Icare me réveilla par un délicat baiser sur mes lèvres, je grognai de fatigue en m'écartant de lui. Voilà qu'il avait déteint sur moi...
- Debout petite lionne, me taquina-t-il.
Je ne réussis qu'à gémir davantage en m'étirant.
- Il est quel heure ? Demandai-je d'une petite voix endormie.
Icare pris mon poignet pour observer l'heure qui y était inscrite. Oui, ma montre ne me quittait jamais ne me demandez pas pourquoi, je n'en savais rien moi-même.
- Il est précisément neuf heures zéro sept, répondit-il en passant sa main dans mes cheveux.
Aux alentour de dix heures, je sortais de chez moi après avoir averti ma famille de mon départ. Enfin, à ma mère du moins, mon père était encore absent, comme bien trop souvent.
Icare m'attendait un peu plus loin, il avait encore décidé de m'accompagner jusqu'à chez lui.
- Tu ne saurais pas pourquoi ta tante à l'aire d'autant me détester ? Demandai-je une fois entrée dans sa chambre.
Nous avions atterrit ici, après avoir salués Rose poliment. Inutile de vous dire que sa réponse à mon " Bonjour" aussi timide soit-il, ne m'a valus qu'un mouvement de tête forcée.
- Rose déteste les humains, fit-il sur un ton désolé, ce n'est vraiment pas personnel, ne lui en veux pas. Il faut juste qu'elle s'habitue à ta présence... Tu sais, tu es la seule à avoir rencontrée ma " famille" enfin tu ne les as pas encore tous vu !
Alors, le racisme envers les différentes races existait. Je m'en fichai pas mal, tant que Icare, lui m'appréciait, le reste m'importait peu. Mais j'avais hâte de rencontrer les autres membres de sa famille.
- Qui est-ce que je n'ai pas encore vue ? Osai-je demander.
- Ma cousine, la fille de Rose et son compagnon. Et j'ai aussi... Une sorte de grand mère, mais nous en reparlerons une autres fois si tu veux bien.
- Oui, tu as raison ! Concédai-je de façon enthousiaste. On commence les recherches ?
Je débordai d'énergie. J'avais vraiment hâte de résoudre toute cette histoire, je ne tenais plus en place.
- Calme, tu dors ici de toute façon, les recherches peuvent attendre ce soir.
Il se tut pour s'approcher de moi et déposer un baiser dans mon cou.
- Laisse-moi un peu profité de ce moment-là, continua-t-il.
Je restais sans bouger contre lui, profitant du mieux que je pouvais de son odeur florale et de sa chaleur.
Approximativement une vingtaine de minutes plus tard, nous étions en train de nous enfoncer dans l'eau tiède de sa piscine.
Je n'avais pas oubliée mon maillot de bain cette fois.
Rassurez-vous, j'avais emportée avec moi un maillot décent, pas cet horrible bout de ficelle offert par les jumeaux pour mon anniversaire.
L'eau plus fraîche me fis un bien fou.
Il faisait une chaleur étouffante, rien ne bloquait les rayons du soleil qui ne se privait pas de briller son zénith là haut dans le ciel.
- Je vais emménagé chez toi, rien que pour la piscine, le narguai-je.
- C'est cela oui, répondit-il en souriant. Rien que pour la piscine ? Alors que tu en a déjà une chez toi.
Nous passions l'après-midi à nous baigner, pour finir en une magnifique sieste dans ses bras le tout, dans son lit royal. Nous allions nous coucher sûrement très tard ce soir à cause des recherches, une petite sieste n'était que bénéfique. Enfin selon Icare, il ne voulait pas prendre le risque de me fatiguée davantage. Il s'inquiètait beaucoup trop à mon sujet ... Mais, c'était parfait, son corps immense était trop confortable, j'aurais voulu ne plus bouger de là.
VOUS LISEZ
Florebo Quocumque Ferar TOME I
VampirFraîchement arrivée sur une île tropicale idyllique avec sa famille, Lydia savoure ce qu'elle pense être un nouveau départ sous le soleil. Mais son destin prend un tournant inattendu lorsqu'elle croise la route d'Icare, un jeune homme énigmatique, a...