Chapitre 5

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Je m'assis dans le bus et j'eu l'impression que je pouvais enfin respirer. Je vissais mes écouteurs sur mes oreilles et me coupais du reste du monde. Je savais que le bus n'avait pas démarrer mais je voulais faire mon asociale au maximum pour être tranquille sur le chemin du retour. J'avais de la chance, le bus était quasiment vide mais j'utilisais quand même la technique "du regard au loin" pour éviter que les gens te demande.

Ouf. Le bus démarrais. Je m'étalais et posais mes pieds sur le siège à côté de moi. Je n'étais pas particulièrement fatiguer mais c'était plus fort que moi : mes yeux se fermaient tout seuls. Tant que je loupais pas mon arrêt ça devrait aller.

- Hé la belle au bois dormant ! Faut se réveiller ! dis une voix familière
- Tu veux pas me laisser tranquille ? ronchonnais-je
- C'est comme tu veux mais c'est le dernier arrêt !
Oh merde. Je me levais d'un coup et descendis du bus. En faite j'avais vraiment réussis à louper mon arrêt. Heureusement j'était toujours dans le bon village. La seul différence était que maintenant 30 minutes de marche me séparait de ma maison. Génial comme premier jour.

- Tu sais que j'attend un merci ? dit Dylan
- Tu peux toujours rêver, j'aurais préféré que tu me réveille plus tôt !
- Et comment j'aurais pu deviner où tu descendais ?
- C'est toi le génie non ?
Il me regarda bizarrement.
- J'ai jamais dit que j'étais un génie !
- Sérieusement ? Tu va me dire que la prof d'anglais a choisis le plus nul de la classe pour me donner des cours et que tu n'en n'as jamais donner à Molly non plus ? Je t'ai entendu au téléphone !
Il se mît à rire.
- Ok, je suis une génie si tu veux.

Une idée me traversa l'esprit.
- Mais attend. Ce matin tu n'était pas cet arrêt !
- Bravo Sherlock ! Si tu veux tout savoir ma grand mère habite pas loin.
Je réfléchis encore un peu.
- Et ta soeur ? Tu devais pas aller la chercher ?
Il me sourit.
- Une vrai détective ma parole !
- C'est vrai que la télévision à eu une énorme influence sur mon enfance ! dis-je en riant
- Alors avant que tu te mette à me torturer, ma moto est chez ma grand-mère. Si cette réponse ne te convient pas je demande un avocat !
- Ta moto ?
Il me regarda en plissant légèrement les yeux, ça se voyait qu'il essayait de cacher un sourire.
- Tu veux que j'aille la chercher comment ? En skate ?
- Pourquoi pas !

Sans même s'en rendre compte nous avions commencé à marcher, depuis un petit moment en faite. Je ne m'en était même pas rendu compte.
Aucun de nous deux ne parlais. Pour ma part, j'essayais plutôt de me repérer dans cette partie de la ville. Après quelques minutes Dylan s'arrêta.
- Ma grand mère habite dans cette rue. Tu va pourvoir faire le reste du chemin comme une grande ? me demanda-t-il
- Je suppose que tu découvrira ça demain, si oui ou non je suis déclarée morte !
Il sourit et me fit la bise avant de faire quelques pas dans la rue puis il se retourna et dit
- A demain
- A demain.

38 minutes plus tard et un gros détour complètement inutile, j'étais chez moi saine et sauve.
Je posais mon sac sur le comptoire ( ou plutôt sur la boîte qui contenait le futur comptoire ) et m'écroulais sur canapé. J'essayais d'allumer la télé mais a seul chose à admirer était les parasites. Je me relevais et cherchais une autre occupation. Après avoir tourné en rond pendant dix minutes, un dure choix s'imposais à moi : soit je terminais de déballer mes cartons, soit je commençais mes devoirs. La seconde option ne me tentant pas du tout, je montais dans ma chambre et déballa deux cartons, l'un pleins de livre acheter au fur et à mesure des écoles et l'autre contenait des chaussures.
Je regardais l'heure : 18h30. Mon père ne finirais pas son boulot avant une heure donc j'avais ( malheureusement ) assez de temps pour commencer mes devoirs avant de pouvoir l'appeler.

Appel entrant : Papa
- Allo ?
- Oui Lisa, c'est moi. Désolé d'appeler si tard, on a vraiment eu un boulot dingue aujourd'hui !
Je regardais mon réveil. Il indiquait 20:05.
Déjà ? Faut dire que j'avais passé un temps fou sur les exercices d'SVT vu que pour je-ne-sais-quelle-raison Sarah ne répondais pas et qu'en plus il n'y avait absolument rien pour m'aider sur internet.
- C'est pas grave je termine mes devoirs seulement maintenant
- A part ça, ta première journée c'est bien passé ?
- Ca été. J'ai juste un prof de science sadique mais je devrais survivre !
Il rit.
- Je suis sûr que oui !
J'entendis des voix derrière lui lui murmurer quelque chose que je ne compris pas.
- Je vais devoir te laisser. On a un petit problème, rien de grave ne t'inquiète pas.
- Ok, bisous je t'aime.
- Je t'aime aussi ma grande.
Et il raccrocha.

Après avoir ranger toute mes affaires je me fis cuire des pâtes. Je n'avais toujours pas manger et je commençais à être affamée.
Une fois mon repas terminer, je mis dans le lave-vaisselle tout ce qui traînait et allais prendre une bonne douche, la musique à fond.
En me séchant les cheveux, je découvris un nouveau message :
- Salut beauté ! Ton père m'a dit que c'était ta rentrée et je voulais prendre de tes nouvelles, histoire de savoir si il fallait que je débarque casser la gueule à deux ou trois mecs !
Un grand sourire apparu sur mon visage en lisant ce que je venais de recevoir. Il venait de Jérémy, mon meilleur ami. Son père était militaire comme le miens et il y a encore quelques année je faisais toute mes rentrées avec lui jusqu'à ce qui s'engage à son tour. En deux ans seulement il avait réussis à avoir une place suffisament importante pour qu'il puisse suivre mon père et donc rester près de moi. On avait l'habitude de dire que lui et moi on était comme frère et soeur et qu'il fallait à tout prix ne jamais nous séparer.
- R.A.S ! Rien que je ne puisse géré ! Et toi tout va bien ? Mon père m'a dit qu'il y avait quelques problèmes. répondis-je
- Rien qui ne me concerne. Au faite, samedi je te kidnappe pour l'après-midi !
- Ca marche !

L'avantage d'avoir un père et un meilleur ami militaires est que ça me permettais de voir le pays ( parfois même d'en changer ) tout en gardant les deux personnes les plus importantes pour moi à mes côtés.
L'incovéniant d'avoir un père et un meilleu ami militaires est que tu t'inquiète deux fois plus au moindre problème.

Nouveau départ - Dylan O'BrienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant