Chapitre 27 - Allie

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Je viens d'avoir mon premier orgasme grâce au sexe oral depuis une éternité.

Stephen n'aimait pas ça.

Enfin il n'aimait pas quand c'était à moi qu'il fallait donner du plaisir. Parce que lui... Bref.

Ce n'est pas le moment d'y penser.

James vient de me repositionner sur mes jambes et appuie son front contre le mien, le temps que ma respiration reprenne un rythme plus apaisé.

Je dois avouer que je suis ravie de la tournure qu'a prise ce début de soirée.

Tout juste sortie de la douche, mon programme était de grignoter les restes de la veille devant un bon film et d'attendre que Morphée ne vienne me saisir pour m'emmener au pays des rêves.

Sauf que mon voisin hyper sexy a débarqué et que... Je me suis laissée emporter.

Une fois de plus.

Une fois de trop ?

Je n'ai pas de réponse à apporter à cette question.

Quelque chose nous lie, de toute évidence, mais je refuse de trop m'interroger sur cette relation naissante  qui, soit dit en passant, n'en est pas vraiment une.

J'ignore comment il fait ça.

Un regard et hop ! Ma petite culotte s'évapore.

Pour une histoire qui ne devait durer qu'une nuit... Ça commence à faire beaucoup.

Nous avons déjà couché ensemble les deux fois précédentes et cette soirée ne semble pas vouloir faire exception à la règle.

Après tout, comme dit le proverbe, jamais deux sans trois.

Même si, techniquement, le palier de la troisième fois a été atteint, il y a de cela un moment.

— Tu as ce qu'il faut ?

Par « ce qu'il faut », j'entends un préservatif bien sûr. Même si je perds tout contrôle en sa présence, je garde tout de même le sens des priorités.

— Attends une minute, me dit-il.

Je le vois fouiller dans la poche de son jean et en sortir un petit sachet argenté.

— Tu es tellement sûr de toi ! dis-je pour le taquiner.

Il m'offre l'un de ces sourires dont il a le secret et qui me font craquer en un temps record.

— C'est toi qui m'as demandé de te faire l'amour.

— Pas faux.

— Moi j'adore la bière. J'aurais pu m'en contenter.

— Et tu te promènes avec des préservatifs dans la poche de ton jean parce que ...?

— Bon OK... J'espérais coucher avec toi. Ça te suffit ?

— Je crois que oui. Et tu sais quoi, je vais récompenser ton honnêteté!

— Je peux savoir comment?

— À toi de choisir, dis-je en lui lançant un regard coquin.

Son sourire s'élargit lorsque ses mains se posent sur mes hanches avant qu'il ne me fasse pivoter, de sorte que je me retrouve dos à lui.

Il y a quelque chose de vraiment excitant dans sa façon de faire. Quelque chose qui réveille en moi un désir éteint depuis longtemps.

Ma libido est passée de zéro à cent en un rien de temps, mais je suis loin, très loin même, de m'en plaindre.

Quelqu'un comme toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant