Chapitre 48

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'' Tes caresses m'ont manqué...
Tes baisers m'ont manqué...
Ton odeur m'a manqué...
TU m'as manqué.''

Bonne lecture
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Hélène

Lamine

C'était enfin le jour du mariage d'Ibou et Nana. Une journée que j'attendais depuis longtemps, et pas seulement moi. Cherif, Bintou, Awa... tout le monde avait hâte de voir Ibou, le dernier célibataire de notre bande, franchir cette étape.

Moi, j'étais son témoin pour le mariage civil, tandis que Cherif avait l'honneur d'être le témoin du mariage religieux. Je ne pouvais m'empêcher de sourire en pensant à la blague que je faisais souvent à Ibou : "Tu ne vas plus pouvoir te vanter d'être le dernier libre parmi nous."

Le matin, en me préparant pour la cérémonie religieuse, je portais un boubou magnifique que Bintou avait choisi pour moi. C'était un choix impeccable, dans des tons sobres mais élégants.

Je me regardais dans le miroir quand elle était entrée dans la chambre, à peine sortie de la salle de bain, encore dans sa robe de chambre.

Elle m'avait regardé, un sourire au coin des lèvres.

- Tu es beau, tu sais, Et surtout dans ce boubou ! m'avait-elle dit doucement, ses yeux pétillants.

Je m'étais retourné vers elle, flatté.

- Merci ! Lui avais-je répondu, un sourire en coin. Tout ça, c'est grâce à toi.

Elle avait souri mais elle n'avait pas encore fini de se préparer, trop occupée avec Kany. Elle jonglait entre ses propres préparatifs et ceux du bébé. Alors, j'avais pris les choses en main.

- Laisse-moi m'occuper de la petite. Finis de te préparer tranquillement, sinon on va encore être en retard.

Elle m'avait lancé un sourire reconnaissant, me remerciant d'un léger sourire avant de filer dans la salle de bain.

Une fois seule, j'étais allé chercher Kany dans son berceau. Elle était là, les yeux grands ouverts, comme si elle savait que c'était une grande journée pour son père et ses amis. Je l'avais prise doucement dans mes bras et je m'étais amusé à la faire rire, ses petits gazouillis remplissant la pièce.

Quelques minutes plus tard, Cherif m'avait appelé.

- Alors, mon gars, vous êtes où là ? Il faut qu'on commence à se préparer.

Je n'avais pas pu m'empêcher de rire.

- Je t'assure qu'on arrive bientôt. C'est Bintou que j'attends, elle est encore dans la salle de bain.

Cherif avait soupiré à l'autre bout du fil.

- Ah, frère, je te comprends. Awa fait exactement pareil. Les femmes et la ponctualité, c'est mission impossible !

On avait éclaté de rire, sachant très bien que cette attente faisait partie du jeu. Mais malgré tout, il y avait cette excitation qui montait, cette fierté de voir notre ami franchir cette étape.

Finalement, après une demi-heure d'attente, Bintou était enfin sortie de la chambre. Et là, je dois dire qu'elle était magnifique. Elle portait un boubou splendide, légèrement assorti au mien, mais suffisamment différent pour qu'on ne semble pas trop coordonnés.

Je l'avais regardée un instant, captivé par sa beauté et c'était comme si, pendant un instant, j'avais redécouvert la femme que j'avais épousée.

- Tu es magnifique ! lui avais-je dit sincèrement.

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