Chapitre 5

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Myriam

Les premiers rayons du soleil filtraient à travers les rideaux, illuminant la chambre d'une lueur douce et chaleureuse.

Je me réveillais blottie dans les bras de Malick, le cœur léger et le sourire aux lèvres en repensant au weekend incroyable que nous venions de passer à l'hôtel.

C'était comme si le monde entier s'était arrêté pour nous, nous laissant profiter de notre amour et de notre complicité sans aucune interférence extérieure.

C'était comme si tous nos soucis s'étaient évaporés dans l'air, laissant place à une connexion profonde et à une intimité retrouvée.

C'était parfait !

Je ne pensais pas qu'il serait possible de ressentir autant de légèreté et de joie, surtout dans cette période où la pression pour avoir un enfant semblait étouffante. Mais quelque chose en moi s'était libéré pendant ce weekend, une sensation de liberté et de bonheur retrouvé.

Je me demandais pourquoi je n'avais pas fait cela plus tôt, pourquoi j'avais laissé cette obsession pour la maternité empoisonner mon existence.

Je réalisais maintenant que le bonheur ne résidait pas nécessairement dans le fait d'avoir des enfants, mais dans les moments précieux que nous partagions avec ceux que nous aimons.

Après tout un enfant ne garantissait en aucun cas le bonheur.

En repensant à ce weekend je réalisais que pour la première fois depuis bien longtemps, j'avais pu mettre de côté mes inquiétudes et mes peurs concernant notre incapacité à concevoir, et me laisser porter par l'instant présent.

J'avais alors tourné la tête pour regarder Malick, qui dormait paisiblement à mes côtés, son visage serein baigné par la lumière matinale.

Je ne pouvais m'empêcher de sourire en pensant à tous les moments merveilleux que nous avions partagés ensemble au cours de ces derniers jours.

Soudain, nos regards s'étaient croisés, et j'avais senti mon cœur s'emballer à nouveau devant la tendresse et l'amour qui brillaient dans ses yeux.

Il m'avait tiré doucement vers lui et m'avait embrassé avec une douceur infinie, comme s'il voulait me dire à quel point j'étais précieuse à ses yeux.

- Bonjour, mon amour. Tu as bien dormi ? Me demande-t-il

- Bonjour, mon cœur. Oui, très bien, merci. Et toi ?

- Avec une telle femme à mes côtés, cela ne peut en être autrement

- Merci, mon chéri. Cette escapade était exactement ce dont nous avions besoin. Affirmais-je

- Je suis d'accord. Tu es tellement rayonnante quand tu es heureuse, mon cœur. J'adore te voir comme ça. Avoue-t-il

Je m'étais blottie contre lui, laissant ses bras forts m'envelopper dans une étreinte réconfortante.

Je m'étais ainsi souvenue du jour où mon père avait décidé de découvrir la raison de mes nombreuses sorties quand je n'étais presque plus présente à la maison à cause des nombreuses invitations de Malick.

Sous un autre angleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant