Nouveau départ - Dylan O'Brien

Chapitre 25

Zoey Deutch sera donc Clara, merci à @meellystark pour cette proposition !

- Allo ? dis-je en décrochant
- Bonjour mademoiselle, autrefois ma meilleure amie possèdait ce numéro, est-ce que vous sauriez où se trouve-t-elle maintenant ?
Je ne pu m'empêcher de rire.
- Je croyais que tu ne m'en voulais pas ! m'exclamais-je
- Mais non, ne t'en fais pas pour ça. Tu sais pourquoi je t'appelle ?
Je fouillais dans ma mémoire.
- Oui ! Tu avais une nouvelle à m'annoncer !
Je m'affalais sur le canapé en attendant que Jer' me raconte tout. Ca en ferais au moins un.

- Mouais ... En faite je ne sais pas. J'hésite ... Pour une nouvelle comme ça il ferais qu'on soit face à face. Donc oublie ça. Je te le dirais la prochaine fois qu'on se verra, acheva-t-il
Je me relevais d'un coup. Non ! Pas encore !
- Jer' ! S'il te plaît ! Dit le moi maintenant ou je te jure je débarque à la base ! menaçais-je
- Vas-y, je t'attend ! se moqua-t-il
Je me levais et m'approchais de la porte pour qu'il puisse entendre son bruit quand je l'ouvrirais.
- Tu crois que j'en suis pas capable ? Je te promet que je monte dans le premier bus !
Je ne prit pas de veste, ne pensant pas vraiment ce que je disais. J'ouvris la porte et décollais au même moment le téléphone de mon oreille pour le coller à la poignet tandis que je l'enclenchais.

- J'en doute pas.
La voix résonna doublement. Non seulement je l'entendais au téléphone mais je l'entendis à ma droite. Mon meilleur ami se tenais nochalament adosser au mur toujours en tenu militaire, le sourire au lèvre et le portable toujours à l'oreille. Il me regardait, pour le moins surprise, et me posant vingt milles questions.
- Jer ? Mais comment tu es sortis ? demandais-je en premier
Je le prit en même temps dans mes bras. Il devait être dehors depuis un petit moment vu que sa peau était toute froide. Je le relâchais pour entendre sa réponse.
- Tu comprendras tout quand je t'aurais annoncer ma nouvelle, dit-il en refermant la porte derrière moi
- Alors arrête de faire tant de mystère et au rapport soldat ! ordonnais-je en souriant

- A ce propos ... Tu as devant toi le nouveau sergent ! annonça-t-il fièrement
Je fus bouche bée.
- Quoi ? Félicitation ! Mais comment tu as réussis à grimper aussi vite ?
Son sourire disparu. Il tentait de garder un ton détacher mais je compris que c'était dur pour lui
- On a eu un exercice sur le terrain. Sauf que un drone qui était tester au même moment à eu un problème et il s'est heurté avec un autre... Ils ont atterrie sur la reserve d'arme qui à exploser. Mon propre sergent à été gravement blesser et est depuis deux jours, dans le coma. J'ai réagit sur le coup et mis en sécurité mon équipe. On m'a promus hier, acheva-t-il

Je ne savais pas trop comment réagir.
- Mise à part lui, est-ce qu'il y a eu d'autre ... ?
- Non, aucun autre blessés et pas de morts. Heureusement, dit-il
Je soupirais.
- Et il va s'en sortir ?
- Il ne savent pas trop ... Son état est stable mais les prochains jours seront décisifs, répétat-il

Je me sentis vraiment coupable d'être aussi fière de Jer'. Il essayait depuis si longtemps de monter en grade, de pouvoir prouver ce qu'il vaut. Seulement, il avait beau avoir enchaîner les concours, d'autres soldats plus expérimentés obtenaient les postes. Là les conditions n'étaient peut-être pas idéales mais (même si je m'en voulais de penser ça) je pense que nous avions malgré ça, le droit de fêter le rêve de mon meilleur ami qui se réalisais enfin. Non ?

- Attend moi là, je crois savoir exactement ce qu'on a besoin, dis-je avant de disparaître à la cave
Je n'aimais pas descendre ses escaliers, ils étaient pleins de toiles d'araignées (et de leurs occupantes) et en plus ils grinçaient. Mais aujourd'hui me semblait un bon jour pour affronter ma peur.
Je rentrais dans la petite cave et appuyais sur l'interrupteur qui alluma une petite lumière qui éclairais à peine.

Je me mis à fouiller peureusement un carton portant mon noms et toutes les affaires que je n'utilise pas mais que je suis tout simplement incapable de jeter. Ou, dans le cas précis, que je ne veut pas que mon père connaisse l'existance.
Je trouvais enfin mon précieux après deux mini-crise cardiaque en croyant sentir une araignée sur ma main.