Chapitre 41 - James

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— Alors, je ne t'avais pas dit que quoique tu porterais, tu serais éblouissante ? dis-je en saisissant Allie par la taille.

Je colle sur ses lèvres un baiser qui la fait gémir sans lui laisser le temps de répondre et, lorsque je la relâche, elle semble à la fois surprise et un peu excitée.

Je le suis moi aussi.

Chaque fois qu'elle est dans les parages.

Même pas besoin d'un baiser pour ça.

— Je... Waouh ! Bonsoir à toi aussi.

Elle a le sourire et je compte bien faire en sorte qu'elle le garde toute la soirée.

— Tu m'as manqué. C'était trop pour un baiser de début de soirée, c'est ça ?

Elle rit et m'attire à son tour pour réitérer l'opération.

— Il n'y en a jamais trop quand ça vient de toi, James Harper.

Et merde, trente secondes chrono et me voilà déjà avec une érection naissante.

Allie la remarque et sourit

— Désolée.

— Aucun problème, il a l'habitude d'être sans cesse au garde à vous quand tu es dans les parages.

— Tu veux que je m'éloigne ?

— Jamais de la vie.

Je resserre mon emprise et picore son cou de baisers qui la font rire.

— James !

— Oui, Allie ?

— Nous en sommes en pleine rue.

— C'est compris, j'attendrais donc d'être de retour pour te dévorer.

— Et je suis certaine que je vais adorer ça, dit-elle en se penchant à mon oreille.

— Oh, oui.

J'attrape sa main et l'embrasse.

Lorsque je l'ai invité à sortir, je n'avais pas d'idée précise en tête.

Nous avons déjà épuisé l'option restaurant et, même si ça nous a plutôt bien réussi, je voulais quelque chose de nouveau.

Je me suis souvenu qu'elle a dit qu'elle ne connaissait pas la ville et je me suis mis en tête de la lui faire découvrir.

Évidemment, je ne pourrais jamais le faire en une seule soirée.

Cette ville est bien trop vaste...

Mais je compte bien profiter des quelques heures que nous allons passer ensemble pour qu'elle apprécie notre sortie.

— Alors, qu'est-ce que tu as prévu ?

Elle glisse sa main dans la mienne lorsque nous commençons à marcher.

Et j'aime ça.

J'aime cette proximité qui se crée entre nous.

— Et bien, tu m'as dit que tu n'avais jamais pris le temps, avec Livi, de découvrir New York.

— C'est vrai.

— Comme tu le sais, je passe beaucoup de temps au bureau.

— J'ai cru comprendre.

— Mais... Il y a quelque chose que j'aime faire pour me vider la tête.

— Coucher avec moi ?

— Et bien, dans cette option-là, il n'y a pas que la tête que ça me vide.

Quelqu'un comme toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant