Chapitre 32 - James

610 44 5
                                    

Allie vient de tomber à genoux avant que j'aie eu le temps de réaliser quelles étaient ses intentions, mais elles apparaissent désormais clairement.

Enfin, aussi clairement que mon cerveau, embrouillé par l'envie que j'ai d'elle, me permette de le comprendre.

J'avoue que, depuis sa remarque lors de notre première nuit, il m'est arrivé un paquet de fois de penser à ce que donneraient ses jolies lèvres sur ma queue.

Mais je ne voulais pas forcer les choses.

J'ai vraiment le sentiment qu'elle se dévoile un peu plus à chaque fois que nous couchons ensemble. Et ça me va très bien.

Le sexe avec elle est incroyablement agréable et... jouissif.

Oui, vraiment jouissif.

C'est le terme approprié.

Cette nana me fait bander à mort en un temps record, à chaque fois.

— Tu ne risques pas de t'étouffer cette fois-ci ?

Elle fait allusion au fait que j'avais avalé de travers lorsqu'elle avait mentionné l'idée de me faire une fellation. Et j'avoue que ça me fait sourire.

— Pour moi, ça va aller. Mais toi... tu devrais faire attention. Cette chose-là pourrait certainement t'étouffer.

Elle esquisse un sourire à son tour.

J'apprécie beaucoup la complicité qui se noue lors de ces moments partagés.

— Ne t'en fais pas, je gère.

Elle saisit mon sexe à la base et le glisse dans sa bouche, l'avalant centimètre par centimètre en quelques secondes à peine.

— Oh, merde.

Ce sont les premiers mots qui m'échappent. J'aurais certainement pu trouver plus approprié, mais... C'est tellement bon, putain.

Je saisis la base de ses cheveux et les enroule autour de mon poing, tandis qu'elle enfonce mon sexe plus profondément encore.

Je rouvre les yeux pour profiter du spectacle, observant sa bouche qui s'active de façon experte et me délectant des gémissements qui en sortent.

Elle sait ce qu'elle fait. Aucun doute là-dessus.

Nous avons déjà couché ensemble plusieurs fois, mais ce qu'elle me fait là... Ça me rend complètement fou.

Elle recommence, s'activant encore davantage, laissant sa langue glisser sur la base...

Ça ne doit faire que quelques secondes, mais je suis déjà à deux doigts d'exploser. Parce que jamais aucune de mes conquêtes n'a su faire ça avec autant de précision.

J'ignore comment je trouve la force de faire ça, mais je me retire avant de jouir parce que je me sais très proche.

Allie me jette le regard déçu d'une enfant à qui on aurait retiré son jouet et je dois reconnaître que... merde... j'avais bien envie qu'elle continue.

Mais je ne me permettrais pas de finir dans sa jolie petite bouche sans qu'elle m'en ait donné l'autorisation.

— Qu'est-ce que tu fais ?

Sa main a immédiatement remplacé sa langue et elle me masturbe désormais avec un petit sourire salace.

— J'ai du mal à... Les idées claires...

On dirait qu'elle se délecte de me voir si peu apte à parler de façon normale.

— Si c'est ce qui t'inquiète, tu peux jouir dans ma bouche, me dit-elle comme s'il s'agissait d'une évidence.

Putain de merde. J'ai rêvé. Forcément.

Elle ne peut pas réellement avoir dit ça, n'est-ce pas ?

Sa langue, qui reprend immédiatement sa place m'indique que non, je n'ai pas rêvé.

Mes doigts se resserrent sur leur prise alors qu'Allie taquine l'extrémité de mon sexe.

Elle me cherche, et me lance un regard aguicheur en la faisant tourner avec une lenteur extrême. Puis elle l'engloutit à nouveau, sans prévenir et glisse ses mains derrière le haut de mes cuisses pour se stabiliser avant de recommencer.

La vue incroyable sur son décolleté, combinée à l'effet incroyable de sa langue, fait des miracles.

— Tu es sûre ?

Elle hoche la tête sans s'arrêter.

Je serais idiot de dire non. D'autant que j'en crève littéralement d'envie.

Je saisis l'arrière de son crâne pour m'enfoncer encore davantage.

Il n'y a pas vraiment de façon délicate de faire ça, mais je veille à ce qu'elle soit toujours à l'aise et à ce qu'elle apprécie, elle aussi.

Oh merde, c'est... Dingue.

Surtout lorsque c'est elle qui initie le mouvement la fois suivante, me faisant arriver au fond de sa gorge.

— Putain, Allie...

Il ne m'en aura pas fallu beaucoup plus.

Je sens mes bourses se contracter et mon sperme se déverser par giclées dans sa bouche.

Allie gémit et enfonce ses ongles dans ma peau lorsque mon orgasme m'échappe.

Je ferme les yeux et savoure le moment.

— C'était magique. Ta langue est magique, Allie.

Je l'aide à se relever et l'embrasse sur le front.

Elle arbore un sourire satisfait et ses joues, rougies, témoignent de ce qu'elle et moi venons de faire.

— Passe la nuit ici.

— Pourquoi ?

— Pour que je puisse te faire jouir un paquet de fois, quelle question !

Elle rit.

— C'est une proposition difficile à refuser, mais... Je n'ai pas de pyjama.

— Et je ne compte certainement pas te voir en porter un donc...

Je relève son t-shirt et le fais passer par dessus ses épaules.

— Donc ...?

Je glisse ma main derrière son dos pour dégrafer son soutien-gorge, libérant cette délicieuse montagne de plaisir que j'aime tant visiter.

— Donc tu peux rester ici.

Elle rit à nouveau, mais se calme rapidement lorsque ma langue se pose sur la pointe de son sein.

— Mmmh...

Le gémissement qui lui échappe parle pour elle, mais j'ai besoin de l'entendre de sa propre bouche.

— Je vais te faire du bien, Allie.

Je déboutonne à mon tour son pantalon et le fais glisser contre ses cuisses. Puis je remonte, lentement, en direction de son intimité.

Cette dentelle va m'achever.

Je dépose un baiser léger à la naissance de ses cuisses et la sens frissonner.

— Beaucoup de bien.

Puis je fais glisser un doigt sous le tissu fin, jusqu'à atteindre son clitoris.

Elle est trempée.

J'ai peut-être pris mon pied avant elle, mais tout ça l'a clairement excitée alors je fais descendre son sous-vêtement le long de ses cuisses nues puis la fais basculer sur le lit avant de les écarter.

— Je crois que j'ai besoin d'être convaincue.

Je rampe vers elle avec un sourire empli de promesses et dépose un premier coup de langue qui la fait trembler. Puis je me redresse légèrement pour planter mes yeux dans les siens.

— Je continue si tu restes.

Elle fait courir ses doigts dans mes cheveux et plaque de nouveau mon visage contre son intimité.

— Je reste, mais ne t'arrête pas.

Quelqu'un comme toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant