Florebo Quocumque Ferar TOME I

Chapitre 58

S'en était trop. Je poussai ma porte en bois et entrai comme une furie dans la pièce.

Rien.

Je remarquais qu'une de mes fenêtres était ouverte. J'étais certaine de n'avoir ouverte aucune d'entre elles pourtant. Et j'avais très clairement entendu des bruits de pas. C'était étrange.
Une agréable odeur embaumait discrètement la pièce. Quelqu'un était ici.
Un frisson me parcourut la nuque. J'allai ouvrir ma salle de bain, la peur au ventre, le silence environnant n'arrangeait pas les choses.

Elle était vide également.

Je me détendis aussitôt. Toutes ces histoires de vampire et de créatures surnaturelles me montaient décidément à la tête. Je balayais ma chambre du regard une dernière fois, pour me rassurer. C'est à ce moment que je remarquai quelque chose sur mon lit.

Un petit paquet y était déposé. Je m'approchai, le pris dans mes mains et commençai à déchirer soigneusement le papier verdâtre qui le recouvrait. Je vis alors une lettre blanche où mon prénom y était inscrit à l'encre noire, ainsi qu'une petite boîte en bois.

Était-ce Katy qui avait disposée ça là ? Non, elle n'avait rien dans les mains en arrivant ici. Alors, qui ?

Je décidai de ne pas faire durer le suspens trop longtemps et choisi d'ouvrir la boîte avant de lire la lettre.

Je pris soins d'ôter le couvercle avec précautions, quoi qu'il renfermait je ne voulais surtout pas l'abîmer.

Mon souffle se coupa lorsque j'aperçus son contenue. C'était un très joli bracelet qui semblait être de l'argent pure et qui représentait trois tiges de ronces parfaitement tressées entre elles. Les minuscules pierres noires qui étaient incrustées sur les tiges symbolisaient sûrement les épines de cette plante.

Un petit sourire en coin indéfinissable avait prit place sur mon visage. Je ne savais pas de qui cela venait, mais cette personne avait décidément beaucoup de goût.

Je l'installai à mon poignet sans grandes difficultés. Il m'allait à merveille et était très léger à porter. Mon attention se porta donc instinctivement sur la lettre. Je ne pouvais plus attendre, je voulais savoir qui était ce mystérieux inconnu.

J'ouvris l'enveloppe qui n'avait même pas été refermée correctement et en sorti un papier qui avait été plié de manière très soignée.

Je le dépliai et commençai à lire l'écriture propre qui s'y trouvait.

« Lydia.

Tout d'abord, je te souhaite un très joyeux anniversaire. Je suis triste à l'idée de ne pas passer cette soirée si spéciale en ta compagnie, cependant il m'était impossible de ne rien t'offrir, j'espère donc que le cadeau te plaira.

Écoute, je ne sais pas si j'arriverai à trouver les mots justes dans cette lettre. Tu dois avoir des tas de questions aux quelles je répondrais avec joie, si tu me laisses l'occasion de m'expliquer sur les raisons de mon absence.

Si tu veux des réponses, retrouvons nous demain, chez moi, l'adresse est inscrite au dos de cette lettre. Ton heure sera la mienne.

                     Je t'attendrais.

                                                                                       Icare. »

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TO BE CONTINUED...

Oui, je sais c'est encore plus cruel que le précédant excusez-moi >.<

La suite... DEMAIN. Je ne céderais plus :3
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Des bisous mes bichettes <3