Nouveau départ - Dylan O'Brien

Chapitre 44

Toujours en état de choc, c'était Dylan qui était aller prévenir les médecins et infirmières que Jer s'était réveiller. J'avais voulu serrer mon meilleur ami dans mes bras mais tout le corps médical était intervenu dans la salle m'obligeant à sortir pour qu'il effectuent les tests de routines. Même virée de la salle, je continuais de sauté de joie. Je sautais dans les bras de Dylan et celui ci me fis tournoyer en plein milieu du couloir.
Quand il m'eût reposer au sol, je m'empressais d'appeler Catherine pour lui annoncer la bonne nouvelle et une fois raccrocher, ce fut au tour de mon père.

J'étais une vrai pile électrique. Je ne tenais plus sur place. Quand le médecin que j'aimais bien sortis, je me précipitais sur lui et me mis à l'harceler avec mes questions. Il me répondit avec un grand sourire chaleureux que tout allait bien et que il n'y aurait aucune séquelles au niveau de la mémoire. Mais revanche sa blessure allait nécessité un assez long temps de repos et de rééducation qui, connaissant Jérémy, allait se révéler une réelle torture pour lui. Car, en plus, il ne pourrait pas retourner à l'armée avant 6 mois dont 4 sans pratiquer aucun sport.

Je rentrais immédiatement dans la salle dès que tout le monde fut sortit. Jer semblait épuiser. Il me fit un sourire en me voyant entrer. Je crois avoir rêver de cette scène des centaines de fois durant le mois précédent.

Cette fois je ne me fis pas prier pour le prendre dans mes bras. Un vrai challenge à vrai dire avec tout les câbles auquel il était relier. Mais une fois que je le serrais contre moi, tout allait soudain mieux. Son odeur habituel avait été remplacer par l'odeur ambiante de l'hôpital et ses cheveux et sa barbe avait pousser mais je m'en foutais complètement.
- Tu m'as tellement manqué p'tit con, dis-je en laissant couler quelques larmes de joie
Il eut un petit rire.
- Toi aussi ma belle. Par contre, ne le prend pas mal, j'adore tes câlins mais là ça tire sur ma blessure et ça fait un mal de chien.
- Oh pardon ! m'exclamais-je en me détachant de lui
Il me sourit et bientôt un regard malicieux apparu sur son visage pâle.
- Et où est passé ton petit copain ?
Je levais les yeux au ciel. Il ne me lâchera plus avec ça.
- Partit accueillir ta mère et mon père et leur faire un résumer de ce que le médecins ont dit.
- N'empêche, je suis étonné. Je savais qu'il y avait entre vous une tension sexuelle insoutenable mais je pensais quand même pas que tu aller te débarrasser de ton Nathan aussi vite.
- J'ai jamais dit ça ! me défendais-je, et c'est plus compliqué que ça. Je t'expliquerais tout quand tu sera sur pied et que j'arrêterais de me répéter en boucle dans ma tête "Il est vivant ! Il est vivant putain !" ajoutais-je en riant
Il parut déçu de ne pas avoir tout les détails croustillants.

A peine quelques minutes plus tard, mon père et Catherine entrèrent dans la chambre suivis de Dylan. Catherine avait le visage emplit de larmes et se précipita sur le lit en murmurant de douces paroles pour le réconforter.
Mon père, lui, me serra dans ses bras comme pour me dire que tout ce cauchemar était enfin terminé. Nous sortirent ensuite de la salle pour laisser la mère et le fils seuls.

- Eh bien, il faut croire que vous avez bien fait de rester un peu plus longtemps, dit-il lui aussi encore un peu sous le choc
Je jetais un coup d'œil à Dylan avec un petit sourire complice.
Mon père jeta ensuite un coup d'œil inquiet à sa montre.
- L'heure des visites va arriver à la fin. Connaissant Catherine, elle va passer la nuit ici mais j'ai pas mal de boulot à faire ce soir donc on va pas tarder à rentrer. Si tu veux tu peux rester manger à la maison Dylan, j'avais prévu de commander chinois, proposa-t-il
Dylan regarda vers moi. Je lui fis un petit sourire encourageant le voyant hésiter.
- Je sais pas ... Ma soeur est propablement en train de m'attendre.
Il passa sa main dans les cheveux, toujours en train de réfléchir.
- C'est comme tu veux Dylan, mais tu es le bienvenue à la maison, ajouta mon père