suis honnête avec moi, j'allais tout lui donner une nouvelle fois.
— Lya, dis-moi que tu vas bien, déclare-t-il derrière la porte.
— Oui, sangloté-je.
— Lya...
— Pitié Kaden laisse moi.
Le silence me répond et s'éternise. J'essaie d'oublier que j'étais prête à l'aimer de nouveau. Je me redresse et balance mes affaires dans le panier le plus vite possible. J'allume la douche, puis me jette dessous. Je me lave, non pas pour effacer son toucher, mais pour me réveiller. Je suis quelqu'un de bien, je n'ai jamais fait de mal à autrui, dû moins jamais volontairement, mais Kaden... C'est une autre histoire. C'est un psychopathe, il pense sûrement m'aimer, néanmoins ce n'est pas de l'amour, mais de la possession. Je suis sa chose, pas sa femme. Il sait parfaitement manipuler les gens et je suis tombée dans le panneau.
Tu n'avais aucune chance ma pauvre !
En plus mon paternel le savait et le soutenait ! Il est à mettre dans le même panier. La trahison s'insinue en moi petit à petit. Ma douleur dans mes côtes se rappelle ainsi que celle dans ma tête. L'eau atténue légèrement les choses, mais je sais que cela va revenir. Je sors rapidement de la salle de bain, la serviette autour de mon corps et Kaden n'est plus là. Il est parti, ce qui m'arrange, je n'aurai pas pu l'affronter. Par contre, notre lit a été refait. Je me sens mal à l'aise, mais je n'ai pas envie d'avoir ce genre de conversation avec le majordome.
Une fois que je suis habillée, je retourne me cacher sous la couette. Mon crâne me lance, je me roule en boule afin d'endiguer la douleur. Les larmes ruissellent sur mes joues.
La porte s'ouvre, je n'ose pas bouger. Une silhouette passe et dépose un plateau repas sur la table de chevet.
— Madame, vous devez manger et prendre vos médicaments.
Ted fait son apparition dans mon champ de vision, il me sourit gentiment. Je me redresse doucement, cependant je grimace. Je sens toute la tension dans mon corps et elle se répercute dans mes côtes.
— Prenez ça, madame.
Il me tend un verre avec des cachets. Je les avale rapidement avant de lui laisser la place sur mes jambes pour le plateau. Il m'a mis du brownies, du café, du jus d'orange ainsi que du pain beurré. Je trouve cela attendrissant, parce qu'il prend soin de moi et visiblement il connaît mes goûts. Ted ne travaillait pas pour nous quand je vivais là, mais je sens que nous allons bien nous entendre. Enfin s'il continue de prendre soin de moi, il sera sûrement mon seul allié ici.
— Mangez, puis reposez-vous madame. Monsieur est parti en rendez-vous extérieur.
Mon œil dérive vers la table de chevet, il est dix heures.
— Pourrais-je avoir un téléphone ? J'ai perdu le mien dans l'agression.
— Monsieur va s'en charger, répond-il laconiquement.
Pas sûr qu'il soit de mon côté...
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Volontairement Captive - The Silent Death - DR -
RomanceTW : Dark romance. Pour rappel, de nombreux TW sont présents et ceci est une fiction ! L'auteure ne cautionne pas les agissements de ses personnages. Comment une carte bancaire peut-elle autant bouleverser des vies ? Lya utilise une carte de crédit...