Chapitre 13

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Le reste de la matiner se déroula sans problème. Je rejoignis Sam et Zoé qui étaient à une table au foyer en train de discuter. Je faillis me réjouir mais Clara arriva en même temps que moi.
- Salut toi ! s'exclama Sam
- Sam ! Tu m'avais manqué ...répondis-je ironiquement
Il n'était pas là à la récré et je n'avais pas chercher à savoir pourquoi. Je m'étais contenter de profitez du moment.
- Avoue que dimanche on s'est bien amusé ...
On sentais un sous-entendu dans sa phrase. Celui-ci n'échappa à Clara qui réagit au quart de tours.
- Et vous avez fait quoi exactement dimanche ?
Mon dieu, je ne supporte vraiment pas sa voix.
- Qu'est-ce que ça peut te faire ? la provoquais-je

Ok. Je sais que rentrer dans le jeu de Sam est une des pires idées qu'une personne puisse avoir mais tant que Clara allait se la fermer ...
Sam me souris pendant que la blonde décolorée me fusillais du regard.
- Je trouve que tu parles beaucoup pour une fille qui est là que depuis une semaine, dit-elle
- Au moins elle elle dit ce qu'elle pense pas comme d'autre qui ne font qu'imiter leurs idoles et ouvre leurs gueule quand celle-ci lui donne l'autorisation, intervient Zoé
- Tu t'y met toi aussi ? Tu peux me dire ce que je t'ai fait Zoé ? Parce que avant que Lisa débarque t'était bien contente de pouvoir nous compter en tant qu'amies !

Je vis Sam leve la tête et demander d'un ton implorant à quelqu'un derrière moi :
- Pitié mec sauve moi de là avant que je me tire une balle dans la tête !
- Il se passe quoi ici ? demanda Molly
Dylan était juste derrière elle et s'assis en diagonal de moi.
- Juste une trainée qui se croit tout permis ! cracha Clara
- Pardon ? C'est moi que tu traite de trainée ? J'espère que tu plaisante là ! répliquais-je
- Je crois que c'est de ma faute si tout ça à commencer ... chuchota Sam à Dylan qui lui se contenta de rire.
- Vous pouvez juste vous la fermer et m'écouter ? cria Molly
Pas la peine de dire que ça à suffit à Clara pour qu'elle retrouve le silence. Zoé et moi échangèrent un regard complice.

- Je sens qu'il y a beaucoup de tensions aujourd'hui et il serais peut-être préférable de manger séparément. Qui viens avec Clara et moi ? demanda-t-elle
- Désolé Molly, je vais allez avec Lisa cette fois-ci, le prend pas mal ... dit Sam
- Et moi aussi bébé, je peux pas laisser ce pauvre Sam tout seul, argumenta Dylan
Zoé et moi firent nos meilleures têtes d'innoncente.
- Ok, très bien. On dirais que ça va être un petit tête à tête alors ! continua Molly sans perdre le faux sourire qu'elle s'était collé sur le visage pour essayer de cacher à quel point la situation l'énervais.
Clara récupéra son sac et suivi Molly.

Dylan se tourna vers moi une fois les filles dehors et il me demanda :
- Tu peux m'expliquer ? Et je tiens à préciser que je fais appel à ton sang froid, pas à la folle furieuse que j'ai entendu il y a trentes secondes.
- Mauvaise technique ... murmura Sam
Je respirais calmement et tentais de ne pas donner raison à Sam.
- Très bien. C'est simple, Clara m'a chercher, je me suis pas laisser faire et Zoé m'a donnée raison.
Je parlais comme un robot. Je voyais que mes explications n'aidaient absolument pas Dylan.
- Et qu'est-ce que tu viens faire là dedans ? demanda-t-il à Sam
- J'ai lançer la conversation qui à énerver Clara.
Dylan hocha la tête lentement, on avait l'impression qu'il se retrouvais face à des débiles profonds.

Il eu un silence. Je me mordais la langue pour ne pas paraître déséspérer mais je crois que je vais arrêter parce que ça ne marche jamais avec moi.
- Je suis pas une folle furieuse !
C'était bête mais j'avais l'impression que c'était une vérité à rétablir. Dylan et Sam parurent amusés.
- Personne n'a dit ça ... répondit Sam tandis que Dylan approuvais
Silence. Encore. Cette fois si ce fut Zoé qui le rompit.
- J'ai faim. On y va ?
- J'ai cru que personne ne le proposerais ! me plaignis-je
Une fois de plus les garçons rirent et nous allèrent manger. L'ambiance se détendis pendant qu'on se remplissais le ventre.

Les cours reprirent et quelques heures plus tard j'étais dans le bus pour rentrer chez moi, mes écouteurs sur mes oreilles et Dylan assis sur le siège derrière moi.
Je sentis au bout de 5 minutes de trajets que mes cheveux s'étaient accorchés à quelques chose. Je m'avançais et me tournais pour voir de quoi il s'agissait quand je vis Dylan, une de mes mèches entre les mains. Je retirais un de mes écouteurs et lui demanda :
- Tu veux un coup de main ?
- Non merci ça va aller. Mais par contre j'aimerais bien te poser une question.
Je soupirais.
- C'est encore à propos de ce midi ?
- Exact.
- Alors non.
Je cru pendant un instant que il avait abandonner. Quelle naïve je fais.
Il quitta son siège et s'installa à côté de moi.

