— Alors Mark a un fils ?
— C'est exact, acquiesce-t-il.
— Je ne l'ai pas vu très longtemps, mais il a l'air tellement... Je ne sais pas... Je ne l'imagine pas papa.
— Et pourtant, tu le verrais avec Noa, plus papa poule, tu meurs.
— Il n'en a pas parlé à Livi.
— Et bien, je ne veux pas me montrer indélicat, mais... Livi n'était qu'un...
— Plan cul. Tu peux le dire.
James sourit.
— Ce petit bonhomme, c'est toute sa vie. Le jour où une femme lui sera présentée, c'est que Mark aura trouvé le bon numéro. Il ne laissera personne s'approcher de lui avant ça, tu peux me croire.
Je peux sentir les mains de James posées sur mes hanches pendant que nous regardons le petit garçon dormir dans l'énorme lit de la chambre d'ami.
C'est étonnamment agréable.
Enfin, pour être honnête, ça n'a rien de très étonnant, parce que je savoure chaque instant où ses mains sont posées sur mon corps. Même si, dans ce cas précis, il n'y a rien de sexuel.
— Tu veux boire quelque chose ?
Je souris en repensant à la dernière fois où c'est moi qui lui ai proposé à boire. Nous avions fini nus, sur le comptoir de la cuisine.
Il me fait pivoter pour que je me retrouve face à lui et je ne peux lui cacher mes joues rougies par ce souvenir sensationnel, il faut bien l'avouer.
— Oh, Allie...
Et merde, ça recommence...
J'ignore s'il a conscience de ce qu'il fait ou s'il est tout simplement... lui. Ce gars incroyablement sexy, au sourire ravageur, et au regard de feu.
Toujours est-il que le résultat est le même. Et que cette fois-ci, la façon dont ses mains sont posées contre mon corps n'a plus rien de tendre.
— Tu ne veux pas savoir pourquoi je suis là?
Je le sens pris au dépourvu. Complètement. Mais je ne peux pas craquer systématiquement pour lui... Il faut que j'apprenne à mettre un peu de distance entre nous.
Il recule d'un pas et croise ses bras sur son torse.
— Tu veux m'en parler ?
— Je ne sais pas trop. Une partie de moi a envie de le faire, mais je...
— Je suis là pour t'écouter si tu en as besoin. Dans le cas contraire, je peux juste t'ouvrir mes bras pour la soirée, me dit-il avec un adorable sourire. Mais je me dois quand même de te proposer la troisième option.
— En quoi consiste-t-elle ?
— Te faire jouir, évidemment ! Et te faire ainsi oublier ce qui t'a poussé à venir ici soudainement et qui t'a contrarié, de toute évidence.
Que suis-je censée répondre à ça ? Évidemment que j'ai envie qu'il me fasse jouir. Quoi de mieux que le sexe pour oublier ses problèmes ? Surtout lorsque, comme moi, on a bien trop peu savouré la chose pendant les deux dernières années.
— Si je choisis la troisième option, que fais-tu de Noa ?
— Il a le sommeil profond, dit-il en replaçant une mèche de mes cheveux derrière mon oreille avec une douceur absolue. Tu décides, Allie, ajoute-t-il.
— Vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Sept jours sur...
— Sept.
Il hoche la tête avec ce même demi-sourire qui m'a fait fondre le soir de notre rencontre.
On dirait bien que je craque à nouveau finalement... Tant pis pour mes grands principes.
— Où est-ce qu'on fait ça ?
Ses mains saisissent à nouveau les miennes tandis qu'il m'entraîne avec lui.
Je ne devrais probablement pas recommencer. Je veux dire... Ça ne devait être qu'une seule fois. Et là... Honnêtement, j'ai arrêté de compter.
Il me rend complètement folle.
Je suis incapable de réfléchir de façon rationnelle lorsque nous nous retrouvons tous les deux.
Et c'est un jeu dangereux.
— Par ici.
Il ne nous faut que quelques secondes pour atteindre sa chambre et James me plaque contre la porte à la seconde où celle-ci se referme.
— Alors, te voilà rassurée ?
Ses lèvres sont une nouvelle fois à un souffle des miennes.
— Rassurée ?
— De me savoir seul.
— Tu fais ce que tu veux James. Nous ne sommes pas un couple.
Nous ne le sommes pas, c'est vrai. Mais je lui mens quand je lui dis qu'il peut faire ce qu'il veut. Parce que j'étais déjà à deux doigts de devenir dingue en voyant simplement la lumière chez lui tout à l'heure.
Je n'aimerais clairement pas ça... Qu'il voit quelqu'un d'autre.
Je le vois retenir un léger rictus.
Je n'ai jamais été bonne menteuse et je suis convaincue qu'il a parfaitement perçu que je ne pensais pas ce que je disais.
— C'est noté.
— Bien.
— Bien.
Nous restons là, simplement à nous faire face, pendant d'interminables secondes.
— Que fait-on maintenant ? demande t-il, son index glissant le long de ma joue, avec une lenteur extrême.
Je frissonne lorsqu'il descend plus bas, et trouve la naissance de mon décolleté.
Il sent bon. Divinement bon.
Et j'ai bien du mal à empêcher mes doigts d'aller, à leur tour, chercher le contact de sa peau.
— Maintenant, tu me fais jouir.
Je glisse ma main dans son pantalon après l'avoir déboutonné en un temps record sous son regard empli de luxure.
— Ou bien...
Je commence à faire bouger ma main le long de son membre durci et le vois fermer les yeux.
— C'est moi qui commence.
Je pense sincèrement qu'il était prêt à s'occuper de moi, mais la façon dont il réagit à mes doigts me fait dire que je devrais peut-être d'abord poursuivre ça.
Il y a quelque chose de terriblement excitant dans la façon dont il se montre si vulnérable lorsqu'il prend du plaisir. Et si j'en crois les sons qui sortent de sa bouche, il en prend actuellement beaucoup.
Son avant-bras vient prendre appui sur la porte derrière moi et ses lèvres retrouvent les miennes, enfin, dans un baiser délicieux.
— Je n'arrive pas à garder les idées claires avec ta main autour de ma queue.
— Alors, imagine ce que ça va donner dans quelques secondes quand ce sera ma bouche qui la remplacera.
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Quelqu'un comme toi
RomanceAllie vient de débarquer à New York pour y rejoindre sa meilleure amie lorsqu'un parfait inconnu confond leurs valises et la ramène chez lui par erreur. James, de son côté, se rend rapidement compte de sa méprise et contacte l'aéroport pour obtenir...