La journée venait de se terminer. Il était 17h30 et le ciel était déjà très sombre quand je descendais un arrêt plus tôt. Si j'avais pu éviter de le faire je l'aurais fait mais là, la situation de mon pauvre frigo m'inquiétais. En effet, mon père était partie plutôt précipitament et les dernières courses qu'il avait fait touchais à leurs fin. J'était donc obliger d'aller les faire moi même si je ne voulais pas me contenter de pizza jusqu'à son retour.
En sortant du bus, le froid me surpris (encore je sais, mais que voulez-vous, je suis très frileuse !) mais pas seulement, je sentis une petite goutte d'eau tomber sur ma joue. De la pluie. Il ne manquait plus que ça.
Je me dépêchais de courir vers le magasin avant que les quelques gouttes qui tombent pour l'instant ne fassent venir leurs amies.
Quand le supermarché apparu devant moi, je poussais un soupir de soulagement : je ne m'étais pas perdu. Je courrais vers celui tout en évitant les quelques voitures qui circulaient que ce soit sur la route ou sur le parking.
Une fois à l'abris, je m'emparais d'un panier et commençais à faire mes petites courses sous les regards, parfois étonner de certaines personnes agées qui n'avait pas l'habitude de voir une gamine de 17 ans déambuler dans le rayon légumes.
Je pris de tout : quelques sugelées pour quand je serais prit d'une grosse flemme de cuisiner, des légumes, deux pommes pour calée mes petites faim, des petits gâteau dans le même but, des céréales pour mon petit déjeuner ainsi que du jus d'orange. Une bouteille de coca, un peu de viande (quand même) et les bases : riz, oeuf et pâtes.
A la caisse, je vidais sur le tapis le contenue de mon panier et attendis qu'elle passa tout les aliments pour sortir l'argent laisser par mon père pour payer le total.Armée de mes deux lourd sachets en plus de mon sac, je reprenais le chemin de ma maison. La pluie ne tombaient heureusement toujours que par petites gouttes.
Mes bras était à bout de force quand j'apperçut enfin la facade de ma maison. Je posais déliquatement les sachets pour être sûre que les oeufs ne se brisent pas et sortis mes clefs. Je dévérouillais la porte et, reprendant les sacs entrait pour depose ceux-ci sur la table de la cuisine avant de retourner récupérer mes clefs et fermer la porte. Je soupirais avant de m'écrouler sur le canapé, lançant un regard mauvais aux courses qui m'avaient obligé à me faire un détour sous la pluie.
Je retirais ma veste et mes cheveux retombèrent sur la nuque, déposant quelques gouttes d'eau qui me firent frissonner. Je montais pour me sécher les cheveux mais redessendis me rappelant que j'avais dans mes sac du suregeler à mettre au congèlateur rapidement.
Je rangeais les courses et après m'être fait l'un des plats surglés au micro-onde, je m'affalais très gracieusement ( enfin presque ) pour la deuxième fois sur le canapé, la télé allumé pour manger mon repas. Je ne me relevais que quand celui-ci fut terminer pour débarasser, mais aussi pour aller me chercher un couverture et m'envelopper au chaud dedans.Je n'avais pas envie de faire mes devoirs ce soir. J'essayais de réfléchir à quel matière j'avais demain et je n'avais ni SVT, ni maths. Je décidais de ne pas les faire et de me détendre en profitant de ma soirée.
Un bruit sourd retentis sous la couverture. Une fois, puis deux. Je commençais à me relever, cherchant le plus vite possible mon portable avant que l'appel se termine. Je le trouvais coincé entre deux coussins du canapé et décrochais sans même regarder qui appelais.- Allo ? commençais-je légèrement essouflé
- Ne me dit pas que tu t'es remise au sport parce que cette fois je ne te croirais pas !
Je souris en entendant la voix masculine de mon meilleur ami.
- Jérémy ! Que me vaut cet honneur ?
- Je me suis dit que tu devais t'ennuyer toute seule, sûrement en train de regarder la télé essayant de ne pas trop t'inquiéter pour ton père ...
Décidement, ce petit con me connaissait trop bien.
- ... Et en plus, on ne s'est toujours rien prévu pour ce week-end ! continua-t-il
- Pas faux, j'ai juste un truc de prévu samedi soir. Mais a part ça je suis libre !
Il parut suspicieux
- Un truc de prévu ? répéta-t-il
- Une fête. Rien d'énorme, minimisais-je
- J'suis quand même fière de toi ma belle ! Tant mieux, je pourrais passer la soirée avec ma mère. Tu veux que je vienne demain soir ? demanda-t-il
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Nouveau départ - Dylan O'Brien
FanfictionJe m'appelle Lisa, Lisa Tucker. J'ai 17 ans et je suis une adolescente normal. Enfin presque. Je vis depuis toute petite avec mon père qui est militaire. Il vient de se faire muter et j'ai dû, encore une fois, changer d'école. Je commence à avoir l...