Bonus : Chapitre 83

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Nous avions passé le reste de la journée comme si il elle n'avait été qu'une longue soirée pour finir par s'endormir devant un film que ni l'une ni l'autre ne se rappelait avoir choisit. Il devait être à peine dix-huit heure à ce moment là, mais la fatigue avait tout simplement finit par nous rattraper toutes les deux.

D'un autre coté ça n'avait pas été plus mal, on avait l'une comme l'autre profité d'une nuit de sommeil rallongée et ça m'avait permis de retrouver assez de force pour prendre le train le lendemain matin. En effet, à défaut de mon père qui avait disparu à la dernière minute, Jer venait me récupérer à la gare.

Enfin, il était censée. Ça faisait bientôt un quart d'heure que j'attendais, debout à coté de mes valises. J'avais essayé de l'appeler mais je tombais sur sa messagerie. J'appelais donc Vanessa. Par miracle elle décrocha :
- Hey, Lisa ! Comment tu vas ?
- Salut Vanessa. Ça va mais dis-moi, Jer est déjà parti ? 
-  Parti où ? 
- Me chercher à la gare ? proposais-je en riant 
- Quoi ? C'est déjà l'heure ? 

Décidément. Tout le monde n'arrêtait pas de m'oublier. 
- Oui. Si quelqu'un pouvait se décider à venir me chercher ce serait pas mal, plaisantais-je
- Oh mon dieu, je suis désolée. Hugo à mis un temps fou à s'endormir et on a voulu se poser devant un film, on a pas vu l'heure passé. 
- C'est pas grave. Dit juste à ton fiancé de répondre à son portable quand sa meilleure amie appelle, la rassurais-je 
- Il t'a entendu, me répondit-elle, il est en train de mettre ses chaussure à l'instant où on parle. 
J'eu un petit rire et mis fin à la conversation après avoir lancé un "ça marche, à toute à l'heure". 

Jer finit par arriver dix grosses minutes plus tard et se perdit en excuse pendant la première partie du trajet. Il passa le reste du temps à me parler de tout les progrès d'Hugo, aussi petit qu'ils pouvaient être, comme le fait qu'il s'endormait beaucoup plus rapidement ou que Jer avait enfin trouvé la formule magique pour le faire sourire à tout les coups. En revanche, le plus gros des progrès de ce petit bonhomme et qui faisait le plus la fierté de son papa, était qu'il se déplaçait de plus en plus à quatre pattes et donc qu'ils commençaient tout doucement à essayer de lui apprendre à marcher. Le militaire était devenu complètement gaga et j'adorais le voir ainsi. 

Le chemin pour aller chez lui était principalement rural. Beaucoup de petits villages et de champs mais tout en restant assez près de la ville ce qui devait être vraiment pratique. Quant à sa maison, elle était tout à fait adorable. Même si elle ne se démarquait pas spécialement des autres avec sa peinture un peu défraîchit, elle possédait un réel charme et une belle variété de fleurs dès l'entrée mais également une vieille balançoire dans le jardin que Jer prévoyait de rénover dès qu'il trouverait un peu de temps. 

En entrant dans la maison, je me trouvais face à Vanessa qui courait à droite et à gauche, tentant de remettre un peu d'ordre dans la maison à la dernière minute. 
- Hey, je suis vraiment désolée. J'ai honte de t'avoir oublié comme ça. En plus la maison est dans un état pas possible. C'est une horreur, il y a des jouets partout, dit-elle dans un petit rire

Elle en tenait par ailleurs deux dans sa main droite. Et le responsable qui avait visiblement terminé de dormir, ne tarda pas à montrer le bout de son nez alors que j'avais à peine eu le temps de rassurer sa mère. 
Dans une foulé d'onomatopée qui rythmait chacun de ses pas, ressemblant un à un "Ba-ba-ba... BA  BA BA" suivit d'un petit cris de joie, Hugo avança jusqu'à sa mère et regarda son père avec un gros sourire aux lèvres.
- Oh mon dieu, il grandit tellement vite, m'exclamais-je en me baissant pour pouvoir le prendre dans mes bras

Ses petites mains se mirent quasiment immédiatement à attraper mes cheveux. Il avait toujours aimé jouer avec. Et sous les regards attendrit de ses parents celui-ci se mit à rire et à taper ses mains l'une contre l'autre après que je lui ai fait une grimace. Vanessa s'effaça expliquant qu'elle allait faire couler le café. 

Nouveau départ - Dylan O'BrienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant