Chapitre 8

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- Tu n'as pas l'air très joyeux dis-moi... 

Je tournai la tête pour faire face à mon interlocuteur lorsque j'aperçus Icare, là, assis à côté de moi. Je me figeais net. Je ne comprenais pas ce qu'il faisait ici... Ce matin il ne s'était pas s'exprimer, pourquoi diable s'assoirait-il à côté de moi maintenant ? 

- I... Icare ? ! 

L'intéressé parut intrigué, il arqua un sourcil avant de me répondre avec un sourire des plus ravageurs. 

- Hum... Oui, à moins que je sois quelqu'un d'autre, mais ça m'étonnerait.

À la vue de son visage aussi proche du mien, mon cœur rata un battement. Je pouvais clairement sentir mes joues s'empourprer à une vitesse folle, ma peau commençait à chauffer. Je devais me calmer, ou il allait me prendre pour une cinglée ou pire... Comprendre que j'avais un petit faible pour lui. Je ne devais pas penser à son odeur si envoûtante, sa voix angélique, son regard qui me faisait fondre et à son sourire qui découvrait légèrement ses dents d'une blancheur absolument parfaite. Il semblait sortir tout droit d'un conte de fée... Et était étonnamment joyeux tout d'un coup.

Reprends-toi Lydia, arrête de t'extasier devant lui. Mon cœur battait à toute allure, je ne pouvais pas m'arrêter de trembler. Pourquoi me faisait-il cet effet-là ? ! C'était insupportable. 

- Et pourquoi est-ce que tu es... Là ? 

- J'ai vu que tu étais assise seule, sans tes amis, je me suis dit que tu voudrais un peu de compagnie pour le trajet, ça ne te dérange pas au moins ? Je peux toujours.... finit-il en commençant à se lever

- Non pas du tout ! M'empressai-je de répondre peut être, avec un peu trop d'enthousiasme.

Je le vis se rassoire en souriant bêtement comme un enfant. Brrr... C'était quoi cette sensation étrangement agréables que j'éprouvais lorsqu'il était près de moi ?
Je fus surprise de le voir se pencher un peu plus vers moi. Je me sentais prise au piège entre la vitre du bus et son corps athlétique.

- Tu sens vraiment très bon... Lydia.

Non. Il ne pouvait pas faire ça. Mon cœur allait lâcher à tout moment. Me complimenter était une chose ! Mais dire prénom avec autant sensualité en était une autre. J'étais certaine de virer au rouge fluo si je ne me reprenait pas très vite.

- M...Merci, bafouillais-je encore sous l'effet de surprise de l'enchaînement des récents événements. C'est le parfum que ma petite sœur a fabriquer avec sa classe alors... Je n'ai pas eu le choix !

Il semblait... Différent. C'était la première fois que je le voyait sourire aussi longtemps. Et ses pupilles dilatée trahissait son excitation. Était-ce un vrai sourire pour une fois ? Et enfin pourquoi il ne parlait jamais de la sorte avec n'importe qui d'autre ?! Je mourais d'envie de lui poser ces questions... Cependant il m'intimidait tant que je n'eu tout simplement pas le courage.

- Du parfum ? Je n'en sens pas une goutte sur toi pourtant, affirma-t-il en rapprochant son visage un peu plus prêt pour me sentir davantage.

Une violente décharge electric dans mon bas ventre me fit me courber en deux, me penchant en avant retenu par la ceinture.
C'était quoi ça ?!

- Lydia ? Ça va ?! Tu...

Plus aucun son ne sortait de sa bouche. Lorsque je tournais la tête enfin vers lui. Je vis ses yeux s'ecarquiller d'une drôle de façon. J'aurais jurée voir ses pupille se dilater encore plus que de raison, faisant assombrir le reste de son iris.

Lorsque je sentis des gouttes couler sur ma main, je compris d'où venait son expression de surprise. Mon nez saignait quelque peu.

- Oh, mince ! La vue du sang te dérange ? Je suis désolée ! Dis-je en me dépêchant de sortir un paquet de mouchoir afin de stoper le léger écoulement en me tournant coter vitre pour lui épargner un spectacle sanglant et dégoûtant.

Florebo Quocumque Ferar TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant