Chapitre 50

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Le vampire se releva, rassasié. Je redoutais déjà sa réaction. Mais j'étais beaucoup trop sonnée pour m'en soucier. Je me sentais toute faible...

- Tu vas bien petite Lydia ? Demanda-t-il, en léchant ses lèvres pour essuyer le sang qui s'y était déposé.

- Hum... Oui, juste fatiguée, répondis-je alors que les souvenirs de ses doigts sur mon ventre me réchauffait.

Il saisit l'oreiller taché de sang qui se trouvait sous ma tête et l'envoya à l'autre bout de la pièce, puis, il le remplaça par un autre coussin. Propre, celui-ci.

- Repose-toi, maintenant. Ordonna-t-il presque, je t'ai pris un peu trop de sang.

Il vint s'allonger près de moi, m'entourant d'un de ses bras en faisant basculer ma tête sur son torse chaud. Je ne voulais pas m'endormir. Pas comme ça, lors de notre première nuit « officielle ». Et puis, nous nous sommes tout de même embrassés. Oh, ça voulait dire que... Lui et moi, on est... Ensemble ? ! Malgré la fatigue, mes joues s'enflammèrent à cette pensée.

- Tu ne m'en veux pas de t'avoir empêcher de fuir ? Risquai-je, soucieuse des retombées de cette soirée.

- Bien sûr que non voyons... On en reparlera demain, tu dois dormir.

Son calme face à ce qui venait de se passer me déconcertais. Même si j'appréhendais mon réveil, demain matin, je fus soulagée de l'entendre prononcer ces mots. Je cachai donc mon embarras en enfonçant un peu plus ma tête dans son torse, collant volontairement mon corps entier contre le sien. Je l'entendis soupirer.

- Si c'est un câlin que tu veux, tu peux juste me le demander, ricana-t-il.

- Je peux alors ? Demandai-je, en levant les yeux pour observer son visage.

Je voulus prendre l'expression la plus misérable qui soit. Bien que je n'avais pas vraiment à forcer pour cela. Je devais cependant forcer pour pouvoir rester éveillée. J'étais exténuée. Il m'offrit un grand sourire avant de me saisir par les épaules pour amener, avec une facilité déconcertante, le reste de mon corps entièrement sur le sien. Il plaça ainsi ma tête dans son cou, m'enlaçant alors de tous ses bras.

J'oscillais docilement de bas en haut, au rythme de sa respiration. La chaleur que me procurait la peau d'Icare me relaxait. J'étais sur un petit nuage. Petit nuage, qui m'apportait un aller direct vers le pays des rêves. Juste avant de sombrer, des paroles vinrent chatouiller mon ouïe.

- Bonne nuit, ma petite Lydia.  

Florebo Quocumque Ferar TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant