Volontairement Captive - The Silent Death - DR -

Chapitre 54 - Kaden -

Désormais j'ai une parfaite idée de ce que donne l'expression « avoir l'air con », puisque c'est la gueule que j'ai fait quand elle m'a balancé sa réplique. J'étais clairement pas prêt à ce qu'elle me déclare un truc dans le genre.

« Ton job c'est de revenir à la maison en vie ! »

Ses paroles ont réchauffé mon coeur. Ma femme m'aime, je n'en doutais pas, mais là encore moins ! C'est en souriant comme un idiot que je m'habille et retrouve mon bureau. Il est complètement ravagé, mais peu importe, je ne risque pas d'oublier que je l'ai prise à cet endroit. Pour un peu, je vais bander à chaque fois que je vais m'y installer. Je secoue la tête, puis commence à remettre mes papiers en ordre, puis je sors mon téléphone.

— Oui, monsieur ?

— J'ai besoin d'un nettoyeur pour mon bureau.

— Ménager ?

— Oui et vite.

— Un gros incident, monsieur ?

Je n'ai aucune gêne à parler de sexe avec mon majordome, il en a vu d'autres.

— J'ai couché avec ma femme, annoncé-je en remettant bien mon ordi.

— N'en dites pas plus, monsieur, je viens de ce pas.

— Merci, Ted.

Je raccroche sans un mot de plus. Lya a eu du mal à se faire à ce trait d'elle. Au début, elle pleurait à chaque fois que cela se produisait, alors que moi ça me rendait fou de désir. J'ai eu le droit à tout un tas de recherches avant qu'elle ne comprenne qu'être une femme fontaine n'était pas un problème. Je me souviendrai toujours de notre première fois, ce fut surprenant, c'était une première pour moi et encore plus pour elle. Elle a paniqué, j'ai dû user de tout mon poids pour la calmer et l'embrasser comme un fou pour la réconforter. J'ai été désemparé de voir la femme qui me rend fou ainsi. Les fois d'après ont été plus faciles, j'avais prévu ce qu'il fallait pour elle afin que ce soit confortable. Bon pour l'époque, autre que des alèses pour les enfants ou les vieux, il n'y avait pas grand chose. Désormais, il existe des protections bien plus agréables, j'ai d'ailleurs passé une commande, il y a quelques jours quand je l'ai découvert. Ted a ordre d'en mettre dans notre lit après leur lavage, mais je vais devoir avoir ce qu'il faut ici aussi.

Trois coups retentissent me sortant de mon rangement.

— Oui ?

La porte s'ouvre sur Yuri qui me fait signe de venir. Je jette les papiers sur le bureau avant de le rejoindre.

— Quoi ?

— Tais-toi et viens voir.

Je le suis jusque dans les pièces de nos invitées, mais nous nous arrêtons dans l'angle.

— Que se passe-t-il ?

— Écoute, souffle-t-il.

Je décale la tête pour tomber sur Lya qui discute avec l'une de nos deux rescapés.

— Elle a parlé de nos hommes comme des siens, chuchote Yuri. J'ai besoin d'entendre la suite.

Étrangement moi aussi, alors je tends l'oreille afin de percevoir ce que ma femme peut bien dire.

— Tu rejoindras les rangs de notre organisation, annonce Lya.

Wow ! Je ne l'ai pas vu venir celle-là !

— Ton organisation ? demande la jeune femme.

— Oui.

— Et qu'est-ce que c'est exactement ? questionne la blonde.