Nous arrivions au camp, après une quinzaine de minutes à marcher dans cette forêt verdoyante sous les fort rayons du soleil. Heureusement que j'avais mon petit short de sport spécial pour ce genre d'occasions, les mouvements de mes petites jambes étaient asser limité. C'est alors que mademoiselle Hélène regroupa la classe pour annoncer notre arrivée.
Deux grands totems de bois, taillés avec précision, étaient reliés par une pancarte ou était inscrit : Camp lakour. Derrière cela, un pont, en bois également, rejoignait l'autre rive qui était séparée de là où nous étions par un imposant cours d'eau.
On pouvait apercevoir plusieurs sortes de cabanons, sûrement nos logements pour la nuit, éparpillés juste après la passerelle. Cependant, la forte végétation y restait présente, que ce soit sur les murs des cabanons ou sur le santier qui s'enfonçait plus loin dans le camp, tout ça était recouvert de plantes grimpantes ou de fleurs tropicales en tous genres. C'était très joli à voir. Je n'arrivais pas à croire que nous allions passer plusieurs jours ici. Cette forêt avait un aspect presque féerique. La forte humidité ambiante et la légère brume présente a cause de l'altitude ne faisaient que accentuer ce ressentie.
A peine arrivée, notre enseignante jeta littéralement son sac de randonnée au pied d'un totem avant de se retourner dans notre direction en sautillant. Elle débordait d'énergie, son visage affichait un sourire des plus radieux, quant à son corps, elle ne pouvait pas l'empêcher de gigoter dans tous les sens. L'étrange collier en forme de plume qu'elle portait à son cou n'allait pas tenir bien longtemps si elle continuait de bouger ainsi.
- Voilà ! Nous y sommes enfin ! Dit-elle débordante d'excitation. C'est ici que nous allons rester durant ces quatre jours. Alors, encore un peu de patience, je vais vous montrer où nous allons dormir.
Elle reprit son sac et traversa le pont, suivie de l'ensemble de la classe. Elle emprunta le sentier que j'avais vu plus tôt et nous mena au pied d'un arbre gigantesque en dépassant les cabanons que j'avais aperçue un peu plus tôt.
- Whaaoow ! M'exclamais-je.
C'était un spécimen magnifique. Cet arbre devait être âgé de 200 ans au moins. Icare qui avait observé la scène juste derrière moi, ne pu retenir son rire enchanteur.
- Qu'est-ce qu'il y a de drôle ? M'offusquai-je
- On dirait que c'est la première fois que tu vois un arbre, désolé, mon rire est sorti tout seul.
Au moins j'avais réussi à lui décrocher un vrai rire. Il était bien plus beau lorsqu'il souriait. Je n'osai pas lui répondre et pourtant le désir de caresser ses lèvres avec les miennes était bien là... Bruuhh, calme toi Lydia ! Ça suffit.
Mademoiselle Hélène nous laissa quelques minutes, avant de revenir avec un moniteur qui se prénommait Jackson. Tous deux avaient les bras chargés de sacs bleus.
- Bien, fit-elle, nous allons installer les tentes pour notre séjour.
Elle déposa au pied de l'arbre l'ensemble des sacs qui devaient contenir nos tentes, que le campement nous prêtait. Tout le monde lâcha un râle de mécontentement, on espérait tous passer nos nuits dans les cabanons. Mais elle ne se laissa pas décourager par les remarques de quelques adolescents révoltés.
- Ce sont des tentes très faciles à monter, vous serez au maximum deux par tente, donc prenez la vôtre et allez la monter. Elle enchaîna. Mais pour ce faire, toutes les filles se placent à ma droite, quant aux garçons, placez-vous à gauche. Nous n'allons pas former de camp mixte, sait-on jamais.
Elle venait de terminer sa phrase par un clin d'œil chargé de sens qui, j'en étais certaine n'échappa à personne. Je tournai la tête pour saluer Icare, mais ce dernier était déjà parti rejoindre le groupe des garçons, sans se retourner et sans m'adresser le moindre mot.
Durant la formation des deux parties, je retrouvai Katy qui s'excusa de ne pas m'avoir attendue lors de la descente du bus. En peu de temps, les groupes étaient formés. Notre professeur, nous distribua nos tentes une à une, avant de tracer une ligne au sol avec un bâton. Le message était clair : chacun doit rester de son côté, seuls nous séparaient une branche d'une finesse ridicule et le fameux emplacement du feu de camp, qui était pile au milieu des deux parties.
Sous les directives de mademoiselle Hélène, tout le monde s'attaqua au montage de tente. Chose close en une vingtaine de minutes, la majorité des adolescents s'en étaient plutôt bien sortie. Notre classe comptait plus de filles que de garçons qui étaient en nombre impair, ce qui expliquait que Icare se retrouve seul, encore une fois. Aucun autre individu masculin de notre classe était venu lui proposer de partager une tente... Je me sentais mal pour lui même s'il ne laissait rien transparaître et paraissait aucunement touché par la situation.
- Bien, voilà une bonne chose de faite ! Elle regarda sa montre avant d'enchaîner. Il est dix heures, alors je vous donne quartier libre jusqu'au repas à onze heures trente, MAIS interdiction de dépasser pas les limites du campement.
Génial ! Un peu de temps libre avant de devoir travailler, rien de mieux pour se motiver et s'imprégner de l'ambiance de ce lieu incroyable.
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Florebo Quocumque Ferar TOME I
VampireFraîchement arrivée sur une île tropicale idyllique avec sa famille, Lydia savoure ce qu'elle pense être un nouveau départ sous le soleil. Mais son destin prend un tournant inattendu lorsqu'elle croise la route d'Icare, un jeune homme énigmatique, a...