Chapitre 40

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Nous étions restez quelques heures supplémentaire à l'hopital avant que Catherine en ai marre de nous voir tourner en rond et nous déposa chez moi, Dylan ne voulant pas me laissez seule. J'avais beau avoir essayer de le convaincre de rentrer chez lui et de profiter de sa famille, rien n'y avait fait et je dois avouer que ça me rassurais d'avoir quelqu'un à mes côtés.

En arrivant dans la cuisine j'eu la merveilleuse surprise de découvrir mon plan de travail complètement en bordel après être partie un peu précipitemment au milieu de mon repas de Noël. Je me mis à ranger silencieusement et Dylan m'aida autant qu'il pouvait.
Quand tout fut ranger, je voulu machinalement aller chercher l'aspirateur pour continuer à m'occuper les idées avec ce que j'avais sous la main, c'est à dire comme une femme au foyer de quarante ans.

Sauf que Dylan m'en empêcha. Je le regardais surprise tandis qu'il avait posé sa main sur ma hanche. Il l'a fit glisser dans mon dos et me dit d'une voix douce mais ferme :
- Repose ça Tucker et suis moi.
Je le regardais bizarrement, parce qu'après tout ça restait ma maison, mais bon. Je m'executais finalement en voyant la détermination dans son regard.
Il m'emmena jusque dans ma chambre et me planta au milieu de la pièce en me disant de sa meilleur voix de papa poule :
- Allez hop ! Maintenant pyjama, les dents et au lit !
Je ne pu m'empêcher d'éclater de rire, la scène semblait juste trop surréaliste. Cependant, pas un sourire de sa part. Il croisa les bras et attendit simplement, plus sérieux que jamais.

Je secouais la tête et allais récupérer sous mon oreiller (oui comme les enfants j'en ai conscience) mon short et un vieux tee-shirt de Jer qui constituais actuellement mon pyjama.
- Tu va rester planter là à me regarder me changer ? demandais-je finalement
- Oui ! Non ! Non, je sors de là ... dit-il confus en sortant de la pièce
Je levais les yeux au ciel et me changeais. Je sortis ensuite à mon tour et avec un petit sourire en passant devant lui puis me rendis dans la salle de bain pour me démaquiller et me brosser les dents.

Dylan m'attendait dans ma chambre. Je m'assis sur mon lit et l'invitait à s'intaller à coté de moi. Quand ce fut le cas, je lui prit la main comme à l'hôpital, glissant mes doigts entre les siens.
Il fixait nos mains entrelacées d'un air pensif. Pour ma part, j'avais envie de lui dire à quel point j'étais reconnaissante pour tout ce qu'il avait fait pour moi aujourd'hui. Seulement le mot "merci" n'était pas suffisant. Il m'avait invité dans sa famille, m'avais soutenu toute la journée même dans mes plans tordus allant même jusqu'à rester avec moi alors que sa tante et ses cousins avaient fait le déplacement jusqu'ici.

Mon portable vibra et me sortie de mes pensées. Sans lâcher Dylan, je prit l'appareil posé sur ma table de nuit et regarda de qui ça venait. Je fus surprise de voir que j'avais "juste" 17 messages non lu.
La plupart était de simple "Joyeux Noël" provenant de gens à qui je n'avais plus adresser la parole depuis mon déménagement. Je reposais le portable sans me préoccuper de tout ça, j'y répondrait demain.

Je cherchais plutôt à me blottir tant que je pouvais contre Dylan. Je ne voulais pas entendre toutes ses conneries à propos de la fête la plus importante de l'année. C'est limite si j'en voulais pas à tout ses gens en train de faire tranquillement la fête alors qu'il y a des soldats qui se battaient en ce moment même, risquant leurs vies. Ses soldats dont faisaient partie mon père et Jer' avant aujourd'hui. Les cadeaux semblaient dérisoirs. La seule chose que je voulais c'est récupérer mon meilleur ami.

Une larme coula le long de ma joue à cette pensée. Putain, je l'avais pas vu venir celle-là !
Dylan lui la remarqua et l'essuya d'un geste du pouce. Il retira sa main et l'a mis autour de mon épaule, me pressant un peu plus contre lui avant de dire d'une voix rauque en plongeant son regard marron dans le mien :
- Je sais pas quoi faire quand t'es comme ça Tucker. Je me sens tellement inutile ! J'aimerai t'aider mais j'ai peur de dire ou faire un truc de travers et ...
Je posais un doigt sur ses lèvres en souriant malgré la larme que j'avais versé il y a même pas quelques secondes. Il s'était tu, attendant une réponse de ma part.
- Si tu savais à quel point tu m'as déjà aidée... murmurais-je sans le quitter des yeux

Nouveau départ - Dylan O'BrienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant