Chapitre 45 - James

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Je commence à avoir du mal à faire comme si l'érection monumentale dans mon pantalon n'existait pas, surtout depuis qu'Allie y a glissé ses doigts.

Il se trouve que, oui, être un homme comporte un certain nombre d'avantages, mais en ce qui concerne la manifestation de notre excitation... Ce n'est pas toujours simple à gérer.

Allie s'en amuse beaucoup et rit en me voyant essayer de me positionner du mieux que je peux dans la voiture qui va nous conduire là où nous allons passer la nuit.

— Tu vas t'en sortir ? demande-t-elle, visiblement amusée.

— Je fais de mon mieux, mais cette chose ne semble pas vouloir m'écouter. Et tu ne lui simplifies pas vraiment la tâche, Miss Preston !

Elle lève les yeux au ciel et rit de plus belle.

— Combien de temps de route avons-nous avant d'atteindre notre destination ?

— Je dirais une trentaine de minutes.

— Si j'en crois l'expérience que j'ai eue avec toi jusqu'à maintenant, je dirais que quinze à vingt minutes sont suffisantes pour que tu récupères cent pour cent de tes capacités.

— Mes capacités

— Et bien, oui. Tu sais... Le fait de pouvoir...

— Rebander ?

— Je cherchais une façon élégante de le dire ! me dit-elle en éclatant de rire.

— Mmmh... tu me redresses la barre ?

— Non, ce n'est pas mieux ! Vraiment pas, ajoute-t-elle en secouant la tête.

Nous rions tous les deux.

— Je voulais dire... Si je te soulage maintenant, tu seras en mesure de gérer la suite dans trente minutes ?

Je saisis son visage entre mes mains et souris.

— Allie chérie, je vais te faire jouir encore et encore et encore cette nuit, quoique tu puisses faire maintenant. N'aie aucune crainte à ce sujet.

Elle rougit légèrement, mais je peux lire dans son regard la détermination et... l'excitation.

Nous sommes toujours sur le parking du restaurant que nous venons de quitter.

L'éclairage est tamisé et quelques personnes passent autour de nous, mais il commence à se faire tard et les lieux se vident.

— Je vois bien qu'il y a quelque chose qui te tracasse...

— Je peux t'avouer quelque chose ?

— Évidemment.

— Je.. J'ai toujours eu envie de faire des choses en public.

Et me voilà de nouveau à avaler de travers. Il va vraiment falloir que je travaille ma capacité à écouter ce qu'elle a à me dire sans m'étouffer.

— En public ?

— Je ne veux pas dire devant des gens qui regardent, je veux dire... Tu sais, je trouve le fait de pouvoir se faire prendre excitant. Est-ce que ça te paraît absurde ?

— Pas du tout.

Elle sourit timidement.

— Eh, Allie, tu n'as pas à avoir honte de quoique ce soit quand tu es avec moi. Et je trouve ça super que tu le partages.

— Vraiment ?

— Bien sûr. Ça montre que tu as confiance en toi, et en moi. Suffisamment pour m'en parler. Personnellement, public ou pas, je te ferais l'amour n'importe où. Que les gens regardent ou pas.

Elle rit de nouveau.

Merde, elle est vraiment adorable.

Et bandante.

Adorablement bandante.

— Vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

— Sept jours sur sept, achevé-je.

— Tu voudrais faire ça maintenant ?

— Tu crois que... c'est une bonne idée ?

— Je crois que le sexe avec toi est toujours une bonne idée. Quelles que soient les circonstances.

Quand je lui dis que je lui ferais l'amour n'importe où et n'importe quand, je le pense. Elle me rend complètement dingue et je ne cherche absolument pas à calmer ça.

La voir, jour après jour, se dévoiler davantage me plaît beaucoup et je compte bien profiter de sa confession de ce soir.

Je fais reculer le siège au maximum et le baisse pour nous donner davantage de place.

— Viens ici, lui dis-je en l'attirant à moi.

Allie passe une jambe au-dessus des miennes pour se retrouver à califourchon.

— Je t'ai dit que tu étais particulièrement sexy ce soir ?

Je mordille son cou et picore sa nuque de baisers pour l'aider à se détendre.

— Une bonne douzaine de fois, il me semble.

Elle rit, mais je la sens frémir chaque fois que mes lèvres se posent sur sa peau.

— C'est parce que tu es vraiment sexy. Vraiment très, très, très sexy !

Je la sens un peu hésitante même si c'est elle qui a pris l'initiative de cette situation. Alors c'est moi qui, le premier, glisse mes doigts sous son top.

Elle ferme les yeux et commence à gémir lorsqu'ils frôlent sa poitrine et moi... je me délecte du spectacle.

Autour de nous, quelques personnes passent sans réellement nous prêter attention.

Nous sommes discrets et à moins de s'approcher spécifiquement de l'une des fenêtres, personne ne verra rien.

Sans doute portée par l'élan que je lui donne, Allie commence à se frotter contre mon érection. Je peux sentir la chaleur de son sexe à travers le tissu de mon pantalon.

Elle est excitée, de toute évidence.

Tout comme moi.

Il fait vraiment chaud ce soir alors elle a décidé de se changer après notre petit tour dans les airs, avant d'aller dîner et à enfilé un petit short en toile qui lui va à ravir.

Pour le coup, cela me simplifie la tâche.

Je glisse un doigt le long de sa cuisse et trouve son intimité dans laquelle je plonge immédiatement avant d'étouffer le cri qui lui échappe par un baiser.

Je la sens fouiller dans ma poche.

Elle sait maintenant que j'ai l'habitude d'y laisser de quoi nous amuser un peu.

Je continue à agiter mes doigts pendant sa recherche et je sens qu'elle a du mal à rester concentrée.

Elle est proche de l'orgasme. Je le sais. Je le sens.

Et c'est au moment où elle saisit enfin le précieux paquet argenté qu'elle l'atteint.

En un temps record.

Je sens ses doigts se planter dans ma cuisse et son corps trembler.

Elle ferme les yeux quelques secondes supplémentaires et s'immobilise, avant de me tomber dans les bras.

C'est le moment que choisit un couple d'une cinquantaine d'années pour passer juste à côté de la voiture. Allie le remarque et se redresse, un peu nerveuse.

— Comment parviens-tu à ce miracle à chaque fois ? demande-t-elle en riant.

— J'ai la chance d'avoir une partenaire très réactive.

Elle sourit et reprend lentement sa respiration.

— On arrête là ?

Le fait de voir passer des inconnus à quelques mètres ne l'a visiblement pas refroidi.

Elle sourit à nouveau et glisse sa main sur mon sexe.

— Non, on va au bout.

Quelqu'un comme toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant