— James, qu'est-ce que tu fais ici ?
Effet de surprise réussi. Allie ne s'attendait clairement pas à me trouver devant chez elle au beau milieu de l'après-midi.
— Je n'avais pas envie de travailler. Alors je me suis dit que j'allais aller faire un tour.
— Oh, c'est donc comme ça que vivent les patrons ? Ils ne travaillent que lorsqu'ils en ont envie ?
— Je ne sais pas comment font les autres, mais c'est comme ça que moi je fais, oui, dis-je en souriant.
— Tu veux rentrer une minute ?
— Je ne veux pas m'imposer.
— Tu es littéralement sur le pas de ma porte...
— OK, je m'impose déjà. J'ai compris.
Elle secoue la tête en riant puis saisit le col de ma veste et m'attire à elle pour un chaste baiser qui, je dois bien l'admettre, me prend un peu au dépourvu.
— Suis-moi.
Je m'exécute et referme derrière moi avant de la suivre dans le salon.
Depuis chez moi, je n'ai qu'une vue limitée de son appartement. C'est la première fois que j'y entre.
— Livi n'est pas là ?
— Non, elle travaille toute la journée.
Nous sommes donc seuls. Voilà qui me convient bien.
— Tu veux boire quelque chose ? demande-t-elle en se dirigeant vers la cuisine.
Je la suis de près et en profite pour admirer la vue de son joli petit cul qui se trémousse devant moi.
— Une bière peut-être ? tente-t-elle.
— Tu en prends une avec moi ?
— Avec plaisir.
Elle en sort deux du frigo et m'en tend l'une d'entre elles.
— Merci.
— Attends, je dois avoir un décapsuleur quelque part, me dit-elle en commençant à fouiller dans ses tiroirs.
Je l'observe faire pendant plusieurs secondes, sans succès.
Je choisis de m'approcher d'elle au moment où elle s'apprête à ouvrir le placard à sa gauche, parce qu'elle est bien trop tentante pour que je reste à distance plus longtemps et, glissant mes bras de chaque côté de son corps, l'oblige à s'immobiliser.
En réponse, là voilà qui incline sa tête légèrement vers l'arrière, de sorte qu'elle repose contre moi, sans dire un mot.
La façon dont les choses se produisent.
Si naturellement, sans pression...
J'adore ça.
Il y a quelque chose qui l'attire indubitablement vers moi et je m'en délecte.
— Laisse-moi faire, dis-je en saisissant une fourchette dont je plaque le bout juste sous la capsule de la bière que je tiens encore en main juste avant de la faire sauter.
— Waouh, tu es vraiment doué, me dit-elle en se redressant légèrement.
— Avec tout ce que je t'ai fait ces derniers jours, tu devrais le savoir, je lui chuchote.
Elle se retourne pour me faire face et glisse ses bras autour de mon cou, plantant son regard malicieux dans le mien.
— Il est vrai que j'ai pu expérimenter plusieurs concepts assez intéressants ces derniers temps, avec toi.
— Des concepts intéressants ?
— Oui, tu sais, ce truc de m'offrir plusieurs orgasmes d'affilée par exemple, dit-elle innocemment avant de me tendre sa propre bière.
Je souris et l'ouvre à son tour avant de la lui rendre.
— Merci beaucoup. Il faudra que tu m'apprennes comment faire. Je ne suis pas si douée que toi avec mes mains.
— Sans doute pas pour ouvrir les bières, dis-je en riant. Mais tes mains sont parfaites pour un tas d'autres trucs. Je peux en témoigner !
Allie m'offre un regard complice en portant à sa bouche la bouteille avant d'en avaler une gorgée.
J'en fais autant parce qu'il fait tout à coup très chaud dans cette pièce et ma gorge a bien besoin d'être réhydratée.
Aucun de nous ne bouge, mais je suis certain que, comme moi, elle ressent la tension sexuelle qui fait, entre nous, un retour fracassant.
— Je veux que tu me fasses l'amour sur ce comptoir maintenant, me dit-elle tout à coup.
Est-ce que j'étais venu avec l'espoir que les choses pourraient tourner ainsi ? Clairement, oui.
Mais j'étais aussi prêt à passer simplement un bon moment avec elle, sans sexe, si c'est ce qu'elle souhaitait.
Sauf que là... Mon deuxième cerveau vient de prendre le relais et il semble bien décidé à exécuter le moindre désir de ma jolie brune, surtout si cela inclut de pouvoir la voir à nouveau nue.
D'un revers de main, je débarrasse le plan de travail de ce qui y trainait pour pouvoir l'y installer puis saisit ses fesses et la soulève tandis qu'elle laisse échapper un léger cri de surprise.
Sa main droite s'attelle déjà à faire sauter le bouton de mon jean lorsque je fais glisser sa brassière par-dessus sa tête.
Disposant dorénavant d'un accès libre à sa poitrine, je laisse mes doigts y tracer leur chemin sans qu'elle n'y oppose la moindre résistance, lui arrachant un soupir d'aise lorsque j'atteins l'un de ses mamelons.
— Qu'est-ce qu'on fait des bières ? demandé-je en commençant à embrasser le haut de son épaule.
— On les boira après que tu ais fini ce que tu as entamé, me dit-elle.
Je souris et poursuis le tracé que je viens d'initier, remontant lentement le chemin jusqu'au lobe de son oreille.
J'ai cru remarquer qu'elle aimait beaucoup ça.
— Elles ne seront plus très fraîches, lui fis-je remarquer.
— Si tu y tiens vraiment, je crois qu'on peut trouver un arrangement, me dit-elle en saisissant l'une des bouteilles.
Je me stoppe et l'observe renverser quelques gouttes du liquide ambré entre ses seins, qui glissent rapidement en direction de son intimité avant de les saisir au moment où elles atteignent son nombril.
Allie gémit de plaisir et glisse ses mains dans mes cheveux.
— Tu veux que je descende plus bas ?
— Je veux que tu descendes plus bas, acquiesce-t-elle, les yeux pétillants de désir.
— Livi ne risque pas de débarquer ?
— Pas avant un moment. Tu as le temps nécessaire pour ça. Et si tu te débrouille bien, peut-être même pour un peu plus!
Je saisis la couture de son legging, sur chacune de ses hanches et l'en débarrasse rapidement sans que son regard ne me quitte.
— Alors je vais m'occuper de toi.
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Quelqu'un comme toi
RomansaAllie vient de débarquer à New York pour y rejoindre sa meilleure amie lorsqu'un parfait inconnu confond leurs valises et la ramène chez lui par erreur. James, de son côté, se rend rapidement compte de sa méprise et contacte l'aéroport pour obtenir...