Chapitre 45

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''C'est toi que je veux
C'est toi que j'ai toujours voulu
Et je voudrais ne jamais cesser de te vouloir''

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Hélène

Lamine

Quelques heures après, le docteur était entré dans la chambre où nous étions, Bintou et moi, avec ce sourire bienveillant qu'il affichait à chaque fois.

Après nous avoir salués, il avait félicité Bintou à nouveau.

- Alors, Bintou, tout s'est bien passé finalement, non ? lui avait-il demandé avec un ton rassurant.

Bintou avait esquissé un léger sourire, acquiesçant doucement, épuisée mais visiblement soulagée. Ce sourire, même après toute la douleur qu'elle avait endurée, montrait combien elle était heureuse, combien ce moment signifiait pour elle.

Je pouvais voir à quel point elle était apaisée. C'était comme si elle rayonnait d'une lumière nouvelle, une lumière de mère.

Le docteur s'etait ensuite installé près du lit et avait commencé à expliquer doucement comment prendre soin du bébé, surtout comment l'allaiter. Je regardais Bintou avec attention, et c'était évident qu'elle buvait chaque parole.

Elle l'écoutait avec une attention presque religieuse, ses yeux fixés sur lui, absorbant chaque mot. C'était évident que cette étape, elle l'avait attendue avec impatience, elle l'avait sûrement imaginée un million de fois.

Elle n'avait d'yeux que pour ce bébé qu'elle tenait dans ses bras, celui qu'elle avait tant rêvé de porter, de nourrir, d'aimer. Ce moment était tout pour elle, je le voyais dans son regard, et j'étais ému de la voir enfin vivre ce rêve qu'elle avait toujours eu.

Le docteur avait pris la petite avec une délicatesse infinie et l'avait repositionné contre Bintou, lui expliquant la meilleure manière de l'allaiter. Et là, pour la première fois, notre fille avait commencé à téter. C'était un moment magique, un de ces moments que je savais qu'on n'oublierait jamais. Bintou, émue, avait les yeux fixés sur elle, comme si rien d'autre n'existait dans ce monde.

Je m'étais dit que je devais immortaliser cet instant, alors j'avais discrètement pris mon téléphone et capturé cette scène. Ce n'était pas seulement une photo ; c'était un symbole, un instant figé dans le temps où tout semblait parfait.

Une fois que le docteur avait terminé ses explications, il s'etait levé, nous avait souhaité le meilleur, puis avait quitté la chambre.

Quelques minutes plus tard, nos mères étaient arrivées, toutes excitées de voir Bintou et surtout de rencontrer leur petite-fille. Les bénédictions n'avaient pas tardé à fuser.

- Que Dieu la protège, qu'elle soit une lumière pour nos vies ! Avait lancé ma mère, tout en caressant tendrement la joue du bébé.

La mère de Bintou, avec un sourire malicieux, avait dit

- Elle ressemble à Bintou, pas de doute !

Ma mère n'avait pas tardé à répliquer en riant

- Oh que non, elle a les traits de Lamine, c'est sûr.

Et là, elles avaient commencé à plaisanter, chacune défendant l'idée que le bébé ressemblait à son propre enfant. C'était un moment léger, et j'étais heureux de voir nos mères si complices, se chamaillant gentiment sur qui le bébé tenait le plus.

Ensuite, la conversation s'etait tournée vers le baptême. Je m'étais dit que ce serait quelque chose de simple, vu que Bintou et moi n'étions pas vraiment du genre à faire des grands événements. Alors j'avais lancé, un peu nonchalamment, que ce serait sûrement un petit truc intime.

Sous un autre angleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant