Nouveau départ - Dylan O'Brien

Chapitre 35

- Tu prend soin de toi, hein ? m'assurais-je
Ca devait faire dix fois que je posais cette question à mon meilleur amis que je serrais dans mes bras du plus fort que je pouvais depuis une bonne quinzaine de minute. Le pauvre devait en avoir marre.
- Je ferais mon possible ma belle, dit-il en riant, tu sais qu'il va falloir que tu me lâche à un moment ou un autre ?
- Oui, répondis-je d'une voix quasi-enfantine
En attendant je ne le lâchais toujours pas.
- Allez ma belle, ma mère m'attend, et ne t'en fais pas je reviendrais t'embêter bien assez tôt !
Je souris et me détachais de lui à contre-coeur.
- T'as interêt !

Il me déposa un baiser sur la joue, prit son sac et franchis la porte. Il le mis dans le coffre de sa voiture et se tourna vers moi pour me faire un signe de la main avant de se mettre au volant. Je lui en fis un à mon tour et attendis que la voiture quitte la rue pour refermer la porte.

Je remis un peu d'ordre dans le salon puis montais dans la salle de bain pour aller me mettre en pyjama et me démaquiller. Je sortis mes habits propres de la machine à laver et relançais une machine dans la foulée avec les sales. Je pris la bassine et mis son contenu dans le sèche-linge. Je laisssais donc tout ça et allais me poser devant un bon film en attendant. Quand celui-ci fit finit, je sortais les vêtements du sèche linge, me laissant la joie du repassage pour demain et étendais ceux de la machine à laver.
Je me brossais les dents et me mis au lit sachant très bien que je ne m'endormirai pas avant plusieurs heures.

Je me réveillais étonnament en pleine forme. Il était 10h30 et je profitais de cette énergie assez improbable pour prendre ma douche, mon petit déjeuner et attaquer le repassage. Une fois ça de fait, je pris mon courage à deux mains et tapais le SMS :
" Hey, ça te dirais de passer chez moi aux environs de 15h ? Je pense qu'il est temps qu'on parles .."
J'avais conscience que ce genre de message faisais plus peur qu'autre chose mais il fallait que j'ai une disscussion une bonne fois pour toutes avec lui.
A peine j'avais remis mon portable dans ma poche que celui-ci vibra. La réponse avait été rapide.
" Je suis d'accord, je serais là "
Je respirais un bon coup. Plus question de faire demi-tours maintenant.

Je me rendis à nouveau dans la salle de bain et y croisais mon reflet. Est-ce que c'était la donne décision ? Je ne savais pas, aucun des choix qui s'offraient à moi ne semblait correspondre à cette description.
Dans ce miroir j'avais l'impression de voir une toute autre fille. Bien que cela faisais plusieurs années que j'avais appris à me responsabiliser en l'absence de mon père j'avais toujours gardé une part assez enfantine. J'avais désormais l'impression que celle-ci avait été remplacer par quelque chose d'autre sans savoir exactement ce que c'était.

Je détournais le regard et sortis mon maquillage. J'en mis rapidement et arrangea mes cheveux tant que je pouvais avant de descendre pour préparer le repas de midi. Je sentais le stress monter, pour y remédier je mettais un peu de musique. Je me commençais à chanter et celui-ci se mit déjà à baisser. Je préparais mon assiette et me servis un verre d'eau avant de me poser devant la télé où je changeais de chaîne.

Le repas terminer, je mis le tout dans le lave vaisselle et le lançais. J'allais ensuite m'habiller et me parfumer en attendant.
Mon portable se mit à vibrer comme un fou. J'avais un appel, je regardais de qui il provenait : Zoé. Je décrochais.
- Allo ?
- Lisa ! Dit, j'aurais besoin de tes fabuleux conseils ! balança-t-elle sans tourner autour du pot
- A propos de ... ?
- A ton avis ? Thomas évidemment ! dit-elle en soupirant
- Qu'est-ce qu'il a encore fat ?
- Rien, c'est pas ça. Ca fait quelques jours que je parle à ce gars et ... Oh, je sais pas.... J'ai envie de le connaître mais ...
Elle prit une grande inspiration avant de terminer sa phrase.
- Mais je culpabilise.

J'eu un petit sourire en coin. Je crois que au fond de moi ça devait me plaire de gérer les états d'âme de Zoé, ça me permettais d'oublier les miens. Et ça même si je me sentais coupable de n'avoir pas tout dit à Zoé sachant qu'elle se confiait toujours à moi. Même si ce n'est pas une excuse valable j'avais plus ou moins appris à ne pas me reposer sur les autres (mis à part Jérémy) parce qu'ils n'occupaient jamais une très grande place dans ma vie. Peut-être qu'il fallait que je commence à changer ça.