- Je te propose un truc alors. Je te pose une question et tu m'en pose une. On est tout les deux obliger de répondre.
Je réfléchis un court instant.
- Ok, ça marche. Je te laisse l'honneur.
- Pourquoi craquer comme ça ? Je veux dire tu n'a pas l'air d'être le genre de fille qui devient hystérique pour rien ...
Je fronçais les sourcils et le dévisageais.
- Je suis quel type de fille alors ?
- Répond déjà à ma question, se contenta-t-il de dire
Je soupirais encore.
- Je peux supporter toutes les critiques du monde, du moment qu'elle sont vrai. Mais les insultes balancer juste comme ça, je peux pas. C'est le seul truc capable de vraiment m'énerver. Ca et quand on s'en prend à quelqu'un qui me tient à coeur, précisais-je, Mon tours maintenant. Pourquoi avoir emménager en France?
Il sourit.
- Ma mère à toujours adorer le cinéma français et mon père à eu une opportunité au boulot. En plus on se rapprochais de la grand-mère... enfin bref, y'a pas mal de raisons.
- Ton tours.

Il sembla réfléchir un instant.
- T'es déjà sortie avec Jérémy ?
Sa question me prit de court.
- Non ! Pourquoi tu irais penser ça ?
- J'en sais rien. Il a l'air de savoir y faire avec les filles et ...
Je me mis à rire, je ne sais même pas pourquoi en faite.
- Arrête avant que je commence à avoir des images dans la tête que je ne puisse plus enlever !
- Ok, alors quel est l'endrois où tu as le plus aimé habiter ? poursuiva-t-il
- Hé ! C'est à mon tours ! ralais-je
- Nop, tu m'as demander pourquoi j'irais penser ça, c'est une question !
- T'es chiant O'Brien !
- Ca fait partie de mon charme, se contenta-t-il de dire
Mon bus s'arrêtais à mon arrêt.
- C'est ça, a demain en espérant que ton égo aura diminuer d'ici-là !
- N'y compte pas trop Tucker !
Et je descendis du bus, remettant mes écouteurs sur mes oreilles et rentrant chez moi.

Je n'y était pas encore quand la musique se coupa pour laisser place à ma sonnerie de téléphone : numéro non enregistrer donc sûrement une des cabines téléphonique de l'armée. Je décrochais.
- Allo ?
- Salut Lili ! C'est papa.
Je traversais la route et m'arrêta sur le trottoir.
- Hey ! Je m'attendais pas à ce que tu appelle si tôt ...
- Oh, je te dérange ? Je suis désolé, je peux pas faire autrement, on pars ce soir pour une base situé à quelques heures d'ici, ça veux dire que je ne rentrerais pas ce week-end, peut-être pas le week-end prochain non plus...
- Oh ... Tu pourra au moins appeler ?
J'était déçu, oui, mais surtout inquiète. Les missions durant plus d'une semaines était les plus dangereuses et même si c'était loin d'être sa première, l'angoisse ne diminuais jamais.
- Je suis désolée ma puce ... Avec un peu de chance la fin du week-end mais je ne te promet rien ...
- Ok. Sois prudent.
- Je te le promet.
Il eut un petit silence. J'étais en train de me ronger les ongles. Je me repris et retira ma mains avant de demander :
- Jer' viens avec vous ?
- Non pas cette fois. C'est trop risqué pour des soldats aussi ... jeunes
Enfin une bonne nouvelle. Suivi d'une très mauvaise.
J'entendis des voix s'adressant à mon père.
- Lili je vais devoirs raccrocher ...
- Sois prudent, répétais-je, appelle-moi dès que tu peux. Je t'aime papa.
J'arrivais presque à l'entendre sourire. Il me répondit d'une voix douce :
- Toujours. Je t'aime aussi ma puce.
Et il raccrocha.

Je respirais profondément et me remis en route vers la maison. Une fois à l'interieur elle me sembla encore plus vide que d'habitude. Je posais mes clefs sur la table de la cuisine et mon sac au sol.
Je m'assis sur le canapé et me passais les mains sur le visage.

On pourrais croire qu'avec le temps je m'y étais habituée. Mais non. Ca ne fait que deux ans que je dois supporter seule le stress de ses missions. Avant il y avait toujours quelqu'un avec moi pour me tenir compagnie, me rassurer. Pendant des années cette personne à été Jer', avant lui c'était une tante ou un oncle et encore avant, ma mère.
C'était des semaines durant lesquels la chose qui m'effrayais le plus était la sonnette et le fait de peut-être découvrir deux collègues de mon père derrière la porte m'annonçant le pire.

Nouveau départ - Dylan O'BrienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant