Chapitre33

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Le retour à la civilisation fut bref. Le bus avait fini sa course devant notre lycée. Mademoiselle Hélène remercia vivement le chauffeur et nous regroupa a coter du parking coller au gymnase.

- Je tenait à vous remercier et même vous féliciter tous pour votre comportement exemplaire durant ce séjour. Vous êtes ma toute première classe, et je ne m'attendais pas à ce que tout se passe aussi bien, je suis fière de vous.

Ses yeux brillaient sûrement dû à la monter de larme causé par sa confession. Elle venait de faire fondre tout le monde en un instant.

Nous la gratifion tous d'un énorme sourire avant que le groupe ne se disperse, attendue par les parents un peu plus loin.

Katy, les jumeaux et Emily vinrent m'enlacer chaleureusement en me souhaitant un bon week-end. Et alors qu'ils s'éloignaient. Une main tapota doucement sur mon épaule.

J'espérais me retourner sur le visage irréel du vampire, mais non. C'était Mickael ses cheveux orangé ne laissait pas de place au doute. Je lui offrit tout de même un sourire légèrement forcé.

- Oui, Mika ?

- Je profite que tu sois seule pour une fois, dit-il avec un air enjoué. Je voulais te demander....  Ma grande soeur vas se marier ce week-end et elle tient à ce que je ramène une fille pour m'accompagner. Ca te dirait... D'être ma cavalière ?

Décidément, la vie était pleine de surprises ! D'abord Icare et ses compliments ambiguës et maintenant Mika et son invitation de dernière minutes. J'aurais été capable d'accepter juste pour lui rendre ce service, mais les mots du vampire a son sujet me restait en tête. Je ne savais juste pas comment lui dire non sans le blesser.

Je triturais nerveusement mes doigts à cause de ce malaise et pris mon temps pour le répondre

- Hum... C'est gentil de penser à moi Mika...Mais.. Mais... je...

- Elle a déjà quelque chose de prévue ce week-end. Avec moi.

La voix autoritaire d'Icare se fit entendre. Il avait même placer son bras par dessus mes épaules afin de m'attirer contre lui. Il apparaissait comme un fantôme à chaque fois,  ça ne me surprenait plus, mais le rouquin lui, ne s'y était toujours pas fait. Le sursaut qu'il fit avant de réaliser que j'étais dans les bras de Icare était magique.

- Je vois, et bah tant pis... Bon week-end à vous.

Il s'en alla non sans un dernier regard vers moi. J'avais presque de la peine pour lui maintenant....

- Tu es venu me sauver comme un vrai chevalier, lancai-je en direction du vampire qui n'avais pas desserrer son bras sur mes epaules

- Tu avais l'air d'avoir besoin d'aide, et javoue que ça m'énerve de voir cet abruti te tourner autour, confessa-t-il en ne lâchant plus Mika des yeux.

C'était... de la jalousie ça, non ? Raahh ! Je ne voulais pas penser a ce qu'il ressentait tant que je n'étais pas fichu de comprendre mes propres sentiments... Mais bon, je reconnaissait au moins que si la situation avait été inverser, je n'aurais pas aimer voir une autre fille le coller.

Je soupirai lorsqu'il s'écarta de mes épaules pour venir se planter devant moi. Il avait aperçu mon manque de réaction et probablement ma confusion.

- Allez file, petite Lydia. Ta maman et ta sœur t'attendent. Elles ont hâtes de te revoir.

Il fit balader son pouce sur ma joue et s'arma de son plus beau sourire.

- Merci Icare.... À... Lundi !

Je m'enfuyai presque de gêne. Je détestais perdre mes moyens comme ça. Surtout face à un garçon. Ma timidité était devenu un vrai problème.

Je rejoignai ma famille qui m'attendait un peu plus loin. Le vampire avait raison, ma soeur et ma mère étaient là toutes les deux et sautilla de joie en m'apercevant. J'étais aux anges de les retrouver, j'étais surtout totalement épuisée, cette excursion m'avait secouée. C'était le moins que l'on puisse dire. J'eus une montée de panique lorsque ma génitrice me posa des questions sur les marques que j'avais sur la peau. Il était évident que je n'allait pas lui dire qu'elles avaient étaient laissées par un vampire qui avait encore quelques problèmes à se maîtriser.

Je montai dans ma chambre aussitôt arrivée, pour défaire mon sac. Puis, je m'écroulai littéralement sur mon lit. C'était le début du week-end, qu'allais-je bien pouvoir faire ? 

Je soupirai intérieurement pendant que je dessendait les escalier pour retrouver mon père. Après avoir raconté mon séjour à ma famille durant le repas, je m'excusai et sortis de table assez rapidement. Je voulais vraiment me reposer. Je pris alors une rapide douche, avant de me glisser confortablement dans mon lit et de sombrer dans un profond sommeil. 

Cette nuit-là, je fis un rêve étrange. Je ne voyais rien à part du feu. Tout ce qui était autour de moi était en proie aux flammes. La chaleur me brûlait ardemment tout le corps, mais je ne pouvais pas m'enfuir. J'étais comme attachée à quelque chose qui m'empêchait de faire quoi que ce soit. C'est alors qu'un cri strident me fit sursauter et me tira de mon sommeil. Ce rêve m'avait paru tellement réel. 

- Fichu cauchemar, grognai-je.

J'observai l'heure qu'affichait mon réveil. Il était huit heures trente. Je me levais et décidai d'aller prendre mon petit-déjeuner. Ma mère était très matinale, elle devait sûrement déjà être réveillée.

- Coucou ma chérie, lança-t-elle  en me voyant descendre des escaliers. Tu as bien dormi ?

- Oui, oui ! Mentis-je en m'asseyant à côté d'elle.

Je ne la connaissais que trop bien. Je voulais éviter de l'inquiéter pour rien. Ma mère avait tendance à toujours sur-réagir quand il s'agit de ma sœur et moi. Après son petit-déjeuner, Avery vint vers moi afin de me supplier de l'emmener à la plage cette après-midi. Il était vrai que depuis que nous avions emménagés sur cette île, je n'avais pas particulièrement passé du temps avec elle. Je ne voulais pas qu'elle se sente délaissée. Passer du temps en famille me paraissait être une excellente idée. Penser aux grands cocotier sur la plage me motivait. Et puis, je n'avais rien de particulier à faire, autant lui faire plaisir après tout.

Florebo Quocumque Ferar TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant