Chapitre 59

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Je n'allais pas le nier cette lettre m'avait surprise.

Je ne voulais pas me prendre la tête à réfléchir à tout ça ce soir. Même si je ne pouvais pas m'arrêter d'être excitée a l'idée de le revoir. Oui, j'avais peut-être cours demain, mais j'avais décidée d'aller chez lui. Je voulais entendre ses explications de sa bouche, face a lui.

Robin et sa soeur arrivèrent pour le repas. Lorsqu'il m'aperçut, je vis son visage s'éclairer et avancer vers moi les mains dans le dos tout en arborant un sourire indélébile.

- Re-Bonsoir et je ne te l'ai pas dit tout à l'heure, mais bon anniversaire ! Dit-il en me tendant un pot de fleur contenant une magnifique orchidées. Elle vient de notre jardin !

Je ne m'attendais vraiment pas à ça... J'étais touchée qu'il se soit donné la peine de me ramener un petit quelque chose.

-Oh... Merci, répondis-je timidement. Elle est splendide !

Je pris la plante alla la poser sur la table où le repas allait se dérouler. Nous allions tous passer à table, lorsque Robin insista pour se mettre à côté de moi repoussant ainsi gentiment Katy, qui ne se fit pas prier.

- Être à côté de la star de la soirée ? Je ne raterais ça pour rien au monde, glissa-t-il dans mon oreille.

Je me sentais déjà rougir. Était-il en train de flirter avec moi ?

-Oh... Tu exagères ! Dis-je rouge comme une tomate.

Il le remarqua et lâcha un petit rire dans sa main avant de me faire un clin d'œil. Seigneur... Pourquoi est-ce que je le trouvais si mignon ?

Je ne voulais pas me faire de fausses idées, c'était mon anniversaire, peut-être essayait-il simplement d'être gentil. Après tout je l'avais vue discuter et rire avec les jumeaux tout le long du repas, il avait risqué quelques coups d'œil rapide dans ma direction, souriant alors lorsque nos regards se croisaient.

Après le plat de résistance, ma mère insista pour que j'aille ouvrir mes cadeaux avant de passer au gâteau. C'était non sans gêne que je me levais devant tout le monde et pris un assez gros paquet grossièrement emballer d'un papier jaune.

- Ça, c'est de moi et Emily, m'avertit Katy en ne me lâchant pas des yeux.

Je souris timidement et ouvrit le paquet. Je ne pus retenir mon sourire de s'agrandir en voyant ce qu'elles m'avaient offert.

C'était une grosse peluche de Stitch. Katy devait sûrement avoir vue l'énorme affiche du dessin-animé qui trônait au-dessus de mon lit, lorsqu'elle était venue passer un weekend chez moi. Je serrais la peluche dans mes bras et vint les enlacer en guise de remerciement.

- Merci les filles, c'est adorable, chuchotai-je dans leurs oreilles.

Mes deux amies s'échangèrent un regard satisfait et se tapèrent dans les mains mutuellement. Victor et Gareth se levèrent à leurs tours et s'approchèrent de moi un sourire malicieux sur le visage.

- Nous on a fait dans la simplicité, m'avertit Gareth.

- Sache que c'était son idée, répondit son frère déjà craintif de ma réaction.

L'intéressé contesta et finit par me tendre un paquet soigneusement emballé. Ce fût avec une surprise non dissimulée que j'en sortis un maillot de bain une pièce frôlant la vulgarité.

- Katy nous a averti que tu n'avais pas de maillot de bain dans ce style alors... Voilà ! Ce défendit Gareth en me voyant écarquiller les yeux.

Mes joue s'embrasèrent rien qu'à l'idée de ce... "pansement" sur moi. Un maillot de bain ? Une pièce ? Non. C'était un douze pièces. Il y avait des files de tous les cotés et très peu de tissu pour couvrir le corps... Le terme pansement était vraiment adéquat.

Je me souvenais que Victor m'avait un jour confié que leur mère était à la tête d'une très grande compagnie dans le domaine de la mode. Je devinais donc que c'était l'une de ses "créations". Je leurs remerciais gentiment ne voulant pas les offenser. Mais il était évident que je ne mettrais jamais quelque chose d'aussi vulgaire.

Après m'être remis de ce malaise, mes parents s'approchèrent de moi main dans la main.

- Pour mon ange qui commence à devenir une femme, lança chaleureusement ma mère . 

Elle me tendis un collier en argent d'où pendait un pendentif en forme de goutte d'eau, qui m'avait l'air d'un petit diamant.

- Oh... Merci maman il est magnifique... Mais il a dû te coûter chère, il ne fallait pas.

- Mais non c'est un vieux bijoux qui est dans notre famille depuis pas mal de générations. M'expliqua-t-elle. Ma mère me l'a donnée le jour de mes dix-sept ans, tout comme sa mère avant elle.

Je la pris dans mes bras une seconde fois pour la remercier. J'allais en prendre soin comme à la prunelle de mes yeux. Elle en profita pour me chuchoter quelques mots. Sûrement pour ne pas que mon père ne l'entende.

- J'ai prévus une autre surprise pour toi, elle t'attend dans ta chambre c'est plus... Personnel, alors attend que tout le monde soit parti pour aller le voir.

J'acquiesçai de la tête et vis soudain son air sournois. Je sentais que ce deuxième "cadeau" allait être spécial.

Le gâteau arriva enfin à table. Je n'étais pas spécialement fan des gâteaux ou des sucreries en général, mais j'allais faire un effort pour une fois. Ce n'est qu'après avoir engloutis la moitié de mon assiette que je remarquais la disparition de certains invités. Notamment Victor, Emily et... Robin ?

Cela ne m'aurait pas étonnée si Victor et Emily s'étaient éclipsés pour pouvoir discuter loin de tout ce monde, mais où était Robin ?

Je me risquais à poser la question à Katy.

- Il es monté à l'étage sûrement aux toilettes... Mais ça fait un petit moment qu'il y est, tu veux que j'aille voir si...

- Non ! La coupai-je. Ne t'inquiète pas, je vais aller voir par moi-même, ça me donnera l'occasion de voir le cadeau "spécial" de ma mère, continuai-je en roulant des yeux.

Elle me sourit et je me levais en direction de ma chambre. En espérant croiser Robin sur mon chemin...

Quoi ? Mais pourquoi j'espérais ça ? Non. J'allais mettre les choses au clair avec Icare demain alors ce n'est pas le moment pour les distractions superflues.

J'entrai dans ma chambre en plein débat avec moi-même. Là encore, un bruit léger, très léger se fit entendre dans ma salle de bain. Et si c'était Icare qui était revenu ?! Mais pourquoi reviendrait-il ? Quoi qu'il en sois, j'ouvris la porte d'une traite voulant mettre un terme au suspens.

Je restais bouche bée devant le spectacle qui me faisait face. Victor et... Robin était en train de s'embrasser. Et pas un délicat et prude baiser...Mais bien un baiser sauvage et fougueux. Leurs langues devait arriver à tâter les amygdales de l'autre à ce niveau là.

- Je...heu...j...hum... Désolée. Articulai-je difficilement.

Je refermai la porte aussitôt. J'étais morte de honte. Et moi qui pensais que mon merveilleux voisin me draguait. Je me ruais le plus vite possible hors de cette situation embarrassante. Hors de ma chambre.

Premier ( et dernier ? ) chapitre de la journée ! Encore un tout petit peu de patience avant de retrouver " vous savez qui"

Bisous baveux <3

Florebo Quocumque Ferar TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant