Bonus : Chapitre 81

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7 ans plus tard. 

Je sortais, valise à la main, de l'aéroport parisien complètement sous le coup du jet lag et me dirigeais vers la route en espérant attraper un taxis. 

Le jour n'était même pas encore complètement levé mais j'étais déjà fatiguée. Pour cause, il était actuellement 22h à Los Angelès, heure à laquelle j'avais l'habitude de me coucher. Seulement je n'avais quasiment pas dormi pendant le vol et en étais sortie que plus fatiguée. 

C'est pour quoi, je profitais du fait d'avoir trouvé un taxis pour somnoler à l'intérieur juste après lui avoir donné l'adresse à laquelle j'avais prévu de me rendre. Je fis tout de même attention à ne pas m'assoupir et ouvrais régulièrement les yeux pour vérifier où on était (et si le chauffeur ne faisait pas exprès de prendre des détours). 

Une fois arrivée devant la bâtisse, je payais le chauffeur et récupéra ma valise dans le coffre. Je sonnais répétitivement jusqu'à ce que j'entende une voix endormie répondre à l'interphone.
- Quoi ? 
- Salut toi, je vois que tu attendais mon arrivé avec impatience ! plaisantais-je 
- Lisa ? C'est toi ? T'étais pas censée arrivé avant ... Oh. Il y a 20 minutes.  
Je hochais silencieusement la tête en attente de la suite du raisonnement. 
- Bon bah j't'ouvres, dit la voix avec "enthousiasme"

Je ris doucement en dépit de ma fatigue et entrais à peine la porte ouverte. Je grimpais les trois escaliers et me dirigeais vers le palier qui venait de voir sa porte s'ouvrir. La petite brune se tenait dans l'encadrement les cheveux en bataille et habillé d'un sweat-shirt trop large et d'un short de sport plutôt court. 
- C'est comme ça que tu accueilles tes invités ? la taquinais-je 
- Ceux qui ose débarquer chez moi à 7h du mat, oui. 
Je ris à sa remarque et entrais dans son petit appartement. 

Vivant seule à Paris, les choix en terme d'immobilier avait été réduit pour Zoé durant les premières années. Mais au fur et à mesure qu'elle s'est mise à gagner sa vie en tant que jeune avocate, elle avait pu remplacer ses vieux meubles par de nouveau créant un espace à la fois moderne et cosy qui allait parfaitement avec le style de la bâtisse. Le mélange harmonieux des couleurs créait une ambiance chaleureuse ce qui changeait du véritable accueil qu'on recevait par l'hôte. 

- Arrête de râler et viens dans mes bras, m'exclamais-je une fois ma valise posée à l'intérieur
Elle me sourit, et s'approcha de moi pour me serré fort contre elle. 
- Bon ok, je l'admet, tu m'as manqué, avoua-t-elle l'air malicieux une fois m'avoir lâcher

Je fis mine d'hésiter et proposait avec mon propre petit sourire en coin : 
- Et est-ce que tu m'aimerais encore plus si je t'emmenais prendre un petit déjeuner digne de ce nom. Je t'invite. 
- Si tu fais ça, je t'épouse. 
- Une chose à la fois. Habilles-toi peut-être d'abord, répliquais-je
- Rabat-joie. En tant que futur épouse, tu devrais m'accepter comme je suis. La preuve, regarde Jer et Vanessa, lança-t-elle en se dirigeant vers sa penderie

C'est vrai que les deux là nous avaient bien surpris. Après un énième coup d'un soir, le militaire avait cru voir sa vie s'écrouler quand sa conquête reprit contact avec lui pour lui annoncé qu'elle était enceinte. Jérémy n'avait jamais vraiment envisagé cette possibilité aussi bizarre que ça paraisse, et il fut bien obligé de faire un choix quand Vanessa lui expliqua qu'elle comptait le garder, avec ou sans lui. La grossesse avait été loin d'être facile pour les deux là. Mais aussi chaotiques que les débuts avaient pu être, c'est durant ses long mois qu'ils étaient tombés amoureux l'un de l'autre. C'est donc en tant que couple et parent qu'ils avaient accueilli un petit bonhomme nommé Hugo il y a bientôt un an de ça. 

Catherine était aux anges. Devenir grand-mère semblait avoir rallumé une étincelle dans ses yeux que nous n'avions plus vu depuis longtemps. Et ce bonheur c'était encore une fois intensifié quand son fils lui à annoncé qu'il avait demandé la belle Vanessa en mariage. Ça pouvait sembler rapide d'un point de vue extérieur mais en les voyant ensemble, il n'y avait plus de place au doute. Ils étaient fait l'un pour l'autre. Leur union ne paraissait non seulement inévitable mais signifiait énormément à leurs yeux car il voyait ça comme l'officialisation de leur famille. Quelque chose que j'avais vraiment eut du mal à voir Jer prononcé. 

Nouveau départ - Dylan O'BrienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant