Volontairement Captive - The Silent Death - DR -

Chapitre 47 - Kaden -

 Nos hommes ne trainent pas, ils se mettent en couverture afin de s'assurer que nous les chefs soyons en sécurité. Yuri se pointe puis je lui remets Lya. Il n'insiste pas, il sait que sans elle, je ne suis rien.

— Erika, appelle Meredith.

— Oui ?

— Nathalie et toi, vous protégez Lya !

Elle hoche la tête avant d'emboiter le pas vers la sortie de secours. Nous les couvrons tous les trois. Les voitures attendent, Lya embarque dans la première avec Yuri et cette dernière démarre en trombe.

— Je veux des prisonniers ! grondé-je avant de monter dans la seconde.

Mon chauffeur appuie sur l'accélérateur à peine la porte fermée. Arthur a pour ordre de nous sortir de là rapidement, quant à moi je vérifie et nous ne sommes pas suivis. J'enclenche le brouilleur que j'ai dans la poche question que nous ne soyons pas repérer. Nous filons directement dans une de mes planques sécurisées.

— Je vois que tu prends les choses en main, ricane Meredith.

— J'assure votre protection comme convenu.

— Tu sais que j'assure de ce côté-là, n'est-ce pas ? rétorque-t-elle.

Je lui lance un clin d'œil, au moment où nous nous garons en sécurité dans le garage de ma planque. Nous sortons, puis nous empruntons un des tunnels. Meredith me suit, nous débouchons dans un grand hall. Mes hommes sont sur le pied de guerre et ils ont de quoi. Yuri m'envoie un téléphone que je réceptionne avant de le tendre à Meredith.

— Préviens tes équipes, il est intraçable.

Elle ne traîne pas à s'en emparer.

— Bon que s'est-il passé ? grondé-je.

— Une dizaine de tireurs.

— Des morts ? demandé-je froidement.

— Des civils, annonce un de mes hommes.

— Et parmi les nôtres ?

— Personne, rétorque Erika, mais nous avons quatre prisonniers, les autres sont tous morts.

Je jubile, j'ai hâte de les avoir entre mes mains et de leur faire mal et je ne suis pas le seul. Lya tremble, cela l'a visiblement secoué. Je me rapproche, puis la serre dans mes bras, elle enroule les siens autour de moi. Mon cœur s'est emballé au premier coup de feu, mais j'ai vite repris le dessus. La peur ne me commandera pas, surtout pour mettre ma femme en sécurité. Il est temps qu'elle aille se coucher afin de se reposer. Je la conduis à travers les couloirs, puis lui montre notre chambre.

— Le code c'est dix-huit, zéro, huit.

Elle lève les yeux sur moi un peu surprise, mais elle ne devrait pas.

— Prends une douche et repose toi. Je dois gérer tout ce bazar.

Nous pénétrons dans une chambre blindée, je n'ai pas lésiné sur les moyens mis pour la créer. Il y a une douche sur la gauche ainsi qu'une baignoire et un jacuzzi. Une immense lit à baldaquin est érigé au milieu de la chambre et une penderie sur la droite. Le bunker est conçu pour que nous ayons tout ce qu'il faut pour les cinq prochaines années. J'aime être prêt à toutes les éventualités et ne pas me laisser surprendre. Je lui fait rapidement visiter, puis dépose un baiser sur son front et pars. Enfin jusqu'à ce que les mains de Lya se referment sur les pans de ma chemise.

— Ne pars pas, murmure-t-elle.

— Lya, je ne suis pas loin et tu es en sécurité dans cette pièce.